• [PROCES] JACKSONS VS AEG : MERCREDI 03 JUILLET 2013

    [PROCES] JACKSONS VS AEG : JEUDI 03 JUILLET 2013

    Katherine Jackson et Trent Jackson sont au tribunal aujourd'hui.

    Retour du Dr. Sidney Schnoll à la barre des témoins aujourd’hui.

    Dr. Sidney Schnoll est un expert des dépendances et du traitement de la douleur. Le Dr Schnoll est interrogé par l'avocat des plaignants, Michael Koskoff.

    Il a commencé par discuter des médicaments de la douleur, des solutions pour la dépendance et aussi de l'histoire médicale de Michael Jackson. Le Dr Schnoll a dit qu’en fonction de son examen des dossiers médicaux, il n’avait vu aucune preuve que Michael Jackson était dépendant aux médicaments sous ordonnance. Il a examiné les dossiers médicaux qui remontent jusqu'à 1997 au moins, y compris les dossiers dentaires et ceux du Dr Arnold Klein. Les dossiers montrent que Jackson avait reçu du propofol pour des soins dentaires qui remontent à 1997.. « Debbie Rowe n’a pas été très claire, donc on ne sait pas si Michael Jackson avait reçu du Propofol pendant la tournée « Dangerous » en 1997. » a dit le Dr Schnoll. Il a déclaré que Debbie Rowe avait utilisé deux noms différents pour les médicaments qu'elle avait vus prendre Michael Jackson en 1993. Donc, il n’est pas clair que le Propofol ait été utilisé. Le Dr Schnoll a expliqué qu’en fonction de la documentation en sa possession, il avait vu que Michael Jackson avait reçus du Propofol dans de bonne condition, c'est-à-dire dans un milieu hospitalier, jusqu’au Dr Murray. Le médecin a également abordé l'utilisation du Demerol, disant qu'il n'y avait aucun signe que Michael Jackson ait reçu le médicament entre 2003 et 2008. Le DrSchnoll a dit que même si Michael Jackson était dépendant aux médicaments, avec un traitement approprié il aurait pu vivre une vie longue et saine. Michael Koskoff, l’avocat de Katherine, a demandé au Dr Schnoll ce qui arrivait si on arrêtait de donner du Demerol à quelqu’un soudainement. Dr. Schnoll: « C’est comme tomber d'une falaise, vous ne voulez pas que cela se produise.» La méthadone est un médicament de la famille des opiacés, donné pour traiter la douleur mais aussi en cas de dépendance aux opiacés ( médicament de substitution).

    Le Dr Schnoll a expliqué comment le médicament fonctionne. Le facteur le plus important pour déterminer si la personne doit arrêter un médicament est de connaître le problème sous-jacent. Michael Koskoff: « Que faire si une personne souffre d'arthrose chronique? » Dr. Schnoll : « Il peut devoir prendre des médicaments toute sa vie. » « Si une personne a un problème sous-jacent , elle peut devoir prendre des opiacés et aller mieux , il n’y a aucun problème avec le médicament » a jouté le Dr Schnoll. Michael Koskoff : « Y a-t-il des personnes célèbres qui ont été dépendants aux opiacés ? » Dr. Schnoll : « Le président John F. Kennedy (le juge lui a demandé pourquoi?) Maux de dos.» Le docteur Schnoll a dit que la dépendance peut aussi être traitée par des médecins compétents et convenables. Michael Koskoff: « Si une personne est traitée dans le cadre des bonnes pratiques médicales, cette personne peut-elle aussi devenir dépendante ? » Le Dr Schnoll: « Si elles sont sous traitement par opiacés sur une longue durée, elles vont devenir dépendantes. Les opiacés sont les médicaments les plus couramment prescrits aux États-Unis. » « Certains patients deviennent dépendants, mais un fort pourcentage non. » a ajouté le Dr Schnoll. « Les chiffres indiquent que 10 à 12% deviennent dépendants, c’est le même pourcentage de gens qui deviennent dépendants à l'alcool. » Dr Schnoll a expliqué que le seuil de la douleur, c’est le niveau auquel une personne sent un inconfort. Cela peut être très variable. « Les opiacées sont les plus populaires parce qu'ils agissent bien. » a déclaré le Dr Schnoll. « La douleur est la plainte la plus fréquente que l’on retrouve dans un cabinet médicale.» (C’est la première raison de consultation chez un médecin). Michael Koskoff : « Aucune preuve ou témoin que Michael Jackson ait utilisé le Demerol en dehors du milieu médical? » Dr. Schnoll: « Non ». Koskoff : « Y avait-il une période où Michael Jackson a employé du Demerol en lien avec les traitements du cuir chevelu ? » Dr. Schnoll : « Oui » Dr Schnoll a dit qu'il avait examiné les dossiers médicaux et que le Dr Farshian avait implanté un patch dans abdomen de Michael Jackson. « Le patch avait été mis pour le traitement de la dépendance au Demerol au début des années 2000. Le médicament pouvait bloquer l'effet de l'opiacé.» a dit le Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a dit qu’il s’était basé sur les dossiers médicaux des 16 dernières années de la vie de Michael Jackson. Il pouvait avoir le Demerol gratuitement pendant 13 ans et 1/2. (Probablement remboursés par les assurances suite à son accident de Pepsi). Michael Koskoff a demandé si c'était compatible avec une personne dépendante. Dr Schnoll répondu que non.

