Courte audience d’une heure ce jour dans le procès Katherine Jackson / AEG live. Un juré a dut s’absenter pour un enterrement.
Brian Panish a continué l’audition du détective Orlando Martinez du LAPD (police). Le témoignage de Orlando Martinez a repris et, avec lui, la discussion sur les documents à propos des finances de Murray. Martinez a montré les documents obtenus alors qu'il enquêtait sur les finances du Dr Murray, certains ont été obtenus suite à une citation à comparaître, d'autres étaient publics.
Le détective a dû expliquer comment il avait obtenu ces documents afin qu'ils puissent être présentés comme preuve. Les avocats de Katherine ont fait savoir qu'ils voulaient les admettre comme preuves. Mais la défense s'est opposée à un certain nombre de documents, affirmant qu'il n'était pas clair si ces documents étaient publics.
Après plusieurs minutes de discussion, la juge Palazuelos a dit de mettre les questions d’expositions et de preuves sur le côté. Elle voulait une meilleure utilisation du temps des jurés.
Les revenus et la déclaration des dépenses déposés à la cour de San Diego montrent que les revenus nets disponibles du Dr Murray de 2.706,33 $ étaient en négatif en juillet 2009.
Le détective Martinez a témoigné au sujet d’un avis d'expulsion pour les cabinets médicaux de Conrad Murray (en 2007 et 2009) et d'autres privilèges émis contre le docteur.
Panish a interrogé Martinez au sujet des 5 jours de préavis que le Dr Murray avait eu pour payer son loyer ou quitter son cabinet médical. Le Dr. Murray devait 7.058,38 $ de loyer, il avait une note expulsion et des privilèges fiscaux. Un arrêté rendu en 2007 contre Murray dans le Missouri l’avait condamné à payer 135.000 $. Il y avait aussi des avis d'expulsion pour son cabinet médical et du retard pour les paiements des pensions alimentaires pour ses enfants.
Panish : « Quelle est la pertinence que le Dr Murray ait eu des arriérés d'impôts? »
Martinez : « Il y a plus de preuves qu'il était dans une situation financière difficile. »
Panish a montré plusieurs autres documents montrant les privilèges du Dr Murray, des factures impayées, dans le but de montrer au jury que le médecin était en difficultés financières.
Panish: « Avez-vous vérifié la solvabilité du Dr Murray? »
Martinez: « Oui, en me servant de Experian, Equifax et TransUnion. »
Panish : « Ces vérifications pouvaient-elles se faire facilement en 2009 ? »
Martinez : « Je connais les différentes façons de le faire. »
Pansih : « Ce n’est pas comme si vous aviez besoin du FBI ou de la CIA pour faire cette vérification ? »
Martinez : « Exact. » « Si quelqu'un avait lu le rapport de crédit, il aurait obtenu les mêmes informations? » a demandé Panish.
« Oui » a déclaré Martinez. « Le rapport de crédit indique que le Dr Murray était au courant des situations de certains de ses comptes, et que le docteur Murray a essayé de payer certaines dettes concernant sa maison. »
Panish a essayé de montrer au jury qu’une simple vérification des antécédents du Dr Murray aurait montré à AEG que le docteur était dans une grande difficulté financière. « Des prêts étudiants, des cartes de crédit, des crédits auprès de sociétés médicales, de sociétés de téléphonie mobile, de sociétés de financement, il y avait toutes sortes de dettes. » a déclaré Panish. Son domicile de Las Vegas - pour lequel il devait 1,6 million de dollars - était hypothéqué. Le détective Martinez a obtenu des documents des commissions des licences médicales concernant le Dr Murray pour vérifier sa situation et s'il y avait des actions disciplinaires contre lui.
Panish : « Selon vous, Murray était-il dans une situation financière désespérée en mai / Juin de l'année 2009? »
Martinez : « Oui. »
Panish a ensuite montré des documents judiciaires officiels qui montrent que le Dr. Murray avait eu plusieurs jugements contre lui et sa société médicale.
Ensuite, ils ont parlé des relevés téléphoniques de Murray. Martinez a obtenu un mandat pour vérifier les appels téléphoniques de Murray, ses appels entrants et sortants, les relais utilisés, la durée. Il s'est concentré sur le 24 et 25 Juin.
Murray a eu 12 heures de communication entre le 24 Juin et 25 Juin 2009. Martinez : « La responsabilité pénale des 12 heures de soins, à partir du moment où il est arrivé à la maison jusqu'à ce qu'il ait appelé le 911. » Martinez : « 11:26 , coup de téléphone reçu, peut-être de Michael Amir Williams. A 13:08, il appelle Nicole Alvarez alors qu’il est dans l'ambulance. L’appel était d’un peu plus de deux minutes (133 secondes). Martinez ne savait pas vraiment ce dont ils parlaient, il a interrogé Nicole Alvarez à ce sujet.
Le détective Martinez a également témoigné au sujet d'un mandat de perquisition de l'appartement de Nicole Alvarez en Août 2009. Martinez a dit qu'il n'y avait trouvé aucun bien de Murray, il n'y a trouvé qu'un seul bout de papier dans une armoire avec le nom de Murray. Alvarez a trouvé cela bizarre. Martinez : « Il vivait là et aucune de ses affaires n’était là. » Cette déclaration a terminé la séance d'aujourd'hui pour le témoin.
En dehors de la présence du jury, Panish a demandé qu’on stipule que Michael Jackson était mort. « Êtes-vous prêt à stipuler que Michael Jackson est mort ? » a-t-il demandé à l’avocat d’AEG ? « Absolument. » a répondu Putnam. L’avocat d’AEG live a donc convenu que Michael Jackson était mort, mais il a ajouté qu’il fallait stipuler que le Dr Murray en était la cause.
L'avocat d’AEG Live a demandé au juge de changer l’ordre de quelques témoins qui ont des activités professionnelles. L’avocat des Jackson a aussi ajouté deux témoins.
Pour la prochaine audience seront appelés le détective Orlando Martinez et le Dr Christopher Rogers du bureau du coroner, qui a effectué l'autopsie de Michael Jackson.
Il n’y aura pas d'audience vendredi.
Ajoutons qu’aucun membre de la famille Jackson n’était présent pour cette audience.
Compte rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage.