• Katherine, Rebbie Jackson étaient au tribunal aujourd’hui.

    L’audience a commencé par la vidéo de la déposition du Dr Stuart Finkelstein enregistrée le 1er février 2013.

    C’est le Dr Finkelstein qui a soigné Michael Jackson en 1993 pendant la tournée Dangerous, il a été interrogé par Kevin Boyle.

    Le Dr Finkelstein est le premier professionnel de santé ayant soigné Michael Jackson, qui a témoigné dans ce procès. Le Dr. Finkelstein est un spécialiste en médecine interne et en toxicomanie. Il a décrit au jury son expérience générale et son expérience. Le Dr Finkelstein a dit que beaucoup de ses dossiers impliquant son traitement à Michael Jackson pendant la tournée "Dangerous" avaient été volés. Il a aussi dit qu’il était un ami de longue date de Paul Gongaware, le directeur de tournée «Dangerous » . Il avait été engagé pour travailler sur la tournée Dangerous en 1993. A l’époque, il avait été engagé par Marcel Avram pour travailler en tant que médecin pour le personnel de la tournée. Il a expliqué qu’il n’avait pas été engagé pour soigner Michael Jackson. Il n'avait pas été engagé comme spécialiste en toxicomanie, mais comme médecin généraliste. Il a expliqué qu'il était à Bangkok en Thaïlande pendant le concert de Michael Jackson. Après le concert, on lui a demandé d'aller dans la chambre d'hôtel de Michael Jackson. « Michael Jackson semblait souffrir. » a témoigné le Dr Finkelstein. « J’ai téléphoné au médecin traitant du chanteur à Los Angeles, le Dr Alan Metzger. Le Dr Metzger m’a dit que Michael Jackson avait de sérieux maux de tête et qu’il souffrait beaucoup. Il m’a dit de donner un antidouleur à Michael Jackson. » Dr. Finkelstein a dit qu'il avait essayé de lui faire une injection de morphine, mais ses fesses avaient tellement d'abcès que l'aiguille a presque plié. «Je pensais que ce n'était pas convenable. » a-t-il dit. Michael Jackson avait déjà reçu de multiples injections avant d’arriver à Bangkok a-t-il ajouté. Le médecin a dit qu'il y avait plusieurs cicatrices sur les fesses de Michael Jackson, qui l’ont amené à conclure que Michael Jackson était dépendant des opiacés. Le Dr Finkelstein avait ensuite passé les 24 heures suivantes dans sa chambre lui administrant de la morphine jusqu'à ce que Michael Jackson soit capable de monter sur scène. Il lui avait administré de la morphine et des liquides en IV. Michael Jackson était conscient et parlait. Il a dit qu'il avait également remarqué que Jackson semblait avoir une grande tolérance à la morphine et qu’il avait un patch qui lui administrait un autre opiacé. (Patch de Duragesic à base de fentanyl qui diffuse un antidouleur sous la peau, il se place sur la peau.). Le Dr. Finkelstein a dit qu'il avait donné à Michael Jackson 10 mg de morphine. La dose initiale habituelle est de 2 - 4 mg, mais Michael Jackson avait une grande tolérance aux opiacés. Le Dr Finkelstein a expliqué qu’à chaque fois qu’il avait donné de la morphine à Michael Jackson souffrait. Il a également dit que Karen Faye, maquilleuse et coiffeuse de longue date de Michael Jackson lui avait donné deux ampoules de Demerol pour des injections de Michael Jackson. Selon le Dr Finkelstein, le Dr Alan Metzger avait prescrit du Demerol pour Faye. Mais le Dr Finkelstein a dit qu'il avait compris que la prescription était, en fait, pour Michael Jackson.

    Il a dit qu’ils regardaient les « Three Stooges » et se battaient avec des pistolets à eau. Ils avaient aussi parlé de l’enfance de MJ à Hayvenhurst à Encino.

    Kevin Boyle: « Vous êtiez devenu confiant sur sa capacité de partir en tournée? » Dr Finkelstein: « Mauvaise question, j'ai administré le médicament jusqu’à ce qu’il puisse aller sur scène. » Dr Finkelstein avait ensuite regardé Michael Jackson sur scène et avait dit qu’il était capable de faire le concert. Le deuxième concert à Bangkok avait été reporté d’un jour. Le docteur a dit que le porte-parole de Michael Jackson lui avait demandé d’aller sur CNN pour dire que Michael Jackson faisait beaucoup d’effort pendant le concert et était déshydraté. Le Dr. Finkelstein a dit qu’il avait donné un autre traitement avant que la tournée de Dangerous ne soit interrompue par l’intervention d’Elizabeth Taylor à Mexico qui avait pris Michael Jackson pour le conduire dans un hôpital en Angleterre. Dr. Finkelstein: « Des personnes qui avaient un « certain pouvoir » se sont réunies et ont appelé Elizabeth Taylor pour qu’elle intervienne et amène Michael Jackson, dans un hôpital à Londres. » Il n’a jamais su qui étaient ces personnes. Il a dit que le stress avait augmenté la dépendance de Michael Jackson aux opiacées. Paul Gongaware lui avait dit ne pas croire que Michael Jackson avait des problèmes avec les médicaments sous ordonnance, a témoigné le Dr Finkelstein.

    Après qu’il a soigné Michael Jackson, est venu un médecin anglais : le Dr Forecast. Il a dit qu'un jour il était revenu d'un voyage et que sa valise avec tous les médicaments avait été forcée. Le Dr Forecast l’avait forcée pour prendre des analgésiques et les donner à Michael Jackson Il a expliqué que le Dr Forecast avait assez de médicaments pour les 160 personnes qui travaillaient sur la tournée dans n’importe quelle situation. Dr Finkelstein a dit qu’il administrait des analgésiques à un autre moment, lorsque le Dr Forecast n'était pas disponible. Il a ajouté « j’ai vu le Dr Forecast administrer des analgésiques à Michael Jackson à Mexico ». Il échangeait beaucoup avec le Dr Forecast et ce dernier était inquiet d’être tenu pour responsable du travail réalisé par les médecins précédents. Ils ont passé une vidéo de la déposition que Michael Jackson a enregistrée à Mexico lors de l'affaire Chandler.

    Kevin Boyle: « Est-ce que la toxicomanie est une faiblesse de caractère? » Dr. Finkelstein: « Non. Je pense qu’elle vient soit de prédispositions génétiques soit d’une initiation à ces produits chimiques qui provoquent des changements dans le cerveau. » Il a expliqué que Michael Jackson était adorable, gentil, doux, marrant. « D’après ce que j’ai pu observer il était gentil avec tout le monde. » a-t-il ajouté.

    Kevin Boyle: « Gongaware était-il conscient des problèmes que Michael Jackson avait ? » Dr. Finkelstein: « Oui » Il a dit que le Dr Forecast et lui étaient tous deux d’accord sur le fait que Michael Jackson avait besoin d’une intervention et d’une cure de désintoxication.

    Le Dr. Finkelstein a expliqué qu’on le surnommait le « Rock Doc» et que c’est pour cela que les producteurs de spectacles et les promoteurs l’appelaient pour travailler sur des concerts.

    Le Dr Finkelstein a déclaré que Paul Gongaware l’avait appelé deux mois avant la mort de Michael Jackson, et que c’était à ce moment-là qu’il lui avait dit que Michael Jackson allait en tournée à Londres et qu’il voulait un médecin. Dr. Finkelstein a dit qu'il était excité, qu’il voulait être le médecin de Michael Jackson et qu’il avait eu 5 à 10 conversations avec Paul Gongaware à ce sujet. Il lui avait demandé à ce moment s’il savait si Michael Jackson était « clean ». Paul Gongaware lui avait répondu que oui, qu’il avait réussi l’examen médical pour l’assurance. Il a expliqué qu’il ne voulait pas aller sur la tournée si MJ avait des problèmes avec les médicaments : « Je ne veux pas être le Dr Nick. » Le Docteur Nick était le médecin d'Elvis Presley. Le Dr. Finkelstein a dit qu’Elvis avait environ 14 médicaments différents dans son corps quand il est mort. Dr. Finkelstein a dit qu'il avait demandé 40.000 $ par mois, $ 10,000 par semaine. Il a rappelé que le Dr Murray avait demandé beaucoup d'argent pour partir en tournée.

    Le Dr. Finkelstein a dit qu'il n'y avait pas beaucoup de cas de dépendance au Propofol, car c’est un médicament qui est vraiment difficile à obtenir. Il a dit que le taux de mortalité pour les patients dépendants du Propofol était très élevé, environ 80%. La majorité de ces dépendants travaillent dans le milieu médical. Le Dr. Finkelstein a dit que les gens de tous horizons pouvaient devenir dépendants aux opiacés. Son frère, Bob Finkelstein travaillait pour Concerts West avec Paul Gongaware. Il connaissait Randy Phillips en dehors du travail. Le Dr Finkelstein a dit qu’il n'y avait pas eu beaucoup de discussions au sujet de la tournée car il n’avait pas été embauché. Paul Gongaware lui avait dit que Michael Jackson voulait quelqu’un d’autre. « Gongaware était mon ami, m’aidait pour que j’aie le travail, je ne l’ai pas eu. »

    Ensuite, c’est Kathryn Cahan, l’avocate d’AEG live, qui a fait le contre-interrogatoire.