    Michael Koskoff a demandé si le Dr Schnoll avait lu le témoignage du Dr Earley qui dit que Michael Jackson était un toxicomane et qu'il allait mourir tôt. Michael Koskoff : « Êtes-vous d'accord avec cette opinion ? » Dr Schnoll : « non ». Dr. Schnoll a dit n’avoir vu aucune preuve que Michael Jackson avait utilisé des drogues récréatives ou s’était injecté de la drogue en l'absence d'un médecin. L'expert a dit avoir vu des preuves que Michael Jackson avait peur des aiguilles et qu’il n'avait pas pris plus de médicaments que nécessaires prescrits par les médecins. Dr. Schnoll a parlé de la chirurgie utilisée pour Michael Jackson pour réparer les dommages à son cuir chevelu. Michael Koskoff : Pendant la tournée « Dangerous » , Michael Jackson obtenait des opiacés selon Dr. Finkelstein ? » Dr. Schnoll : « Oui » Dr Schnoll : « je ne sais pas si Michael Jackson était dépendant. Je n'ai pas vu d’information qui me permettent de faire un diagnostic de dépendance. » Michael Koskoff: « Y a-t-il eu un moment où Michael Jackson a pris des benzodiazépines*? » Dr. Schnoll: « Oui »

    *NB : Classe de médicaments ayant en commun une action contre l'anxiété et les convulsions, une action de relaxation musculaire et d'induction du sommeil. Une prise régulière de ces médicaments induit un risque de dépendance et une altération de la mémoire.

    Dr Schnoll a dit qu’il avait été prescrit à Michael Jackson du Midazolam (benzodiazépines) et du Versed (c’est aussi un benzodiazépine) qui sont couramment utilisés pour les interventions chirurgicales de courte durée, des soins dentaires.

    Michael Koskoff: « Les a-t-il utilisés pour le sommeil? » Dr. Schnoll: « Oui » Michael Koskoff: : « Est-ce approprié? » Dr. Schnoll: « Oui » Michael Koskoff: « Michael Jackson avait-il un problème de sommeil? » Dr. Schnoll: « Oui »

    Le Dr. Schnoll a soigné des patients dépendants au Propofol. C’étaient des prestataires de soins de santé, personne ne leur avait administré le Propofol. « En règle générale, ils le volent en salle d'opération ou à l'unité de soins intensifs ou se l'injecte à la maison ou dans une salle de bain. » a expliqué le Dr Schnoll. Le Dr. Schnoll a déclaré qu’après l'arrêt de la perfusion de Propofol, l'effet se dissipe rapidement. Le Propofol est l'anesthésique le plus populaire dans le monde, a dit le Dr Schnoll. Le Propofol est le terme générique. Michael Koskoff a montré une chronologie et a demandé s'il y avait quelque chose dans les dossiers qui dit que Michael Jackson avait reçu du Propofol pendant la tournée de 1994. Dr. Schnoll a témoigné que Debbie Rowe avait dit que oui, mais qu’elle n'était pas sûre si c'était Propofol ou du Fentanyle.( composée des patchs d’antidouleur à base d’opiacé, les plus connus sont le Durogesic et Transtec). Le Dr Schnoll pense que Debbie Rowe n’a pas de licence d’infirmière.

