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    TMZ aurai appris que Blanket Jackson, le dernier fils du Roi De La Pop aurait subit une intervention sous anesthésie en 2006, avec du Propofol. En effet le Dr Mark Tadrissi, dentiste dans le Nevada, a réalisé une procédure médical sur le jeune Blanket pendant 2 heures sous Propofol. TMZ a obtenu des documents de la commission d’examen dentaire du Nevada, dans lesquels le dentiste aurait dit à Michael Jackson qu’il ne pouvait opérer son fils sous anesthésie puisqu’il n’a pas le permis nécessaire pour un tel acte. Selon l’enquêteur, Michael aurait insister au près du dentiste pour que son fils soit anesthésier durant cette acte, et donc Michael a demandé à avoir un véritable anesthésiste lors de ce traitement au coté de son fils. ( ensuite il y a toute une histoire juridique comme quoi ce traitement n’a pas était signalé, dans la version final du rapport seul le traitement de Michael était mentionné ).

    Vrai ou faux ? D’habitude TMZ diffuse les documents, et ici rien, alors intox ? Est ce que TMZ essaye de créer des polémiques après les audiences préliminaires ? Si cette histoire est vrai, ceci est légal puisque lors de l’exécution de certain acte médicaux ( même pour les dentistes ) des anesthésies peuvent être réalisées puisqu’un enfant, de plus jeune, peut très vite avoir peur et commencer à bouger lors d’acte médicaux de ce genre, et bien sur une personne approprié, l’anesthésiste était présent.


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    Stevie Wonder était le mois dernier l'invité de la radio américaine KIIS-FM. A cette occasion, il a pu s'exprimer au sujet de Michael Jackson et de l'album "MICHAEL".

    Stevie Wonder est en train de jouer et de chanter dans le studio, discutant avec le DJ Ryan Seacrest, qui lui demande de lui jouer sur scène un air de vacances. Stevie lui répond :

    SW: Je le ferai, mais rends moi un service, nous pouvons en parler… mais je viens de télécharger le nouvel album de Michael Jackson…

    RS: Alors, tu l’aimes bien ?

    SW: Carrément ! je l’aime beaucoup ! Et j’aime la chanson n°4, sans aucun doute.

    RS: The Way You Love Me?

    SW: Ouais, je pense que vous devriez tous la jouer, vraiment. La raison, entre autres, pour laquelle je parle de cette chanson, c’est que nous savons tous que lorsqu’il est mort il y a eu tellement de monde à travers le Monde qui l’aimaient tellement… mais tellement d’autres aussi qui se la sont ramenés à raconter tant de stupidités ! Certains de ceux là prétendaient avoir été son ami, mais dès qu’il est mort, il ont commencé à raconter tant de bêtises en racontant des trucs comme « vous savez… » et ce genre de bétises… Et ça m’a vraiment gêné. Ça m’a tellement gêné que c’est la raison pour laquelle je ne voulais donner aucune interview, parce que je ne voulais pas faire partie de ce cirque.

    Mais je voulais faire partie de … tu sais quoi ? Lui, comme Jonn Lennon, comme beaucoup de personnes que nous avons perdues, il était une vraie bénédiction pour notre Planète. Et je pense qu’une des façons de lui prouver à lui, à sa mère, combien nous aimions la bénédiction qu’était sa vie est de juste continuer à faire vivre et rendre fort l’héritage de cet Homme. Parce que l’amour est bien plus fort que la haine, et ça devrait toujours être ainsi. Donc j’ai beaucoup aimé cette chanson pour ça.

    RS: Laisse-moi te demander quelque chose: Will i am – qui sera dans le show de demain – a été très bavard sur cet album, disant haut et fort qu’il ne devait pas sortir, qu’il était en colère, et d’autres aussi l’ont dit. Mais toi, tu n’es pas du tout d’accord avec ça…

    SW: Ce que je pense, c’est qu’évidemment nous voulons savoir ce que l’artiste pensait, et nous avons déjà eu des chansons d’artistes qui sont sorties juste après leur décès, et c’est comme ça, c’est tout. Si tout est bien préparé avant ta mort, si tu fais en sorte que tout est en ordre si tu devais mourir, soit tes chansons sortiront comme tu les avais approuvées et réalisées par quelqu’un, soit elles n’existeront pas. De toute façon, tu ne pourras pas faire plus que ce que tu as fait jusqu’au jour où tu meurs. Donc je pense que les gens aiment Michael Jackson, et ils veulent connaître les toutes toutes dernières choses qu’il a faites…

    Enfin j’espère, et pour moi, ça ressemble plus -- bien plus -- à lui que non.