    Le Dr. Finkelstein a dit qu'il administrait entre 50 et 100 mg de Demerol à Michael Jackson, en injection intramusculaire dans ses fesses. Le médecin a dit qu'il y avait plusieurs cicatrices sur les fesses de Michael Jackson, qui l’avaient amené à conclure que Michael Jackson était dépendant des opiacés. Dr. Finkelstein a déclaré que le Demerol avait été prescrit par le Dr Alan Metzger au nom de Karen Faye. Le médicament n'était pas pour elle, cependant. Il a dit qu’il donnait des doses de 10 mg de morphine à MJ. La dose normale est de 2 et 4 mg mais Michael Jackson avait un niveau de tolérance élevée aux opiacés. Il pensait que Michael Jackson souffrait quand il lui administrait la morphine. Kathryn Cahan lui a demandé s’il avait déjà administré du Propofol à Michael Jackson. Il a répondu que non et il a rigolé. Il a dit que ses échanges avec Michael Jackson étaient limités. C’était le Dr Forecast qui était chargé de s’occuper l’artiste. Il a dit que lorsque d’autres médecins comme Steve Hoefflin et Arnold Klein venaient voir Michael Jackson lors des concerts, le show était retardé. « Tout était secret. » a dit docteur Finkelstein, il semble que personne ne connaissait toute l'histoire.» « C’était cloisonné et les personnes étaient séparées. » a-t-il ajouté.

    A Mexico, quand le Dr Forecast n’était pas là, on lui avait demandé de soigner Michael Jackson pour son mal de dos. Il lui avait donné de la morphine. Dr Finkelstein a dit que le Narcan est l’antidote aux opiacés et qu’il en avait sous la main.. «Si j’administre des médicaments, j’ai toujours un plan de secours. » Le Dr Klein venait aux concerts très fréquemment, le Dr Hoefflin était venu plusieurs fois passer le week-end . Le Dr Finkelstein a dit que beaucoup de ses dossiers impliquant son traitement à Michael Jackson pendant la tournée « Dangerous » avaient été volés. ( un journal de tout ce qu'il a fait lors de la tournée et en coulisses, ses dossiers ont été volés.). Il a dit qu’il avait laissé quelques dossiers chez sa mère mais qu’il avait détruit les dossiers de Michael Jackson de 1995 car il n’était plus son patient depuis 7 ans. Il a dit « Michael Jackson souffrait beaucoup, je lui faisais une piqûre et je repartais. »

    Ensuite c’est Kenny Ortega qui a été appelé à la barre des témoins. En dehors de la présence du jury ( Sidebar), les avocats ont discuté pour savoir si les plaignants pouvaient appeler Ortega comme « témoin hostile». En fait, c’est Brian Panish qui en a fait la demande, mais l’avocat d’AEG live a dit que c’était inapproprié. La juge a dit qu'il ne pouvait pas être un témoin hostile parce qu'il avait un contrat avec AEG Live, mais a dit qu'elle allait y revenir selon les réponses d’Ortega. Brian Panish voulait le désigner comme témoin hostile car il avait affirmé que Kenny Ortega était un «agent» de AEG Live. La société avait contesté cette étiquette. Une fois que Kenny Ortega a pris la barre, les 8 premières minutes de son témoignage étaient assez tendues. Beaucoup de questions ont due être répétées, et il y a eu quelques objections.

    Non complet d’Ortega : Kenneth Ortega

    C’est Brian Panish qui a commencé à l’interroger.

    Brian Panish lui a demandé ce qu’il avait fait pour se préparer à témoigner. Il avait revu mais n’avait pas relu la déposition qu’il avait faite lors du procès du Dr Murray, et il avait lu quelques articles sur ce procès et la déposition de Karen Faye que ses avocats lui avaient donnée, de même que ces propres mails. Il a dit qu'il n'avait pas revu son témoignage à l'enquête préliminaire. Il avait aussi fait une déposition pour le litige de la Lloyds de Londres pendant plusieurs jours. Kenny Ortega a dit qu'il avait un contrat avec AEG Live. «Je travaillais dans la communication avec eux. » a-t-il dit. Pour certaines choses, Kenny Ortega a dit qu'il faisait un rapport à Paul Gongaware et Randy Phillips. Il a dit que son agent et son avocat avaient négocié son contrat avec AEG Live. Paul Gongaware représentait AEG Live. A un certain moment, son représentant a dit que la négociation était passée d’AEG Live à Michael Jackson. Kenny Ortega n’en connaissait pas les détails.

    Kenny Ortega a dit qu’il avait une perte de l’audition et qu’il n’entendait pas bien. Il a demandé à Panish de parler plus fort.

    Il a dit qu’il était directeur, chorégraphe et parfois producteur. « Mon rôle dans TII, j’étais l’associé créatif de Michael » Pour la partie créative, il parlait des budgets et du programme à Michael et à AEG live. Il a dit qu’AEG live était le partenaire de Michael Jackson dans la promotion et la production de This is It, ils étaient les financiers du projet.

    Il a été appelé par Mick Jagger pour travailler sur la tournée du 50ème anniversaire qui travaillait avec AEG Lve . « Mick Jagger m’a juste fait une proposition et nous l’avons acceptée. Mon agent m’a appelé et j’ai accepté » a dit Kenny Ortega. Le représentant d’Ortega a négocié avec Paul Gongaware pour la tournée des Rolling Stones.

    Brian Panish : « Vous considérez-vous ami avec Paul Gongaware ? » Kenny Ortega : « Oui » Brian Panish: « Vous considérez-vous ami avec Randy Phillips? » Kenny Ortega: « Oui » Brian Panish : « Vous considérez-vous ami avec le Michael Jackson ? » Kenny Ortega : « Oui »

    A la base, Kenny Ortega avait été nommé dans ce procès comme témoin pour la défense. Brian Panish lui a demandé s’il savait pourquoi c’était devenu diffèrent maintenant. « Je ne suis pas un employé de AEG live .» a répondu Kenny Ortega.

    Il a dit qu’il était originaire de la ville de Redwood en Californie et qu’il avait grandi dans la région de la Baie de Californie. ( Baie de San Francisco) Kenny Ortega a dit qu'il avait commencé à danser à 4 ans. Il y avait toujours de la musique chez lui, il regardait danser ses parents. Il a ouvert sa propre compagnie de théâtre quand il avait 18 ans. Aux alentours de 1963 - 1964, il avait vu Michael se promener dans les coulisses, leur regard s’étaient croisés.( c’est la première fois qu’il avait vu Michael Jackson). « Il m’a regardé et m’a souri. J’étais submergé. » « J’avais une telle admiration pour lui et ses frères. C’était un moment mémorable pour moi, comme d’être touché par une étoile. »

    « Le chorégraphe crée les pas de danse, les mouvements dans un show ou un concert ou une comédie musicale. » a expliqué Kenny Ortega. Kenny Ortega a déclaré qu'il n'avait pas fait la chorégraphie de la tournée This Is It. Il avait beaucoup de personnes, et certaines étaient classiques (connues) et appartenait à Michael Jackson depuis un certain temps. C’était Travis Payne qui était le partenaire de Michael Jackson pour la nouvelle chorégraphie dans TII.

    Il a travaillé sur High School Musical 1, 2 and 3, Dirty Dancing, Newsies, Pretty in Pink, St. Elmo's Fire, etc. Il a créé des chorégraphies pour Cher, Madonna, Kiss, Diana Ross, Barbra Streisand, Bette Midler. Brian Panish a montré un clip vidéo de Madonna « Material Girl ». Ortega a été invité à faire un nouveau "Dirty Dancing", mais il n'est pas certain que cela aboutisse. Brian Panish a montré un extrait avec Patrick Swayze et Jennifer Grey, un extrait de "Newsies" qu’il a dirigé et dont il a fait la chorégraphie. Brian Panish a montré un extrait de High School Musical. Il a dirigé et chorégraphié le n° 1, 2 et 3. High School Musical n°1 et 2° ne sont sortis qu’à la TV, le n° est sorti au cinéma. Michael Jackson et ses enfants étaient allés voir High School Musical à Las Vegas Brian Panish: « Qu’avez-vous ressenti ? » Kenny Ortega: (longue pause) J’étais sans voix, je ne pouvais pas penser. Brian Panish : « Etait-ce une grande émotion ? » Kenny Ortega : « c’était au-delà de cela. » «Je suis sûr que Paris chantait, ils étaient tous debout et en profitaient. » s’est rappelé Kenny Ortega. Michael Jackson était venu en coulisses « les acteurs pleuraient, criaient et étaient sans voix. » «Il était très généreux, très doux et gentil avec tout le monde. » a déclaré Kenny Ortega sur Michael Jackson.

    Ortega a fait la chorégraphie pour les Jeux olympiques en 96 d’Atlanta, les Jeux Olympiques d'hiver à Salt Lake City en 2002, la mi-temps du Super Bowl , la Coupe du Monde.

    Kenny Ortega avait rencontré la première fois Michael Jackson en 1990. « Michael Jackson m'avait appelé pour l’aider à monter la tournée de Dangerous. » a-t-il dit. « C’était incroyable, il était le plus grand interprète de la planète en ce qui me concerne, le plus grand chanteur et à jamais le plus grand danseur. » Il a co-dirigé la tournée avec Michael Jackson. Michael Jackson avait des tonnes d'idées et il lui avait demandé de les réaliser sur scène. « C’était excitant, stimulant, et génial. » a ajouté Kenny Ortega. 

    Kenny Ortega a ensuite décrit Michael Jackson : Musicien: de classe mondiale. Chanteur: unique en son genre. Danseur : le meilleur.