    NB : Le fentanyl appartient à la classe de médicaments appelés opioïdes. On utilise le fentanyl pour traiter les douleurs persistantes chroniques (à long terme) d'intensité modérée à importante pour les personnes qui ont besoin d'un soulagement constant de la douleur et qui prennent d'autres médicaments opioïdes (narcotiques). Il agit sur le cerveau pour augmenter la tolérance à la douleur.

    Michael Koskoff : « Quel type de spécialiste y avait-il lors la tournée de Michael Jackson ? » Dr. Schnoll : « Il était anesthésiste. » Entre 1994 et 1996, le Dr. Schnoll n’a vu aucune preuve d’utilisation de Propofol par Michael Jackson en aucune circonstance. Le médicament avait été utilisé pour des interventions dentaires et des soins cosmétiques, a dit le Dr Schnoll, ajoutant que c’était approprié pour cela.

    « Le Dr Murray a utilisé le propofol pour faire dormir », a dit le Dr Schnoll. « C’était inapproprié. » « De plus, le Dr Murray n’était pas un anesthésiste. » a-t-il ajouté.

    Michael Koskoff a demandé s'il y avait des preuves que Michael Jackson était accro ou dépendant du Propofol avant Dr Murray. Dr. Schnoll a dit non. le Dr. Schnoll a dit que le Propofol n'était pas approprié pour traiter l'insomnie, même si Michael Jackson l’avait suggéré. Le Dr. Schnoll a parlé du Dr. Klein qui donnait des doses de 100mg de Demerol à Michael Jackson en 2008. Et que c’était toujours la même dose qu’il donnait. Ensuite la dose avait augmenté en janvier 2009. Le Dr Schnoll a dit que si une personne était dépendante du Demerol, qu’il s'arrête d’en prendre, puis en reprend, la tolérance est créée. Michael Koskoff : « Y a-t-il dans un dossier de Michael Jackson quelque chose qui démontre qu’il obtenait du Demerol d'un autre docteur ? » Dr. Schnoll : « Non » « La toute dernière injection de Demerol que Michael Jackson a reçue du Dr Klein date du 22 juin, c’était une dose de 100 mg dose selon les dossiers. », a témoigné le Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a dit qu'il n'y avait aucune trace de drogue dans le corps de Michael Jackson au moment de sa mort. Il a également dit que ce médicament n'aurait pas eu d'effet sur Michael Jackson le 25 juin. Michael Koskoff: « Est-ce que le Demerol fait dormir? » Dr. Schnoll: « Lorsque vous en prenez, vous pourriez être somnolent. » « Si vous êtes dépendant, vous pourriez avoir quelques insomnies si vous arrêtez d’en prendre. » a témoigné le Dr Schnoll.

    Parfois les prescriptions sont faites sous le nom d'autres personnes (ou faux non), a dit le Dr Schnoll, parce que les célébrités ne veulent pas qu’on voit leurs nom dans les dossiers Le Dr Schnoll a raconté qu’une fois Frank Sinatra était allé à l'hôpital, il s’était effondré sur la scène. L'ordinateur de l'hôpital s’est vite trouvé surchargé avec des gens qui essaient d'obtenir des informations sur ce qui s'était passé avec Franck Sinatra.

    Michael Koskoff : « Le Dr Murray n'était-il pas compétent pour gérer la douleur de Michael Jackson ? » Dr Schnoll : « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff: « Le Dr Murray est-il compétent pour traiter les problèmes de dépendance aux médicaments de Michael Jackson ? » Dr. Schnoll: « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff : « le Dr Murray était-il compétent pour gérer les problèmes de sommeil de Michael Jackson ? » Dr Schnoll : « Il n'était pas compétent. » Michael Koskoff: « En supposant que AEG ait embauché le Dr Murray, était-il apte et compétent pour traiter les problèmes de douleur de Michael? » Dr. Schnoll: « Non, il ne l'était pas. » Dr. Schnoll: « Le Dr Murray était un cardiologue interventionniste, ce qui est un domaine hautement spécialisé. Il n'avait aucune expérience dans le traitement de la douleur. » « Ils passent des cathéters et regardent des cœurs, ce qui est totalement sans rapport avec la douleur.» a dit le Dr Schnoll à propos des cardiologues.