    Et je pense aussi que nous avons chacun notre propre opinion, pas vrai ? Tu sais quoi ? Chacun pense ce qu’il veut. On ne peut pas empêcher ça. Will est un mec bien, et c’est ce qu’il ressent.

    Tout ce que je sais moi c’est que j’aime cette chanson. J’ADORE cette chanson ! Je l’adore vraiment, elle me donne l’impression qu’il est là. C’est l’esprit avec lequel j’aime me rappeler de sa voix… une de ses nombreuses façons de chanter… évidemment car il avait des façons très différentes de chanter.

    Donc je ne regarde que le positif. Si ça peut faire du bien à quelqu’un, je parle d’amour, si ça peut faire du bien, de parler de choses qui pourraient empêcher ceux qui voudraient se suicider, d’écouter quelque chose de si positif, ça ne peut que les inspirer à vivre bien mieux et plus intensément. Alors profitons-en. Ce que je veux dire, on nous offre la possibilité de ne pas le laisser mourir avec nous…

    RS: Voici la chanson dont il [SW] vient de parler – Michael Jackson (la chanson est jouée). C’était Michael Jackson, 4ème piste du nouvel album de Michael Jakcson. Stevie Wonder nous a demandé de la passer. Belle chanson !

    SW: (Stevie Wonder chantonne un court extrait) : Elle est belle, n’est-ce pas ?

    RS: Oui ! VRAIMENT belle !

    SW: (SW chante un autre court extrait) Dooo-wooooh-oooooh..."


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    L'album Latoya Jackson de 1980 vient d'être réédité en Angleterre et le sera également au Japon le 2 février prochain. Pour mémoire, Michael Jackson y avait produit le titre "Night Time Lover" qu'il avait co-écrit avec sa soeur Latoya. Le Roi de la Pop y faisait également les choeurs tout comme les arrangements avec Larry Farrow.

    Jeff Porcaro est également présent sur cette chanson pour les Drums. On retrouve sur cet album les participations de personnes connues dans l'entourage de Michael Jackson à savoir Paulinho Da Costa aux percussions, Paul Jackson Jr. à la guitare, ou encore Stevie Wonder à l'harmonica. L'album est produit par Joseph Jackson et Janet est présente dans les handclaps ainsi que sur la chanson "Lovely Is She" qu'elle a co-écrite avec sa soeur Latoya.

    Latoya qui avait fait à l'époque cette dédication sur l'album: "My special thanks to Michael Jackson for finding the time in your busy schedule... you're the greatest... I Love You."


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  • JANET fait la couverture de UPSCAPE ce mois ci

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  • Rappel : Conrad R. Murray, 57 ans, qui était le médecin de Michael Jackson au moment de sa mort, fait face à la justice qui l'accuse d'homicide involontaire. Les audiences préliminaires ont débuté le 4 janvier ; elles visent à déterminer si un procès est nécessaire. 20 témoins se sont déjà présentés à la barre au cours des cinq premiers jours (l'accusation envisage d'en appeler entre 20 et 30, selon les déclarations faites par le procureur adjoint David Walgren dans sa plaidoirie d'ouverture). Le Conseil de l'Ordre californien suit attentivement les procédures et compte réclamer la suspension immédiate de la licence médicale du Dr Murray si le juge Pastor statue en faveur d'un procès au terme de l'audience préliminaire.

    18h50 (heure française), 9h50 (heure locale) - Pour le moment, aucune information en provenance des Etats-Unis n'est disponible. L'audience du jour devait débuter à 9h15 mais elle a pris un peu de retard. Comme à son habitude, la famille Jackson s'est déplacée au tribunal.

    10h25 (heure locale) - Un médecin travaillant pour le bureau du coroner de Los Angeles, Christopher Rogers, a témoigné à la barre ce matin. Il a, au cours de sa carrière, réalisé plusieurs milliers d'autopsies, dont celle de Michael Jackson le 26 juin 2009. Notez que le témoignage qui suit peut s'avérer difficile à lire pour les personnes sensibles.

    Selon lui, Michael Jackson était en bonne santé pour son âge, hormis une maladie de peau (le vitiligo), un léger problème de prostate, de l'arthrite, un polype au côlon et une inflammation pulmonaire. Il ne présentait aucune maladie ou malformation susceptible de justifier sa mort. Rogers a confirmé le poids et la taille qui avaient circulé dans les médias (61.7 kg pour 1.75 m) et a expliqué que cela correspondait à un poids normal en termes d'IMC (indice de masse corporelle). Il a toutefois reconnu que l'artiste était mince.