    Kenny Ortega travaille dans l'industrie depuis 40 ans. Brian Panish lui a demandé comment Michael Jackson avait influencé les autres danseurs. « Comme personne d'autre de sa génération » a-t-il répondu. « Je pense qu'il a été le danseur le plus influent pour des générations d'enfants et encore même aujourd'hui. »

    Brian Panish a montré un extrait du film de "This Is It" montrant les jeunes danseurs qui avaient été choisis pour danser avec Michael Jackson et comment il les avaient influencés.

    Kenny Ortega: « C'est surtout la vision de Michael Jackson que je partageais. Il voulait mettre en place le plus grand spectacle que le monde ait jamais vu. » « Il voulait secouer le monde. » a déclaré Kenny Ortega « Il voulait lui faire savoir qu'il était de retour. »

    L'ouverture du show était importante pour Michael Jackson. Il voulait que l'audience se demande si c’était possible de faire mieux. » « Il a toujours voulu quelque chose de mondial et de passionnant. » Kenny Ortega a aidé à préparer l'ouverture de la tournée « Dangerous » en 1992. Michael entrait sur scène dans ce qu'ils appelaient un « grille-pain ou toaster». Le « toaster » lui permettait d’apparaître en une fois et le propulsait dans les airs donnant l’illusion de voler. » a expliqué Kenny Ortega « Ensuite Michael Jackson restait figé quelques minutes sur la scène. Il appelait ça, chauffer la foule. Il savait comment faire réagir la foule mieux que quiconque. » Brian Panish a diffusé une vidéo de l'ouverture de la tournée de « Dangerous ». « C'était l'ouverture la plus spectaculaire que personne n'avait jamais vue ou réalisée. » « Cela vous coupait le souffle. » Michael Jackson était allé dans un orphelinat en Roumanie avant d'aller à son hôtel.

    Kenny Ortega a dit que Michael Jackson ne voulait pas faire le concert avant l'orphelinat ne soit nettoyé. Michael Jackson voulait être sûr que chaque enfant avait ce dont il avait besoin. Kenny Ortega a dit que Michael Jackson voulait améliorer la condition humaine pour les enfants du monde entier. Brian Panish : « Saviez-vous que Michael Jackson dépendait des anti-douleurs ? » Kenny Ortega : « non » Brian Panish : « jamais entendu parler de ça ? » Kenny Ortega : « non » Brian Panish : « jusqu'à ce jour ? » Kenny Ortega : « non »

    En 1995, Kenny Ortega travaillait comme consultant pour MJ pour un événement au Beacon Theater à New -York. Brian Panish: « Vous êtes-vous rendu compte qu'il n'était pas bien? » Kenny Ortega: « Il était malheureux. » Kenny Ortega: « Il m'a appelé parce qu'il était mécontent de ce qui se passait avec sa chorégraphie classique, il ne voulait pas qu'elle soit changée. » Kenny Ortega a déclaré que Michael Jackson s'était évanoui et que le show avait été annulé. Brian Panish: « On peut- dire qu'il s’était effondré? » Kenny Ortega : « Oui » Ensuite Michael Jackson avait été transporté à l'hôpital en ambulance. « Cela pouvait être la fatigue, je ne sais pas, je ne m’en souviens pas » a dit Kenny Ortega .

    Lors de la tournée « HIStory », Kenny Ortega et Michael Jackson étaient co-créateurs et co-directeurs. « Nous avions l'habitude d'appeler ça la joute créative. Ortega a décrit le processus de création. » Kenny Ortega : « Nous n'étions pas toujours d'accord à 100%, jouer avec les idées nous permettait de les faire mûrir. » Brian Panish: « C'était sa créativité ou son comportement qui était différent? » Kenny Ortega: « Il était toujours inspiré, il mettait la barre haute pour lui-même et pour tous ceux qui travaillaient avec lui. »

    Kenny Ortega: « La vidéo utilisée pour le spectacle aurait eu des sous-titres disant « aimez-vous les uns les autres, prenez soin de la planète, prenez soin des enfants. »

    Kenny Ortega a dit être allé aux 6 premières dates des 2 tournées « Dangerous » et « HIStory ». Brian Panish a diffusé une vidéo de l'ouverture d' HIStory. Kenny Ortega a dit que Michael Jackson voulait que sa musique inspire le changement dans le monde. « Le plus grand exemple de cela est « Man in the Mirror » » a déclaré Kenny Ortega.« Le changement doit se produire à l'intérieur de chacun d’entre nous pour qu’un changement dans le monde se produise. » Kenny Ortega a dit que la chanson « What About Us ?» a montré la profonde préoccupation de Michael Jackson pour la guérison de la planète. Brian Panish a montré la vidéo de la chanson « Earth Song ». Kenny Ortega a parlé des concerts que Michael Jackson avait faits pour les œuvres caritatives. Kenny Ortega: « A Munich, Michael Jackson était sur un ensemble soutenu par des câbles. Pendant la fin de la chanson « Earth Song », il y avait un pont censé flotter vers le bas. » Kenny Ortega a expliqué qu’à cause d'un câble mal changé, le pont était descendu plus vite que prévu. « Je sais qu'il s'était fait mal au dos. » a déclaré Kenny Ortega. Michael Jackson s’est levé et est retourné sur scène, « The show must go on. » (le show doit continuer). Kenny Ortega a déclaré penser que Michael Jackson avait eu des problèmes de dos par la suite. Mais il n'avait jamais vu Michael Jackson prendre des médicaments.

    Brian Panish: « Avez-vous observé une différence chez Michael Jackson après qu’il avait vu un médecin? » Kenny Ortega: « Oui » Brian Panish : « Veuillez expliquer » Kenny Ortega : « Un peu à l’écart, en dehors » Brian Panish : « un peu loufoque, déranger ?» Kenny Ortega : « oui » « Il était un peu... au large, loufoque. » a dit Ortega. Brian Panish: « Est-ce que quelqu'un vous a dit qu'il pensait que Michael Jackson était « aidé» par quelque chose? » Kenny Ortega : « non »

    Kenny Ortega : « Je savais qu’il avait eu le cuir chevelu brûlé dans la publicité pour Pepsi, je ne savais pas s’il prenait des médicaments pour cela. »

    Kenny Ortega a dit que TII devait avoir lieu à Londres et qu'il y avait de l'espoir pour qu’il ait une tournée mondiale. « Si le show se déplaçait dans d'autres pays, je recevais des royalties, oui »

    Kenny Ortega a dit que Paul Gongaware et John Meglan l'avaient contacté pour qu'il fasse partie de la tournée TII.

    Le mail de Paul Gongaware envoyé le 10 Février 2009 à Kenny Ortega était le premier dont il se souvient au sujet de TII.

    Kenny Ortega a dit que Michael Jackson n'arrêtait pas d'appeler la tournée « This Is It », Ortega a proposé qu'elle s'appelle réellement « This Is It ».

    A cette époque, Ortega travaillait sur le développement d'un film pour la Paramount, le remake du film « Footloose ». Il allait le diriger. Kenny Ortega a déclaré que Randy Phillips ne lui avait jamais dit ce qui s'était passé avec Michael Jackson avant la conférence de presse de TII. Il a dit que s'il avait su, cela aurait eu un impact sur la décision de continuer TII. «Je ne savais rien de ce qui s’était passé et je n'étais pas là, donc il n'y avait pas de quoi s'en étonner. » a déclaré Ortega. « Honnêtement, je ne savais même pas si c'était sûr. » a déclaré Kenny Ortega. Il a déclaré dans sa déposition avoir été surpris que Randy Phillips ne lui avait rien dit.

    Email du 12/03/09 de Paul Gongaware à Kenny Ortega: « 30 shows remplis aujourd'hui en prévente. Le terme "chaud" n'est même pas le début pour le décrire .» Kenny Ortega avait répondu: « Je dirais que nous sommes au-delà d'un bon début. Félicitations à tous. » Paul Gongaware avait répondu: « Nous nous sommes arrêtés à 50 shows à guichets fermés à l'O2 Arena. La demande était là pour 50 autres. C'est l'histoire et vous en faites partie. » Kenny Ortega avait répondu: « Oui! C'est bon pour Michael Jackson, dieu sait qu'il est passé par tant de choses négatives que personne ne devrait avoir à passer. Bonnes nouvelles, je ne pourrais pas être plus heureux pour l'équipe. »

    L’audience a été ajournée.

    Demain Kenny Ortega continuera son témoignage.

    Sources: Anthony McCartney (AP) et ABC7 Court News.

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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  • SORTIE COOL POUR PRINCE  SORTIE COOL POUR PRINCE  SORTIE COOL POUR PRINCE  SORTIE COOL POUR PRINCE  SORTIE COOL POUR PRINCE

    En grandissant, Prince Jackson est un adolescent qui a su rester très simple. Démonstration en quelques photos ! Prince Jackson a beau être le fils aîné de Michael Jackson, il n'en reste pas moins un adolescent comme tous les autres ! Très éloigné des paillettes et de la lumière des projecteurs, le jeune homme de 16 ans mène son petit bout de chemin de manière très autonome, et ça lui va plutôt bien.

    Vendredi 5 juillet, il a été aperçu dans le quartier d'Encino, à Los Angeles, à la sortie d'un supermarché. Repéré avec trois boissons en main, il regagnait sa voiture lorsqu'il a été pris en photo par les paparazzi. Apprêté d'une tenue casual, il arborait un simple tee-shirt et un bermuda. À la cool on vous dit !

    Cette apparition publique survient quelques semaines après son bouleversant témoignage et la tentative de suicide de sa sœur , Paris. Alors que le clan Jackson est toujours opposé en justice au promoteur AEG, les enfants du roi de la pop doivent chacun faire face aux accusations qui éclaboussent la mémoire de leur père . Une vie pas si facile à gérer, et pourtant, Prince s'en sort très bien ! Un bel exemple de courage...