    Michael Koskoff a demandé si Michael Jackson aurait pu se sortir de la drogue, du Demerol et les benzodiazépines s’il avait été sous les soins d'un médecin compétent. Dr. Schnoll : « Si sa condition médicale sous-jacente, la douleur, l’insomnie avaient été convenablement traitées, alors que peut-être qu’il aurait pu sortir de sa dépendance. Le Dr. Schnoll a témoigné que Michael Jackson avait deux problèmes majeurs: la douleur et l'insomnie. « Si Michael Jackson avait eu quelqu'un de compétent pour le traitement de la douleur, il aurait pu être été soigné de manière appropriée. Michael Koskoff : « En supposant que Michael Jackson ait été dépendant, pensez-vous qu'un traitement approprié aurait été en mesure d'éliminer sa dépendance ? » Dr Schnoll : « Oui » Michael Koskoff: « Supposons que Michael Jackson ait été vraiment dépendant au Demerol en 2009, avez-vous une idée quant au pronostic de réussite d’un traitement? » Dr. Schnoll: « Il aurait pu être traité, il aurait pu être traité s'il avait eu les bonnes personnes. » « Avoir un soutien de la famille et de l'environnement est essentiel pour surmonter une dépendance. » a expliqué le Dr Schnoll. « L'autopsie a déclaré qu'il était dans un très, très bon état. » a dit Dr. Schnoll au jury sur Michael Jackson.

    Michael Koskoff : « Sur la base de la famille Jackson y avait-il des membres de la famille dépendants ? » Dr Schnoll : « Je n'ai aucune indication dans ce sens. »

    Le Dr Schnoll a convenu que Michael Jackson avait les moyens d'obtenir un traitement approprié contre la dépendance aux médicaments. Michael Koskoff: « En supposant qu'il n’ait pas été dépendant, mais qu’il ait eu des périodes de dépendance aux médicaments, cela aurait-il eu un impact sur son espérance de vie ? » Le Dr Schnoll « S’il avait été traité correctement, cela n’aurait eu aucune incidence sur son espérance de vie. » « Les toxicomanes peuvent mourir prématurément en raison d'une surdose, les infections sont très fréquentes, comme le HIV. » a dit le Dr Schnoll. Le Dr Schnoll : « Si Michael Jackson avait reçu un traitement approprié, il aurait eu une espérance de vie normale. »

    Keith Richards et les The Rolling Stones ont été sur scène pendant 50 ans. Keith Richards écrit quelque chose dans son autobiographie au sujet de sa toxicomanie. Le Dr. Schnoll a dit qu'il avait commencé à lire le livre de Richards, mais ne l’avait pas encore terminé. Le défense s’est opposée à ce que le Dr parle à ce sujet, disant que c’était basé sur une rumeur. (ouï-dire )

    Michael Koskoff a terminé d’interroger le témoin. C’est l’avocat d’AEG, Kathryn Cahan, qui fait le contre-interrogatoire du Dr Schnoll.

    Dr. Schnoll a créé le terme « Rock Doc», se référant aux médecins qui travaillent dans les concerts de rock n roll. Kathryn Cahan: « Pensez-vous que c'est éthique pour les médecins de partir en tournée? » Dr. Schnoll: « Cela dépend de ce qu'ils font quand ils partent en tournée avec les artistes. » « Je connais des gens qui ont travaillé lors de concerts. » a déclaré le Dr Schnoll. Parfois il avait été invité à traiter des interprètes, avait été engagé pour fournir des traitements médicaux à des fans ou des artistes.

    Le Dr Schnoll a dit que sa tâche principale consistait à traiter les amateurs de concert. Il était payé par les promoteurs.

    Kathryn Cahan : « Pensiez-vous que cela a créé un conflit d'intérêts ? » Dr Schnoll : « Tant que j’agissais sur un plan éthique, je ne pense pas. » Dr. Schnoll a dit avoir agi moralement à cet emploi. Il a travaillé pour des concerts de rock dans les années 70. Kathryn Cahan a demandé si Dr Schnoll avait pris des étudiants en médecine pour l'aider. Il a dit que oui. L’avocat d’AEG live lui a demandé s’il avait vérifié leur antécédents ou leur crédits. «Je connaissais la plupart d'entre eux et je les connaissais bien. » a déclaré le Dr Schnoll. Kathryn Cahan: « Vous n'avez jamais été engagé comme médecin pour accompagner un groupe en tournée? » Dr. Schnoll: « C'est exact. »

    Dr. Schnoll a travaillé pour Pinney Associates, il est salarié et reçoit des bonus à la fin de l'année. Kathryn Cahan a dit que Pinney Associates paye 790 $ de l’heure le travail du Dr Schnoll.