    Le Dr Rogers a ouvertement déclaré que Michael Jackson avait reçu des soins de qualité insuffisante. Comme d'autres avant lui, il a en effet souligné que le propofol n'était en aucun cas adapté au traitement de l'insomnie et que le Dr Murray n'aurait jamais dû quitter le chevet de son patient en le laissant sous anesthésie car l'usage de propofol entraînait fréquemment, entre autres, des troubles de la respiration pouvant nécessiter une intubation. Ces manquements à certaines règles élémentaires de sécurité justifient le fait d'avoir considéré le décès comme un homicide. 

    Rogers a rappelé les données figurant dans le rapport d'autopsie (décès causé par une overdose de propofol en association avec d'autres benzodiazépines) et a conclu qu'il n'était pas envisageable, de son point de vue, que Michael Jackson se soit auto-injecté le propofol.

    La défense de Conrad Murray a ensuite pris la parole pour un contre-interrogatoire. A cette occasion, J. Michael Flanagan a demandé au médecin d'expliquer comment le propofol avait pu se retrouver dans le sang présent au niveau du coeur. Rogers a répondu que dans ce cas précis, la substance était passée par voie intraveineuse. Flanagan lui a demandé d'être plus général. Rogers a alors expliqué qu'outre la voie intraveineuse, cela pouvait arriver lors d'une prise d'un médicament par voie orale. Un peu plus tard, l'avocat de Murray a donc tenté d'approfondir cet aspect en questionnant Rogers sur la manière dont il avait procédé pour extraire le contenu de l'estomac et lui a demandé ce que contenait justement l'estomac (sang, jus de fruit, quel fruit en particulier, etc). Le témoin a commencé par expliquer que la présence du propofol dans l'estomac pouvait se justifier par deux hypothèses : par des saignements à l'intérieur de l'estomac ou par transmission depuis un organe adjacent.

    Flanagan a alors testé l'une de ses hypothèses de travail, en demandant si Michael Jackson aurait pu ingérer le propofol par voie orale. Le praticien a répondu que ça ne correspondait pas à un mode d'administration possible du produit, qui n'est utilisé qu'en intraveineuse. Il a cependant reconnu que si un patient buvait du propofol, cela pouvait expliquer la présence de la substance dans l'estomac. Le contenu gastrique étant relativement peu important dans le cas de Michael Jackson, Rogers a expliqué que s'il avait réellement consommé l'anesthésique par voie orale, il en aurait ingéré une toute petite quantité. Le propofol déclenchant des brûlures, cela aurait (selon la défense de Murray) poussé l'artiste à ingérer ensuite de la lidocaïne (qu'il surnommait "l'anti-brûlure"). "Je ne pense pas que le contenu gastrique appuie cette théorie", a déclaré le témoin.

    Selon Rogers, il est impossible que Michael Jackson n'ait reçu que 25 mg de Propofol. Si tel avait été le cas, le sommeil artificiel ainsi induit n'aurait pas dépassé 3 à 5 minutes (on comprend ici la stratégie déployée par la défense : si Murray n'avait injecté que 25 mg, Michael Jackson aurait tout à fait pu se réveiller pendant que le médecin s'était absenté pour aller aux toilettes, puisque Murray a reconnu y être allé ; la défense suggère donc que Murray dit vrai, qu'il a injecté 25 mg de Propofol, que Michael Jackson s'est spontanément réveillé et a ingéré une dose mortelle). Christopher Rogers a reconnu qu'il n'existait pas d'études (ce qui n'est guère surprenant !) concernant l'efficacité du propofol en cas d'ingestion et qu'il n'était pas en mesure de savoir ce qui se serait alors passé (digestion du produit, absorption sanguine, etc).

    Cependant, le médecin a asséné un coup important à la théorie de la défense en décrétant que même si Michael Jackson avait ingéré du propofol, il considérerait tout de même le décès comme un homicide étant donné les soins pratiqués par Murray : à commencer par la présence du propofol. "Le simple fait qu'il y ait du propofol ici", a expliqué Rogers, "ne correspond pas au contexte acceptable pour administrer cette substance", avant d'ajouter : "[Conrad Murray] n'était pas préparé à faire face à des effets indésirables". Le médecin a par ailleurs précisé que "Les choses pouvaient dégénérer très vite" quand un patient était placé sous anesthésie.

    11h00 (heure locale) - Reprise des débats du matin.