    Source : public.fr


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  • [PROCES] JACKSONS VS AEG : JEUDI 03 JUILLET 2013

    Katherine Jackson et Trent Jackson sont au tribunal aujourd'hui.

    Retour du Dr. Sidney Schnoll à la barre des témoins aujourd’hui.

    Dr. Sidney Schnoll est un expert des dépendances et du traitement de la douleur. Le Dr Schnoll est interrogé par l'avocat des plaignants, Michael Koskoff.

    Il a commencé par discuter des médicaments de la douleur, des solutions pour la dépendance et aussi de l'histoire médicale de Michael Jackson. Le Dr Schnoll a dit qu’en fonction de son examen des dossiers médicaux, il n’avait vu aucune preuve que Michael Jackson était dépendant aux médicaments sous ordonnance. Il a examiné les dossiers médicaux qui remontent jusqu'à 1997 au moins, y compris les dossiers dentaires et ceux du Dr Arnold Klein. Les dossiers montrent que Jackson avait reçu du propofol pour des soins dentaires qui remontent à 1997.. « Debbie Rowe n’a pas été très claire, donc on ne sait pas si Michael Jackson avait reçu du Propofol pendant la tournée « Dangerous » en 1997. » a dit le Dr Schnoll. Il a déclaré que Debbie Rowe avait utilisé deux noms différents pour les médicaments qu'elle avait vus prendre Michael Jackson en 1993. Donc, il n’est pas clair que le Propofol ait été utilisé. Le Dr Schnoll a expliqué qu’en fonction de la documentation en sa possession, il avait vu que Michael Jackson avait reçus du Propofol dans de bonne condition, c'est-à-dire dans un milieu hospitalier, jusqu’au Dr Murray. Le médecin a également abordé l'utilisation du Demerol, disant qu'il n'y avait aucun signe que Michael Jackson ait reçu le médicament entre 2003 et 2008. Le DrSchnoll a dit que même si Michael Jackson était dépendant aux médicaments, avec un traitement approprié il aurait pu vivre une vie longue et saine. Michael Koskoff, l’avocat de Katherine, a demandé au Dr Schnoll ce qui arrivait si on arrêtait de donner du Demerol à quelqu’un soudainement. Dr. Schnoll: « C’est comme tomber d'une falaise, vous ne voulez pas que cela se produise.» La méthadone est un médicament de la famille des opiacés, donné pour traiter la douleur mais aussi en cas de dépendance aux opiacés ( médicament de substitution).

    Le Dr Schnoll a expliqué comment le médicament fonctionne. Le facteur le plus important pour déterminer si la personne doit arrêter un médicament est de connaître le problème sous-jacent. Michael Koskoff: « Que faire si une personne souffre d'arthrose chronique? » Dr. Schnoll : « Il peut devoir prendre des médicaments toute sa vie. » « Si une personne a un problème sous-jacent , elle peut devoir prendre des opiacés et aller mieux , il n’y a aucun problème avec le médicament » a jouté le Dr Schnoll. Michael Koskoff : « Y a-t-il des personnes célèbres qui ont été dépendants aux opiacés ? » Dr. Schnoll : « Le président John F. Kennedy (le juge lui a demandé pourquoi?) Maux de dos.» Le docteur Schnoll a dit que la dépendance peut aussi être traitée par des médecins compétents et convenables. Michael Koskoff: « Si une personne est traitée dans le cadre des bonnes pratiques médicales, cette personne peut-elle aussi devenir dépendante ? » Le Dr Schnoll: « Si elles sont sous traitement par opiacés sur une longue durée, elles vont devenir dépendantes. Les opiacés sont les médicaments les plus couramment prescrits aux États-Unis. » « Certains patients deviennent dépendants, mais un fort pourcentage non. » a ajouté le Dr Schnoll. « Les chiffres indiquent que 10 à 12% deviennent dépendants, c’est le même pourcentage de gens qui deviennent dépendants à l'alcool. » Dr Schnoll a expliqué que le seuil de la douleur, c’est le niveau auquel une personne sent un inconfort. Cela peut être très variable. « Les opiacées sont les plus populaires parce qu'ils agissent bien. » a déclaré le Dr Schnoll. « La douleur est la plainte la plus fréquente que l’on retrouve dans un cabinet médicale.» (C’est la première raison de consultation chez un médecin). Michael Koskoff : « Aucune preuve ou témoin que Michael Jackson ait utilisé le Demerol en dehors du milieu médical? » Dr. Schnoll: « Non ». Koskoff : « Y avait-il une période où Michael Jackson a employé du Demerol en lien avec les traitements du cuir chevelu ? » Dr. Schnoll : « Oui » Dr Schnoll a dit qu'il avait examiné les dossiers médicaux et que le Dr Farshian avait implanté un patch dans abdomen de Michael Jackson. « Le patch avait été mis pour le traitement de la dépendance au Demerol au début des années 2000. Le médicament pouvait bloquer l'effet de l'opiacé.» a dit le Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a dit qu’il s’était basé sur les dossiers médicaux des 16 dernières années de la vie de Michael Jackson. Il pouvait avoir le Demerol gratuitement pendant 13 ans et 1/2. (Probablement remboursés par les assurances suite à son accident de Pepsi). Michael Koskoff a demandé si c'était compatible avec une personne dépendante. Dr Schnoll répondu que non.

    Michael Koskoff a demandé si le Dr Schnoll avait lu le témoignage du Dr Earley qui dit que Michael Jackson était un toxicomane et qu'il allait mourir tôt. Michael Koskoff : « Êtes-vous d'accord avec cette opinion ? » Dr Schnoll : « non ». Dr. Schnoll a dit n’avoir vu aucune preuve que Michael Jackson avait utilisé des drogues récréatives ou s’était injecté de la drogue en l'absence d'un médecin. L'expert a dit avoir vu des preuves que Michael Jackson avait peur des aiguilles et qu’il n'avait pas pris plus de médicaments que nécessaires prescrits par les médecins. Dr. Schnoll a parlé de la chirurgie utilisée pour Michael Jackson pour réparer les dommages à son cuir chevelu. Michael Koskoff : Pendant la tournée « Dangerous » , Michael Jackson obtenait des opiacés selon Dr. Finkelstein ? » Dr. Schnoll : « Oui » Dr Schnoll : « je ne sais pas si Michael Jackson était dépendant. Je n'ai pas vu d’information qui me permettent de faire un diagnostic de dépendance. » Michael Koskoff: « Y a-t-il eu un moment où Michael Jackson a pris des benzodiazépines*? » Dr. Schnoll: « Oui »

    *NB : Classe de médicaments ayant en commun une action contre l'anxiété et les convulsions, une action de relaxation musculaire et d'induction du sommeil. Une prise régulière de ces médicaments induit un risque de dépendance et une altération de la mémoire.

    Dr Schnoll a dit qu’il avait été prescrit à Michael Jackson du Midazolam (benzodiazépines) et du Versed (c’est aussi un benzodiazépine) qui sont couramment utilisés pour les interventions chirurgicales de courte durée, des soins dentaires.

    Michael Koskoff: « Les a-t-il utilisés pour le sommeil? » Dr. Schnoll: « Oui » Michael Koskoff: : « Est-ce approprié? » Dr. Schnoll: « Oui » Michael Koskoff: « Michael Jackson avait-il un problème de sommeil? » Dr. Schnoll: « Oui »

    Le Dr. Schnoll a soigné des patients dépendants au Propofol. C’étaient des prestataires de soins de santé, personne ne leur avait administré le Propofol. « En règle générale, ils le volent en salle d'opération ou à l'unité de soins intensifs ou se l'injecte à la maison ou dans une salle de bain. » a expliqué le Dr Schnoll. Le Dr. Schnoll a déclaré qu’après l'arrêt de la perfusion de Propofol, l'effet se dissipe rapidement. Le Propofol est l'anesthésique le plus populaire dans le monde, a dit le Dr Schnoll. Le Propofol est le terme générique. Michael Koskoff a montré une chronologie et a demandé s'il y avait quelque chose dans les dossiers qui dit que Michael Jackson avait reçu du Propofol pendant la tournée de 1994. Dr. Schnoll a témoigné que Debbie Rowe avait dit que oui, mais qu’elle n'était pas sûre si c'était Propofol ou du Fentanyle.( composée des patchs d’antidouleur à base d’opiacé, les plus connus sont le Durogesic et Transtec). Le Dr Schnoll pense que Debbie Rowe n’a pas de licence d’infirmière.

    NB : Le fentanyl appartient à la classe de médicaments appelés opioïdes. On utilise le fentanyl pour traiter les douleurs persistantes chroniques (à long terme) d'intensité modérée à importante pour les personnes qui ont besoin d'un soulagement constant de la douleur et qui prennent d'autres médicaments opioïdes (narcotiques). Il agit sur le cerveau pour augmenter la tolérance à la douleur.

    Michael Koskoff : « Quel type de spécialiste y avait-il lors la tournée de Michael Jackson ? » Dr. Schnoll : « Il était anesthésiste. » Entre 1994 et 1996, le Dr. Schnoll n’a vu aucune preuve d’utilisation de Propofol par Michael Jackson en aucune circonstance. Le médicament avait été utilisé pour des interventions dentaires et des soins cosmétiques, a dit le Dr Schnoll, ajoutant que c’était approprié pour cela.

    « Le Dr Murray a utilisé le propofol pour faire dormir », a dit le Dr Schnoll. « C’était inapproprié. » « De plus, le Dr Murray n’était pas un anesthésiste. » a-t-il ajouté.