    Le Dr. Schnoll a dit n’avoir aucune idée du nombre d'heures qu’il avait travaillé pour cette affaire. Il avait été retenu en janvier. Il a expliqué que certaines semaines il travaillait 7 à 8 heures ou d’autres semaines il ne faisait rien, c’était difficile à évaluer. Il avait parlé avec les avocats des plaignants 10 à 15 fois.

    Le Dr Schnoll a dit que les « docteur shopping » vont de médecin en médecin pour recevoir des médicaments. « La pseudo dépendance, c’est quand un patient est mal traité pour la douleur. » a dit le docteur Schnoll. Un médecin professionnel sait faire la différence entre une pseudo-addiction et une addiction (le juré qui est infirmière a acquiescé de la tête). Dr. Schnoll : « Si un patient a un problème de douleur sévère qui ne peut seulement être traité que par des opiacé, il est approprié de le lui donner. » Dr. Schnoll : « Ce n’est pas parce que le Dr Klein a injecté du Demerol à Michael Jackson, qu’il y avait un risque de rechute d’une dépendance au Demerol. » a dit le Dr. Schnoll.

    Kathryn Cahan a demandé si c'est une pratique courante d'utiliser du Demerol pour des injections de Botox et les traitements faciaux. ( soins du visage) Dr. Schnoll a répondu qu'il ne savait pas, car il ne fait pas ces procédures.( ce type de soins). Dr Schnoll dit que le Demerol n'est généralement plus utilisé car il a des effets autres que ceux des opiacés seulement, il est ( le Demerol ) considéré comme une drogue sale. Dr. Schnoll a dit que l'utilisation de Demerol pour le traitement de douleur a été remise en question dans les années 90. Kathryn Cahan : « Est-il commun pour les spécialistes de la douleur d’utiliser du Demerol.?» Dr. Schnoll : « Plus à ce stade, les spécialistes de la douleur n’utilisent plus de Démerol. » Dr Schnoll a dit que la dernière fois où il avait prescrit du Demerol, c’était à la fin des années 70 et qu’il avait arrêté de l’utiliser en 2001. « En 2009, il n’y a aucune preuve de dépendance chez Michael Jackson. » a dit le Dr Schnoll. Dr. Schnoll n’a pas donné son opinion sur le fait que les médicaments ou la quantité de médicaments que Michael Jackson recevait pour ces soins dentaires ou esthétiques étaient appropriés. Kathryn Cahan : « Lorsque vous évaluez un patient, vous comptez que ce patient soit honnête avec vous, exact ? » Dr Schnoll : « Oui » Kathryn Cahan : « Y a-t-il des patients qui ne veulent pas se faire soigner ? » Dr. Schnoll : « S’ils viennent vers moi pour traiter leur dépendance, c’est qu’ils veulent être soignés. » Kathryn Cahan: « Il doit y avoir un certain degré de confiance entre le médecin et le patient?» Dr. Schnoll: « C‘est vrai » Le Dr. Schnoll a dit qu’en général les gens sont confus quant à savoir si une personne a une addiction ou une dépendance aux médicaments. L’expert a dit que les gens avaient vu qu’il avait un problème avec Michael Jackson mais qu’ils ne pouvaient pas savoir s’il était en sevrage des opiacés. « Lors de l’arrêt de certains opiacés, la personne peut avoir des frissons, les yeux qui coulent, les pupilles dilatées, ou avoir froid. » a expliqué le Dr Schnoll. Le Dr. Schnoll a dit que la plupart des médecins seraient en mesure de regrouper tous les symptômes et de conclure s’il y a un sevrage aux opiacés.

    Le docteur a reconnu que quelques non-initiés pourraient identifier ces symptômes comme étant la grippe. Dr. Schnoll a dit avoir traité des dizaines de milliers de patients. Et seulement 5 - 6 étaient dépendants au Propofol. Ces gens étaient dans le domaine médical. Dr Schnoll a dit que certains patients auraient pu être dépendants au Propofol, mais que d'autres en abusaient juste.

    En dehors de la présence du jury, la juge a discuté avec les avocats au sujet du témoignage de Jean Seawright qui avait dit hier qu'AEG avait engagé Dr. Murray. La juge a déclaré que la notion « in limine litis » avait été violée à ce sujet. Les experts ne doivent pas donner leur avis sur si oui ou non AEG Live a engagé le Dr Murray.