    12h30 (heure locale) - En deuxième partie de matinée, l'anesthésiste Richard Ruffalo, expert en pharmacologie, s'est à son tour présenté à la barre. Il intervient régulièrement pour aider le Conseil de l'Ordre des Médecins dans son enquête lorsqu'un praticien est accusé d'avoir fourni des soins insuffisants et a été sollicité comme consultant dans l'affaire Murray/Jackson. Il s'est vu remettre plusieurs centaines de pages de documents (documents médicaux, déclarations des praticiens ayant traité Michael Jackson à l'hôpital, etc) à partir desquels il a rédigé un rapport. Ruffalo a précisé qu'il n'avait pas été informé des conclusions rendues par l'anesthésiste auquel le Bureau du Coroner a fait appel dans le cadre de la rédaction du rapport d'autopsie, si bien que son propre rapport était indépendant.

    Selon lui, le taux de propofol auquel il convient de s'intéresser est celui qui a été identifié dans l'échantillon prélevé à l'hôpital car il est le plus proche du taux réel que Michael Jackson avait dans le sang au moment de sa mort. Il faut s'attendre à ce que ce taux soit d'ailleurs inférieur au taux péri-mortem, dans la mesure où la réanimation a conduit l'hôpital à injecter d'autres substances en intraveineuse qui ont dû faire baisser le taux. D'après ses conclusions, Michael Jackson a reçu des doses bien supérieures à celles que le Dr Murray prétend avoir administrées.

    Par ailleurs, nouveau coup dur pour la défense : Richard Ruffalo a expliqué qu'un oxymètre de pouls n'était en aucun cas suffisant pour surveiller un patient placé sous anesthésie (Murray avait placé ce dispositif au doigt de Michael Jackson avant l'arrivée des secours). "Si vous arrêtez de respirer, il peut s'écouler une ou deux minutes avant que l'oxymètre ne signale que le taux d'oxygène a chuté". Il a expliqué qu'il fallait notamment surveiller la fonction respiratoire de manière beaucoup plus poussée, à plus forte raison lorsque le propofol est utilisé en association avec d'autres médicaments. Selon lui, il faut également que la personne administrant l'anesthésie soit formée à la réanimation avancée (intubation, défibrillation, désobstruction des voies respiratoires par différentes techniques, trachéotomie d'urgence, etc) et dispose d'antagonistes permettant de contrer les effets de certaines substances injectées (les antagonistes permettent, dans certains cas, de réanimer des patients victimes d'overdoses).

    13h00 (heure locale) - On savait déjà que l'accusation n'envisageait pas de faire témoigner les enfants de Michael Jackson lors de l'audience préliminaire mais les médias laissaient entendre que la défense aurait pu solliciter leur intervention à la barre. Une porte-parole de l'avocat de Conrad Murray Ed Chernoff a déclaré que ce n'était pas en projet : "Nous n'avons pas l'intention d'appeler les enfants lors de l'audience préliminaire. Nous n'avons pas encore de stratégie de défense ou de liste de témoins. C'est prématuré au stade de l'audience préliminaire. Quant au fait d'appeler les enfants de Michael Jackson à témoigner, je peux vous dire ceci : le Dr Murray aime et respecte Prince, Paris et Blanket et il aurait bien du mal à leur demander quoi que ce soit qui serait source de stress pour eux".

    13h20 (heure locale) - Reprise prévue des débats de l'après-midi.

    14h40 (heure locale) - Cet après-midi, l'interrogatoire direct de Richard Ruffalo par l'accusation a repris. L'anesthésiste a précisé quelques données supplémentaires : les concentrations constatées au terme des analyses sur le corps de Michael Jackson ne lui semblent pas cohérentes avec une ingestion de propofol et de lidocaïne. Il a également insisté sur le fait que le propofol ne pouvait pas servir pour traiter une insomnie, que les éléments présentés suggéraient des manquements considérables à la sécurité dans les soins prodigués au patient (manque de surveillance du patient, absence de matériel de réanimation, fait de ne pas avoir informé les secours de la nature des médicaments donnés au patient, de ne pas avoir immédiatement prévenu les secours, de ne pas avoir mis en place une ventilation artificielle grâce à un insufflateur, d'avoir pratiqué le massage cardiaque sur une surface molle, etc).

    "Quand on donne à un patient des médicaments comme ceux-là, qu'on a un patient dans un état qui s'apparente à une anesthésie, on doit faire preuve de vigilance et rester présent tout le temps. Si l'on quitte le chevet du patient, des choses peuvent se produire. Si on ne sait pas ce qu'a fait le patient, si on ne l'a pas remarqué, enregistré ou noté, quoi qu'il arrive on est responsable à 100% du patient", a précisé le témoin, qui a parlé de "déviance extrême par rapport aux normes de soin".