    Michael Koskoff a demandé s'il y avait des preuves que Michael Jackson était accro ou dépendant du Propofol avant Dr Murray. Dr. Schnoll a dit non. le Dr. Schnoll a dit que le Propofol n'était pas approprié pour traiter l'insomnie, même si Michael Jackson l’avait suggéré. Le Dr. Schnoll a parlé du Dr. Klein qui donnait des doses de 100mg de Demerol à Michael Jackson en 2008. Et que c’était toujours la même dose qu’il donnait. Ensuite la dose avait augmenté en janvier 2009. Le Dr Schnoll a dit que si une personne était dépendante du Demerol, qu’il s'arrête d’en prendre, puis en reprend, la tolérance est créée. Michael Koskoff : « Y a-t-il dans un dossier de Michael Jackson quelque chose qui démontre qu’il obtenait du Demerol d'un autre docteur ? » Dr. Schnoll : « Non » « La toute dernière injection de Demerol que Michael Jackson a reçue du Dr Klein date du 22 juin, c’était une dose de 100 mg dose selon les dossiers. », a témoigné le Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a dit qu'il n'y avait aucune trace de drogue dans le corps de Michael Jackson au moment de sa mort. Il a également dit que ce médicament n'aurait pas eu d'effet sur Michael Jackson le 25 juin. Michael Koskoff: « Est-ce que le Demerol fait dormir? » Dr. Schnoll: « Lorsque vous en prenez, vous pourriez être somnolent. » « Si vous êtes dépendant, vous pourriez avoir quelques insomnies si vous arrêtez d’en prendre. » a témoigné le Dr Schnoll.

    Parfois les prescriptions sont faites sous le nom d'autres personnes (ou faux non), a dit le Dr Schnoll, parce que les célébrités ne veulent pas qu’on voit leurs nom dans les dossiers Le Dr Schnoll a raconté qu’une fois Frank Sinatra était allé à l'hôpital, il s’était effondré sur la scène. L'ordinateur de l'hôpital s’est vite trouvé surchargé avec des gens qui essaient d'obtenir des informations sur ce qui s'était passé avec Franck Sinatra.

    Michael Koskoff : « Le Dr Murray n'était-il pas compétent pour gérer la douleur de Michael Jackson ? » Dr Schnoll : « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff: « Le Dr Murray est-il compétent pour traiter les problèmes de dépendance aux médicaments de Michael Jackson ? » Dr. Schnoll: « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff : « le Dr Murray était-il compétent pour gérer les problèmes de sommeil de Michael Jackson ? » Dr Schnoll : « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff: « En supposant que AEG ait embauché le Dr Murray, était-il apte et compétent pour traiter les problèmes de douleur de Michael? » Dr. Schnoll: « Non, il ne l'était pas. » Dr. Schnoll: « Le Dr Murray était un cardiologue interventionniste, ce qui est un domaine hautement spécialisé. Il n'avait aucune expérience dans le traitement de la douleur. » « Ils passent des cathéters et regardent des cœurs, ce qui est totalement sans rapport avec la douleur.» a dit le Dr Schnoll à propos des cardiologues.

    Michael Koskoff a demandé si Michael Jackson aurait pu se sortir de la drogue, du Demerol et les benzodiazépines s’il avait été sous les soins d'un médecin compétent. Dr. Schnoll : « Si sa condition médicale sous-jacente, la douleur, l’insomnie avaient été convenablement traitées, alors que peut-être qu’il aurait pu sortir de sa dépendance. Le Dr. Schnoll a témoigné que Michael Jackson avait deux problèmes majeurs: la douleur et l'insomnie. « Si Michael Jackson avait eu quelqu'un de compétent pour le traitement de la douleur, il aurait pu être été soigné de manière appropriée. Michael Koskoff : « En supposant que Michael Jackson ait été dépendant, pensez-vous qu'un traitement approprié aurait été en mesure d'éliminer sa dépendance ? » Dr Schnoll : « Oui » Michael Koskoff: « Supposons que Michael Jackson ait été vraiment dépendant au Demerol en 2009, avez-vous une idée quant au pronostic de réussite d’un traitement? » Dr. Schnoll: « Il aurait pu être traité, il aurait pu être traité s'il avait eu les bonnes personnes. » « Avoir un soutien de la famille et de l'environnement est essentiel pour surmonter une dépendance. » a expliqué le Dr Schnoll. « L'autopsie a déclaré qu'il était dans un très, très bon état. » a dit Dr. Schnoll au jury sur Michael Jackson.

    Michael Koskoff : « Sur la base de la famille Jackson y avait-il des membres de la famille dépendants ? » Dr Schnoll : « Je n'ai aucune indication dans ce sens. »

    Le Dr Schnoll a convenu que Michael Jackson avait les moyens d'obtenir un traitement approprié contre la dépendance aux médicaments. Michael Koskoff: « En supposant qu'il n’ait pas été dépendant, mais qu’il ait eu des périodes de dépendance aux médicaments, cela aurait-il eu un impact sur son espérance de vie ? » Le Dr Schnoll « S’il avait été traité correctement, cela n’aurait eu aucune incidence sur son espérance de vie. » « Les toxicomanes peuvent mourir prématurément en raison d'une surdose, les infections sont très fréquentes, comme le HIV. » a dit le Dr Schnoll. Le Dr Schnoll : « Si Michael Jackson avait reçu un traitement approprié, il aurait eu une espérance de vie normale. »

    Keith Richards et les The Rolling Stones ont été sur scène pendant 50 ans. Keith Richards écrit quelque chose dans son autobiographie au sujet de sa toxicomanie. Le Dr. Schnoll a dit qu'il avait commencé à lire le livre de Richards, mais ne l’avait pas encore terminé. Le défense s’est opposée à ce que le Dr parle à ce sujet, disant que c’était basé sur une rumeur. (ouï-dire )

    Michael Koskoff a terminé d’interroger le témoin. C’est l’avocat d’AEG, Kathryn Cahan, qui fait le contre-interrogatoire du Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a créé le terme « Rock Doc», se référant aux médecins qui travaillent dans les concerts de rock n roll. Kathryn Cahan: « Pensez-vous que c'est éthique pour les médecins de partir en tournée? » Dr. Schnoll: « Cela dépend de ce qu'ils font quand ils partent en tournée avec les artistes. » « Je connais des gens qui ont travaillé lors de concerts. » a déclaré le Dr Schnoll. Parfois il avait été invité à traiter des interprètes, avait été engagé pour fournir des traitements médicaux à des fans ou des artistes.

    Le Dr Schnoll a dit que sa tâche principale consistait à traiter les amateurs de concert. Il était payé par les promoteurs.

    Kathryn Cahan : « Pensiez-vous que cela a créé un conflit d'intérêts ? » Dr Schnoll : « Tant que j’agissais sur un plan éthique, je ne pense pas. » Dr. Schnoll a dit avoir agi moralement à cet emploi. Il a travaillé pour des concerts de rock dans les années 70. Kathryn Cahan a demandé si Dr Schnoll avait pris des étudiants en médecine pour l'aider. Il a dit que oui. L’avocat d’AEG live lui a demandé s’il avait vérifié leur antécédents ou leur crédits. «Je connaissais la plupart d'entre eux et je les connaissais bien. » a déclaré le Dr Schnoll. Kathryn Cahan: « Vous n'avez jamais été engagé comme médecin pour accompagner un groupe en tournée? » Dr. Schnoll: « C'est exact. »

    Dr. Schnoll a travaillé pour Pinney Associates, il est salarié et reçoit des bonus à la fin de l'année. Kathryn Cahan a dit que Pinney Associates paye 790 $ de l’heure le travail du Dr Schnoll.

    Le Dr. Schnoll a dit n’avoir aucune idée du nombre d'heures qu’il avait travaillé pour cette affaire. Il avait été retenu en janvier. Il a expliqué que certaines semaines il travaillait 7 à 8 heures ou d’autres semaines il ne faisait rien, c’était difficile à évaluer. Il avait parlé avec les avocats des plaignants 10 à 15 fois.

    Le Dr Schnoll a dit que les « docteur shopping » vont de médecin en médecin pour recevoir des médicaments. « La pseudo dépendance, c’est quand un patient est mal traité pour la douleur. » a dit le docteur Schnoll. Un médecin professionnel sait faire la différence entre une pseudo-addiction et une addiction (le juré qui est infirmière a acquiescé de la tête). Dr. Schnoll : « Si un patient a un problème de douleur sévère qui ne peut seulement être traité que par des opiacé, il est approprié de le lui donner. » Dr. Schnoll : « Ce n’est pas parce que le Dr Klein a injecté du Demerol à Michael Jackson, qu’il y avait un risque de rechute d’une dépendance au Demerol. » a dit le Dr. Schnoll.

    Kathryn Cahan a demandé si c'est une pratique courante d'utiliser du Demerol pour des injections de Botox et les traitements faciaux. ( soins du visage) Dr. Schnoll a répondu qu'il ne savait pas, car il ne fait pas ces procédures.( ce type de soins). Dr Schnoll dit que le Demerol n'est généralement plus utilisé car il a des effets autres que ceux des opiacés seulement, il est ( le Demerol ) considéré comme une drogue sale. Dr. Schnoll a dit que l'utilisation de Demerol pour le traitement de douleur a été remise en question dans les années 90. Kathryn Cahan : « Est-il commun pour les spécialistes de la douleur d’utiliser du Demerol.?» Dr. Schnoll : « Plus à ce stade, les spécialistes de la douleur n’utilisent plus de Démerol. » Dr Schnoll a dit que la dernière fois où il avait prescrit du Demerol, c’était à la fin des années 70 et qu’il avait arrêté de l’utiliser en 2001. « En 2009, il n’y a aucune preuve de dépendance chez Michael Jackson. » a dit le Dr Schnoll. Dr. Schnoll n’a pas donné son opinion sur le fait que les médicaments ou la quantité de médicaments que Michael Jackson recevait pour ces soins dentaires ou esthétiques étaient appropriés. Kathryn Cahan : « Lorsque vous évaluez un patient, vous comptez que ce patient soit honnête avec vous, exact ? » Dr Schnoll : « Oui » Kathryn Cahan : « Y a-t-il des patients qui ne veulent pas se faire soigner ? » Dr. Schnoll : « S’ils viennent vers moi pour traiter leur dépendance, c’est qu’ils veulent être soignés. » Kathryn Cahan: « Il doit y avoir un certain degré de confiance entre le médecin et le patient?» Dr. Schnoll: « C‘est vrai » Le Dr. Schnoll a dit qu’en général les gens sont confus quant à savoir si une personne a une addiction ou une dépendance aux médicaments. L’expert a dit que les gens avaient vu qu’il avait un problème avec Michael Jackson mais qu’ils ne pouvaient pas savoir s’il était en sevrage des opiacés. « Lors de l’arrêt de certains opiacés, la personne peut avoir des frissons, les yeux qui coulent, les pupilles dilatées, ou avoir froid. » a expliqué le Dr Schnoll. Le Dr. Schnoll a dit que la plupart des médecins seraient en mesure de regrouper tous les symptômes et de conclure s’il y a un sevrage aux opiacés.

    Le docteur a reconnu que quelques non-initiés pourraient identifier ces symptômes comme étant la grippe. Dr. Schnoll a dit avoir traité des dizaines de milliers de patients. Et seulement 5 - 6 étaient dépendants au Propofol. Ces gens étaient dans le domaine médical. Dr Schnoll a dit que certains patients auraient pu être dépendants au Propofol, mais que d'autres en abusaient juste.

    En dehors de la présence du jury, la juge a discuté avec les avocats au sujet du témoignage de Jean Seawright qui avait dit hier qu'AEG avait engagé Dr. Murray. La juge a déclaré que la notion « in limine litis » avait été violée à ce sujet. Les experts ne doivent pas donner leur avis sur si oui ou non AEG Live a engagé le Dr Murray.

    « in limine litis » : au début du procès. C'est à ce moment-là que doivent obligatoirement être soulevées toutes les exceptions (les limites) de procédure.

    La juge : « C'est votre problème crucial et central dans l'affaire, Mr Panish. Je suis surprise que vous ayez eu une discussion à ce sujet avec elle ( le témoin ). » Brian Panish : « je sais que vous êtes contrariée, si je peux le dire. » Le juge : « Je ne suis pas contrariée, je pense que c’est tout à fait inapproprié. » Brian Panish : « Je lui ai dit ne pas de le faire. » Le juge : « Il y a une décision interdisant n'importe quel témoin, n'importe quel expert de s’exprimer sur la question! » La juge: « Je ne veux pas ce genre de problème qui peut conduire à une annulation du procès. Je vous demande de parler à tous vos experts. » La juge : « Chaque expert doit faire seulement des hypothèses au sujet de l’engagement. J'ai spécifiquement donné un ordre à ce sujet. Informez-les au sujet de mon ordre. » La juge: « Je ne veux pas d'un vice de procédure, c'est un gaspillage de ressources. » Brian Panish : « Je ne le veux pas non plus ». La juge « Il y une ligne de démarcation et vous ne devez pas y aller trop prêt car vous risquez de dépasser cette ligne. » Brian Panish « Elle l’a dit, je souhaite qu’elle ne le fasse pas, je ne veux pas d’une annulation du procès. »

    Marvin Putnam a dit qu’il était d'accord avec la juge et il a convenu que l'instruction devrait être donnée par écrit. La juge : « Je ne sais pas pourquoi vous pointez votre doigt de cette façon, M. Panish (du côté de l'AEG). » Brian Panish : « Je ne le fais pas vraiment. » La juge a averti Brian Panish de dire à tous les experts de se conformer à ses motions « in limine Litis ».

    A 15h27, la juge a lu l’instruction suivante aux jurés : « Hier, l’expert Jean Seawright des plaignants a dit qu’elle pensait que AEG avait engagé le Dr Murray. Ce qui a violé une ordonnance du tribunal, la déclaration a été rayée ( retirée ), elle ne doit pas être considérée. »

    Kathryn Cahan a repris l’interrogatoire du Dr Schnoll.

    Kathryn Cahan a demandé si Michael Jackson avait été voir d'autres médecins en même temps que le Dr Murray, comme le Dr Klein. Le Dr Schnoll a dit que oui. Kathryn Cahan: « Etes-vous conscient du fait que le Dr Klein est l’objet d'une enquête ... » Brian Panish a fait une objection et a dit que c’était inappropriée, il a demandé une sidebar.

    Kathryn Cahan : « Le Dr. Klein a-t-il fait des prescriptions à Michael Jackson sous d'autres noms? » Dr. Schnoll : « Oui »

    Kathryn Cahan : « Michael Jackson a-t-il pu avoir des opiacés sous formes de pilules en 2009 à partir des médecins tout en ayant des injections de Demerol du Dr. Klein ? » Dr. Schnoll : « Je n'aime pas travailler sous des possibilités, puisque tout est possible sous le soleil. J'aime travailler avec des probabilités. » Dr Schnoll a dit « Vous devez essayer de regarder ce qui s’est passé avec une vue d'ensemble et ne pas regarder les possibilités, mais les probabilités. » Kathryn Cahan : « Est-il légal d'écrire une prescription pour une personne sous un autre nom ?» Dr Schnoll : « non, c'est illégal. » Kathryn Cahan: « L’avez-vous déjà fait ? » Dr Schnoll: « non »

    Kathryn Cahan a demandé si le Dr Schnoll avait déclaré dans sa déposition que Michael Jackson était dépendant du Demerol? Il a répondu « oui , à l’époque de la tournée Dangerous. » Toutefois, le Dr Schnoll a dit qu'il n'était pas sûr aujourd'hui que Michael Jackson ait été dépendant du Demerol en 2009. Il a dit qu'il avait continué d’étudier l’affaire, qu’il avait regardé davantage de dossiers et que maintenant il n’était plus certain. Il a dit que Michael Jackson était probablement dépendant du Demerol en 1993. Le Dr Schnoll a dit qu'il ne pouvait pas dire si le traitement après la brûlure du cuir chevelu de Michael Jackson était approprié. En avril 2009, Michael Jackson avait reçu 375 mg de Demerol, c’est la quantité la plus élevée donnée par le Dr Klein. Kathryn Cahan a demandé ce qui se produirait si le docteur lui donnait 375 mg de Demerol. « Pour vous ? Vous dormiriez probablement pendant un moment, peut-être plusieurs heures. » a-t-il dit. Le Dr. Schnoll a dit qu'il lui donnerait probablement une dose initiale de 50 mg. L'expert a dit que si les symptômes de sevrage étaient présents, quelqu'un aurait dû se demandé pourquoi Michael Jackson avait la grippe. Le docteur Schnoll a dit qu’il avait demandé un diagramme pour voir la fréquence et la quantité de Demerol que Michael Jackson avait reçue. « Il était vraiment dépendant? » s'est demandé leDr Schnoll. Il a dit que les symptômes de sevrage du Demerol apparaissent habituellement dans les 24 à 36 heures. « Cela ne coïncide pas avec ce à quoi je m'attendais quand le sevrage s’est produit. » a dit Dr. Schnoll sur Michael Jackson Dr Schnoll : « C'était très difficile pour moi de déterminer s’il était dépendant cette fois. » Il ne pense pas que les symptômes que Michael Jackson éprouvait le 19 juin 2009 étaient liés au sevrage du Demerol.

    Kathryn Cahan l’a interrogé sur les patients qui pensent avoir leur dépendance sous contrôle et qui ne veulent pas arrêter de prendre de la drogue. « C'est pourquoi notre travail est de les motiver et de les aider à voir les problèmes de la dépendance. » a répondu le Dr Schnoll. Dr Schnoll a dit qu’il n’avait pas un taux de réussite à 100% dans sa pratique, mais que personne n’avait ce taux-là. Docteur Schnoll : « Michael Jackson aurait pu s’en sortir avec ces problèmes de dépendance, s’il avait été correctement traité et dosé. »

    Kathryn Cahan a interrogé le médecin sur les interventions de la famille Jackson qui avaient échouées auprès de Michael Jackson. Il a dit qu'il ne savait pas si elles avaient été effectuées de façon appropriée. « Ce n’est pas parce que vous le faites que cela sert pour autant. » a-t-il ajouté.

    Kathryn Cahan a demandé si Dr. Schnoll avait passé en revue le témoignage disant que Michael Jackson avait eu des boîtes de Propofol à Neverland et qu’il demandait à un docteur de le lui injecter. Il a dit oui. Dr Schnoll a dit qu'il avait vu que Michael Jackson avait eu une fois un souci quand il était allé au Santa Ynez Cottage Hospital pour usage excessif de Demerol.

    « Ce n'étaient pas des symptômes de sevrage du Demerol, mais probablement du Propofol. » a déclaré le Dr. Schnoll sur les symptômes de Michael Jackson en Juin 2009.