    Il a ajouté que même en plaçant une main dans le dos de Michael Jackson lorsqu'il effectuait le massage cardiaque, les actes du Dr Murray "étaient complètement inutiles" car la pression exercée sur la poitrine n'était pas suffisante. Il a ajouté que cette technique n'était utilisée qu'en réanimation néonatale. Il a également ajouté que selon lui, le fait que Murray affirme avoir été incapable de déplacer seul l'artiste sur le sol ne lui semblait pas défendable : il a expliqué qu'il suffisait de protéger la tête du patient et de le faire doucement glisser par terre, ajoutant que "même si le patient souffrait d'une obésité morbide, on pourrait y parvenir seul".

    J. Michael Flanagan a ensuite pris la parole pour un contre-interrogatoire encore une fois centré sur le contenu de l'estomac de Michael Jackson. Lors de cette intervention, Ruffalo a reconnu avoir fait une erreur dans le calcul des concentrations de propofol présentes dans l'estomac ; il a également noté que Conrad Murray semblait savoir que Michael Jackson avait un problème d'addiction au propofol, puisqu'il avait déclaré à la police avoir voulu le "sevrer". Dans ce cas, a-t-il expliqué, cela faisait une raison de plus de ne pas le laisser seul pour éviter tout risque d'auto-injection, risque qui aurait dû être anticipé par tout médecin se sachant confronté à un patient dépendant.

    Au terme de ce témoignage, l'accusation a annoncé qu'elle avait terminé de présenter son dossier.

    15h45 (heure locale) - L'information vient de tomber. Conrad Murray fera face à un procès.

    La défense n'a pas souhaité présenter de témoins. Au cours des plaidoiries de clôture, l'avocat de Conrad Murray, Joseph Low IV, a réclamé, comme il est d'usage de le faire, un non-lieu, en affirmant que l'accusation n'avait pas clairement démontré que le médecin était à l'origine de la mort de Michael Jackson et que son état de santé était susceptible d'avoir contribué à sa disparition prématurée. David Walgren, procureur adjoint défendant la cause de l'artiste, a répliqué en disant : "Par opposition au commentaire de M. Low, permettez-moi juste de dire que pour Michael Jackson, ce n'était pas l'heure de partir. A cause des actes du Dr Murray, les enfants de Michael sont orphelins de père". Puis il a ajouté : "Si Michael Jackson n'est plus là aujourd'hui, c'est à cause de l'incompétence, des actes imprudents et de la négligence du Dr Murray".

    Le juge a refusé le non-lieu et déclaré qu'il y avait des "raisons suffisantes" de penser que Conrad Murray était responsable de la mort de Michael Jackson. Le cardiologue devra donc répondre de ses actes devant la justice.

    Un représentant du Conseil de l'Ordre est intervenu en fin d'audience pour réclamer que l'accusé soit privé du droit d'exercer en Californie. Il a rappelé les négligences dont Conrad Murray a fait preuve et a affirmé que s'il continuait à exercer, il représentait un danger trop important pour ses futurs patients. Chernoff a répliqué que Conrad Murray n'avait jamais reçu de plainte contre lui (avant celle-ci) au cours de sa carrière et qu'il ne pratiquait plus la médecine en Californie depuis 2009. L'accusation a repris la parole en décrétant que certes, Murray n'avait jamais fait l'objet d'aucune plainte... mais que c'était déjà le cas au moment de la mort de Michael Jackson, ce qui n'a pas empêché le drame de se produire.

    Le juge a statué en faveur de l'interdiction d'exercer en Californie. Conrad Murray a 24h pour avertir le Conseil de l'Ordre des deux autres Etats où il est autorisé à pratiquer la médecine (Nevada et Texas) de cette décision. Elle a été prise comme une condition à sa liberté sous caution (autrement dit, c'est parce que Conrad Murray reste en liberté en attendant son procès que cette mesure préventive a été prise, afin qu'il ne mette pas en danger la vie de ses patients potentiels tant qu'il n'a pas été jugé).

    La prochaine audience dans cette affaire aura lieu le 25 janvier à 8h30. Il s'agirait de l'inculpation formelle de Conrad Murray ("indictment", lire notre article ici : Comprendre la justice américaine : civil, pénal et déroulement des procédures).

    16h35 (heure locale) - La famille Jackson a quitté le tribunal discrètement sans s'exprimer devant les caméras.

    17h20 (heure locale) - Ed Chernoff, l'un des avocats du Dr Murray, a fait diffuser le communiqué suivant : "Nous sommes déçus mais pas surpris. Nous savions que nous serions confrontés à un procès et c'est à cela que nous allons aboutir".

     

    Source : Elusive Shadow


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