    L’avocat de Katherine Jackson, Michael Koskoff, a demandé si le Propofol avait été donné comme drogue ou pour un problème de santé sous-jacent. Le Dr. Schnoll a dit que Michael Jackson avait demandé du Propofol pour l'aider à dormir. Kathryn Cahan, l’avocat d’AEG live, : « Qu'est-ce que l'infirmière Cherilyn Lee a déclaré à Michael Jackson quand il était à la recherche d'un médecin pour lui donner du Propofol? » Dr. Schnoll a dit que Cherilyn Lee avait répondu que Michael Jackson prenait des risques. Michael Koskoff a noté que Michael Jackson lui avait répondu qu'il serait en sécurité si c’était fait ( donné ) sous la supervision d'un médecin. Koskoff : « Et le Dr Murray lui en a donné ? » Dr Schnoll : « Oui »

    Jeudi et vendredi, pas d’audience. C’est la fête nationale des Etats-Unis, commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776.

    Lundi matin, on montrera la déposition vidéo de Dr. Stuart Finkelstein et l’après-midi c’est Kenny Ortega qui est prévu comme prochain témoin.

    Fin du 40ème jour de procès qui en est à sa 10ème semaine.

    Sources: Anthony McCartney (AP ) et ABC7 Court News(@ABC7Courts).

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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  • Katherine et Trent Jackson étaient tous les deux présents dans la salle d’audience.

    Aujourd’hui, suite du témoignage de Jean Seawright, expert en ressources humaines et nouveau témoin, le Dr. Sidney Schnoll, spécialiste en toxicomanies et traitements de la douleur.

    Le témoignage a commencé en retard car la juge est revenue sur le document du EEOC montré hier à l’audience par l’avocate d’AEG live, Jessica Stebbins Bina, et qui a posé un problème. Brian Panish a fait valoir que le document était une politique non-contraignante et ne devrait pas être montrée au cours du procès. Brian Panish était également préoccupé parce que la juge Palazuelos avait dit au jury que les directives contre les contrôles de crédit liées à l'emploi est un droit, ce qui n'est pas juste. Brian Panish: « On ne considère pas que les vérifications de crédit soient une pratique interdite à tous. C'est l’avocat qui a fait des déclarations trompeuses, par ouï-dire. » Brian Panish : « Elle a dit que c'était une loi, une « politique officielle ». Ce n'est pas une politique officielle, il s'agit d'une directive tout au plus... » Brian Panish a déclaré que les directives de l'EEOC ne contrôlaient pas la loi. « Ce n'est pas une loi. Si le tribunal est confus, le jury va être confus. » « Il s'agit d'une ligne directive qui a été révoqué dans une affaire judiciaire. » a dit Brian Panish à la juge. L’avoca et d’AEG live a dit que, dans cette affaire, c'étaient des photos qui étaient évaluées, et pas la politique de l’EEOC. Brian Panish a élevé la voix, a déclaré que AEG live n'avait jamais revendiqué cela et que cela n’avait jamais été soulevé auparavant. Brian Panish : « Vous avez vous-même été induite en erreur, votre honneur, malgré mes objections. » Jessica Stebbins Bina a dit qu'elle envisageait de dire que les vérifications de crédit étaient controversées, et devaient être liées à un emploi. Que les entreprises pouvaient faire attention en utilisant les contrôles de crédit. Brian Panish: « Trell jamais mentionné une préoccupation avec l’EEOC. Ce n'est pas une loi ou un règlement. Le document n'a pas été soulevé dans la déposition de Jean Seawright. » La juge a dit aux avocats de mettre leurs idées en commun. Elle allait lire une explication au jury. Ensuite le jury a pris sa place et la juge leur a donné une explication. La juge a dit aux jurés qu’il y avait eu hier des références faites à un document EEOC, que ce n'était pas un règlement, mais plutôt un guide.

    La juge a déclaré que le document n'avait pas été admis comme preuve. Les jurés ont hoché la tête, ce qui a indiqué qu'ils avaient compris l'explication. Jessica Stebbins Bina a demandé si Jean Seawright était familière avec cette ligne directive de l’EEOC. Elle a dit que oui, et a fourni des indications. Jean Seawright a expliqué que le titre 7 dit que l'employeur ne peut pas discriminer.

    Jessica Stebbins Bina a ensuite repris l’interrogatoire du témoin. Elle a interrogé Jean Seawright sur une enquête auprès des 158 professionnels de la ressource humaine qui avaient répondu à des questions sur les vérifications de crédits. Selon l'enquête de 2010, 30 % des personnes interrogées ont fait des vérifications sur les employés dans des rôles de l'obligation fiduciaire. Beaucoup moins dans les autres catégories. Pour les employés avec les rôles sensibles de « sécurité » ( Seawright pense que Conrad Murray est ainsi qualifié), des écrans de crédit ont été faits dans 5% de cas. Pour les professionnels de la santé, le chiffre était de 3%, selon les chiffres lus dans le dossier par Jessica Stebbins Bina. Jessica Stebbins Bina : « Y a-t-il des études qui montrent la relation entre la dette et l'homicide involontaire? » Jean Seawright: « Pas que je sache. » Jessica Stebbins Bina: « Y a-t-il des études qui montrent la relation entre la dette et de faute professionnelle ? » Jean Seawright: « Pas que je sache. » Jessica Stebbins Bina a demandé si Jean Seawright connaissait l'histoire des traitements des patients du Dr Murray et s’il y avait une trace quelconque de préjudice aux patients. Jean Seawright a expliqué qu’elle avait vérifié son histoire financière. Vu qu’il avait échoué, elle n’avait pas eu besoin de continuer. Jean Seawright a déclaré que, sur la base de l'historique des crédits du Dr Murray, il avait 180 jours de retard de payement dans son hypothèque. Jessica Stebbins Bina a demandé pourquoi les vérifications des antécédents étaient nécessaires. Jean Seawright a dit que c’était parce qu’ils mettent des clients en danger. Le Dr Murray n'était pas en charge de l'entreprise AEG, a soutenu Jessica Stebbins Bina, en précisant qu'il était en charge de l'artiste. Jean Seawright a expliqué que sa responsabilité était la santé de M. Jackson lors de la tournée.

    Jessica Stebbins Bina: « Est-ce que le fait que Michael Jackson ait eu une relation à long terme avec le Dr Murray a pesé dans votre analyse ? » Jean Seawright: « Non, cela n’a eu aucune incidence. » Jessica Stebbins Bina : « Si l’entrepreneur avait dû faire une centaine de prestations, ses antécédents auraient-ils dû être vérifiés ? » Jean Seawright: « Cela dépend de sa position. Cela aurait permis d’avoir une connaissance sur son historique, de voir ses prestations et de savoir s’il y avait eu des problèmes dans le passé. Jean Seawright: « si vous réengagez quelqu’un après un certain temps, vous devez aussi refaire un contrôle de toute la période. » Jessica Stebbins Bina : « Disons que si Michael Jackson avait engagé le Dr Murray pour 3 ans, à ce moment-là, Michael Jackson aurait-il dû faire la vérification des antécédents? » Jean Seawright : « Je ne peux pas donner une réponse sans évaluer les circonstances. »

    Jessica Stebbins Bina a demandé s’il est toujours opportun d'avoir des processus différents pour les différents postes. Jean Seawright a dit que cela dépendait de différents facteurs de risque. Jessica Stebbins Bina : « Est-il acceptable d'avoir certaines politiques en matière de vérification des antécédents pour les employés et d'autres politiques pour des entrepreneurs indépendants? » Jean Seawright: « L'étiquette ne fait pas de différence. » Jessica Stebbins Bina a interrogé Jean Seawright sur des avis experts qu'elle a donnés dans d'autres affaires. « Lors de l'engagement de quelqu'un, nous devons nous pencher sur le préjudice potentiel pour lui-même, pour les autres, pour les clients. » a expliqué Jean Seawright. « Pour chaque emploi, vous devez évaluer tous les risques qui y sont associés. », a déclaré Jean Seawright. « Il y a des risques dans tous les emplois. » a-t–elle ajouté. Jean Seawright a considéré la position du Dr Murray comme étant à haut risque et avec un niveau de sécurité sensible.

    Elle a expliqué que le Dr. Murray allait travailler dans la maison de Michael Jackson , autour de sa famille, et avec l'accès à l'information confidentielle. Le risque était élevé depuis que Paul Gongaware était au courant de l'utilisation passée par Michael Jackson de drogues et d'alcool ( ?) au cours des tournées. L'expert a dit savoir que Paul Gongaware était au courant de l'utilisation de drogue par Michael Jackson par les dépositions de Paul Gongaware et de le Dr. Finkelstein. « Les employeurs ont le droit de procéder à des vérifications des antécédents, a dit Jean Seawright. Mais elle a noté que leurs pratiques ne pouvaient pas être discriminatoires. Jessica Stebbins Bina : « La compagnie est-elle exposée aux risques si elle ne fait pas une vérification des antécédents ? » Jean Seawright : « Pas nécessairement. » « La disposition d'indemnisation dans un contrat ne contrôle pas un travailleur. » a témoigné Jean Seawright. Jessica Stebbins Bina a soutenu que si la compagnie avait pris la responsabilité de la conduite du Dr Murray, avec l’indemnisation, elle offrait une protection. Jessica Stebbins Bina: « Avez-vous vu quelque chose dans la politique d'engagement des entrepreneurs indépendants que AEG live n'a pas suivi avec le Dr Murray? » Jean Seawright et Jessica Stebbins Bina ont passé en revue la liste des contrôles pour les entrepreneurs indépendants embauchés par AEG Live (ici c’est pour le Dr Murray dans son contrat) : -La pratique d’AEG pour les entrepreneurs indépendants: * Connu à l’artiste. Jean Seawright a dit oui * Permis ou licences obligatoires. Seawright a dit oui *Entièrement assurés Jean Seawright a dit oui * disposition indemnisation Jean Seawright dit oui * Obligation énoncée dans le contrat. Jean Seawright a dit oui. « Il a été appelé final » a dit Jean Seawright à propos du contrat du Dr Murray.

    Brian Panish a repris l’interrogatoire du témoin, et a voulu l’interroger à nouveau sur le document de l’EEOC. Il a dit que Jessica Stebbins Bina l'avait présenté incorrectement devant le jury. La juge a retenu l'objection.

    Brian Panish a demandé à Jean Seawright la raison pour laquelle les employeurs vérifient le crédit des employés potentiels. Jean Seawright: « Ils vérifient le crédit parce qu'ils ont peur que le stress financier puisse compromettre le jugement et le comportement éthique des personnes. »

    « Plusieurs branches de notre gouvernement font des vérifications de crédit sur les employés pour s'assurer qu'ils ne sont pas à risque dans la prise de décisions contraires à l'éthique. » a dit Seawright . «La dette n'est pas du tout un problème en soi, c'est le non recouvrement de la dette qui les préoccupe . » a déclaré Jean Seawright. Brian Panish a demandé si Jean Seawright voyait quelque part dans cette affaire-ci que AEG live avait dit n’avoir pas vérifier de la solvabilité sur Murray parce que ce pourrait être discriminatoire. Jean Seawright : « je n’ai rien lu ou entendu dans ce sens. » Brian Panish a demandé si Jean Seawright pouvait se baser sur une enquête menée avec un petit pourcentage d'entreprises pour déterminer si la vérification de crédit devait être faite. Elle a répondu qu'elle ne se basait pas sur cette enquête pour déterminer la nécessité de la vérification des crédits dans le domaine de la santé. « Je crois que AEG Live a embauché le Dr. Murray. » a déclaré Jean Seawright . L’avocat de la défense a fait une objection que la juge a retenue. La juge a réagi : « Ce n'est pas votre devoir ni votre responsabilité de dire qui a embauché le Dr Murray. Ce n'est pas aux experts de déterminer cela. » Jean Seawright a déclaré que la demande initiale de 5 millions de dollars par le Dr Murray a soulevé des questions dans son esprit et ainsi que la raison pour laquelle il demandait autant. Brian Panish lui a demandé ce qu'elle aurait dit ou conseillé si, en 2009, AEG Live avait été son client et avait voulu embaucher le Dr Murray. Jean Seawright: « J'aurais dit « absolument pas », en raison des risques liés à la position et le potentiel de conflits d'intérêts. » « Et ils avaient insisté, j'aurais recommandé un processus de vérification complète, du crédit et des antécédents. », a déclaré Jean Seawright.

    Jessica Stebbins Bina a repris l’interrogatoire du témoin. Elle lui a demandé si elle était au courant des inquiétudes des législateurs en 2009 à propos de l’utilisation indue des vérifications de crédit. Elle a dit ne pas être au courant.

    Brian Panish a repris l’interrogatoire du témoin : « L’EEOC vérifiait-il le crédit des personnes? » Jean Seawright : « j’ai cru comprendre que oui. » « La détresse financière peut influer sur la capacité à prendre des décisions éthiques, c'est la raison pour laquelle EEOC l’a fait. » a déclaré Jean Seawright. Brian Panish a demandé si Jean Seawright recommanderait la vérification des antécédents pour un travail à haut risque et sensible à la sécurité ? « Je le ferais » a-t-elle répondu. Jean Seawright a dit qu’AEG live n'avait pas fait de vérification sur le Dr Murray. Brian Panish: « À votre avis, AEG live a agi de façon inappropriée en ne le faisant pas? » Jean Seawright: « Oui »

    Jean Seawright a été libérée mais peut être rappelée au cours du procès si nécessaire.

    Ensuite les plaignants ont appelé le témoin suivant, le Dr Sidney Schnoll. C’est Michael Koskoff, l’avocat des Jackson, qui fait l'examen direct.

    Le Dr. Sidney Schnoll réside dans le Connecticut, il est né dans le New Jersey. Il a été diplômé de l’école de médecine en 1967. Il a décrit sa vaste expérience. C’est un spécialiste de la médecine des addictions, et un spécialiste de la gestion de la douleur. Il pratique depuis le début des années 1970, mais est conseiller depuis 2001 environ. La médecine des addictions est l'étude des problèmes de toxicomanie.» a déclaré le Dr Schnoll. «C'est un domaine très vaste. » a-t-il ajouté. Le Dr. Sidney Schnoll a examiné les dossiers médicaux, les dépositions et les retranscriptions dans cette affaire.

    Il a également fait une déposition. Le Dr Sidney Schnoll a permis de développer des programmes de gestion des risques pour les sociétés pharmaceutiques. C'est une façon de comprendre les problèmes d'abus de drogue. Il a expliqué que c'était le premier cas depuis environ 15 ans où il témoignait comme conseiller. Sidney Schnoll a consulté pour la NFL Players Association, les Cubs de Chicago et les Bulls et écrit environ 40 chapitres de manuels de cours dans sa carrière. Il a également fourni des soins médicaux à des concerts pour des groupes tels que les Rolling Stones et Fleetwood Mac. Le Dr Schnoll a consulté pour les Clubs de Chicago à partir de 1982. Il a raconté que la première fois qu'il était entré dans la salle d’entraînement, il avait été immédiatement inquiet. Le Dr Schnoll a dit que sur un des comptoirs dans les vestiaires du Club, il y avait une bouteille d'amphétamines que les joueurs avaient appelés « greenies » ( « les vert »). « Les pilules d'amphétamines étaient vertes, d'où le pseudo donné par les joueurs. » a dit le Dr Scholl. Il avait également noté qu'il y avait un distributeur de bière dans le vestiaire. Il avait dit au Club que deux articles étaient inappropriés, et ils avaient accepté. Il avait institué un contrôle des médicaments et un programme de dépistage. Le Dr Schnoll a dit que le programme qu'il avait développé de pharmacovigilance des Clubs était devenu un modèle de la Ligue majeure de Baseball à l'époque. Dr Sidney Schnoll : « La dépendance aux médicaments est l'effet pharmacologique du médicament. » « Vous le prenez sans interruption et puis vous l'arrêtez soudainement, vous entrez dans une phase de retrait. Si vous continuez à le prendre, vous développez une tolérance. » a expliqué le Dr Schnoll. « La tolérance, c’est quand il y a un besoin de prendre plus de médicaments pour qu’ils fassent de l’effet. » a expliqué le Dr Schnoll. Dr. Schnoll: « Lorsque vous prenez certains médicaments et que vous arrêtez soudainement vous allez dans le syndrome de sevrage, qui est généralement l'effet inverse du médicament. » Michael Koskoff : « Les personnes qui prennent un traitement approprié peuvent-ils devenir dépendants au médicament? » Dr. Schnoll: « Oui , mais si le patient a un traitement correctement prescrit et surveillé, ils peuvent avoir une vie normale. » a dit le Dr Schnoll. Michael Koskoff : « L’arrêt des médicaments peut-il parfois être difficile, même pour des personnes non dépendantes ? » Dr. Schnoll : « Oui ». Dr. Schnoll: « La toxicomanie est une maladie chronique qui se caractérise par un manque, un usage compulsif d'un médicament que la personne continue de prendre malgré la preuve d’un préjudice. » « Le facteur primaire est généralement génétique. » a dit le Dr Schnoll au sujet des personnes avec des problèmes de dépendances. Dr Schnoll : « Une personne présente un comportement d’addiction à la drogue, une autre cherchera à obtenir le médicament pour traiter l'affection sous-jacente. »

    Dr Schnoll a dit il y a une différence entre être accro et être dépendant de la drogue. Les personnes dépendantes cherchent les médicaments, les toxicomanes veulent se défoncer. Pour déterminer si un patient est dépendant ou a une addiction, le Dr Schnoll a dit qu'il était nécessaire d'examiner le comportement de cette personne pendant l'utilisation du médicament. Habituellement le médecin utilise une échelle de la douleur notée de 0 à 10. On peut alors ajuster la quantité du médicament pour donner ce qui est suffisant pour traiter leur douleur. (le médecin demande en général de situer la douleur entre 0 et 10 sur l’échelle) Ensuite le Dr Schnoll a raconté une anecdote d'un patient : Il a traité une femme qui avait des maux de tête graves et n'arrêtait pas de demander à ses médecins de plus en plus de médicaments contre la douleur. Il dit à la femme de tenir un journal de la douleur et a dit de noter ses routines quotidiennes, et quand elle avait des maux de tête et de ce qu'elle faisait à ce moment-là. Le problème est apparu quand le docteur avait examiné le journal de la douleur de la femme. La femme avait toujours ses maux de tête environ à 4 heures et ce chaque jour, excepté les week-ends. Elle ne prenait pas de déjeuner au travail. Elle ne l'a pas cru au début, quand il a dit qu'elle avait besoin de déjeuner, il lui a fait un test de glycémie qui allait dans ce sens (contrôle du taux sucre dans le sang) pour étayer sa théorie. « La solution de ses maux de tête était tout simplement qu’elle devait manger 3 repas par jour.» a déclaré Schnoll. «Elle n'a pas eu besoin de médicament par la suite. »

    L’audience a été ajournée et Dr Schnoll reviendra témoigner toute la journée de demain.

    Jeudi et vendredi il n’y aura pas d’audience.

    Sources : Anthony McCartney et ABC7 Court News.

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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