    « in limine litis » : au début du procès. C'est à ce moment-là que doivent obligatoirement être soulevées toutes les exceptions (les limites) de procédure.

    La juge : « C'est votre problème crucial et central dans l'affaire, Mr Panish. Je suis surprise que vous ayez eu une discussion à ce sujet avec elle ( le témoin ). » Brian Panish : « je sais que vous êtes contrariée, si je peux le dire. » Le juge : « Je ne suis pas contrariée, je pense que c’est tout à fait inapproprié. » Brian Panish : « Je lui ai dit ne pas de le faire. » Le juge : « Il y a une décision interdisant n'importe quel témoin, n'importe quel expert de s’exprimer sur la question! » La juge: « Je ne veux pas ce genre de problème qui peut conduire à une annulation du procès. Je vous demande de parler à tous vos experts. » La juge : « Chaque expert doit faire seulement des hypothèses au sujet de l’engagement. J'ai spécifiquement donné un ordre à ce sujet. Informez-les au sujet de mon ordre. » La juge: « Je ne veux pas d'un vice de procédure, c'est un gaspillage de ressources. » Brian Panish : « Je ne le veux pas non plus ». La juge « Il y une ligne de démarcation et vous ne devez pas y aller trop prêt car vous risquez de dépasser cette ligne. » Brian Panish « Elle l’a dit, je souhaite qu’elle ne le fasse pas, je ne veux pas d’une annulation du procès. »

    Marvin Putnam a dit qu’il était d'accord avec la juge et il a convenu que l'instruction devrait être donnée par écrit. La juge : « Je ne sais pas pourquoi vous pointez votre doigt de cette façon, M. Panish (du côté de l'AEG). » Brian Panish : « Je ne le fais pas vraiment. » La juge a averti Brian Panish de dire à tous les experts de se conformer à ses motions « in limine Litis ».

    A 15h27, la juge a lu l’instruction suivante aux jurés : « Hier, l’expert Jean Seawright des plaignants a dit qu’elle pensait que AEG avait engagé le Dr Murray. Ce qui a violé une ordonnance du tribunal, la déclaration a été rayée ( retirée ), elle ne doit pas être considérée. »

    Kathryn Cahan a repris l’interrogatoire du Dr Schnoll.

    Kathryn Cahan a demandé si Michael Jackson avait été voir d'autres médecins en même temps que le Dr Murray, comme le Dr Klein. Le Dr Schnoll a dit que oui. Kathryn Cahan: « Etes-vous conscient du fait que le Dr Klein est l’objet d'une enquête ... » Brian Panish a fait une objection et a dit que c’était inappropriée, il a demandé une sidebar.

    Kathryn Cahan : « Le Dr. Klein a-t-il fait des prescriptions à Michael Jackson sous d'autres noms? » Dr. Schnoll : « Oui »

    Kathryn Cahan : « Michael Jackson a-t-il pu avoir des opiacés sous formes de pilules en 2009 à partir des médecins tout en ayant des injections de Demerol du Dr. Klein ? » Dr. Schnoll : « Je n'aime pas travailler sous des possibilités, puisque tout est possible sous le soleil. J'aime travailler avec des probabilités. » Dr Schnoll a dit « Vous devez essayer de regarder ce qui s’est passé avec une vue d'ensemble et ne pas regarder les possibilités, mais les probabilités. » Kathryn Cahan : « Est-il légal d'écrire une prescription pour une personne sous un autre nom ?» Dr Schnoll : « non, c'est illégal. » Kathryn Cahan: « L’avez-vous déjà fait ? » Dr Schnoll: « non »

    Kathryn Cahan a demandé si le Dr Schnoll avait déclaré dans sa déposition que Michael Jackson était dépendant du Demerol? Il a répondu « oui , à l’époque de la tournée Dangerous. » Toutefois, le Dr Schnoll a dit qu'il n'était pas sûr aujourd'hui que Michael Jackson ait été dépendant du Demerol en 2009. Il a dit qu'il avait continué d’étudier l’affaire, qu’il avait regardé davantage de dossiers et que maintenant il n’était plus certain. Il a dit que Michael Jackson était probablement dépendant du Demerol en 1993. Le Dr Schnoll a dit qu'il ne pouvait pas dire si le traitement après la brûlure du cuir chevelu de Michael Jackson était approprié. En avril 2009, Michael Jackson avait reçu 375 mg de Demerol, c’est la quantité la plus élevée donnée par le Dr Klein. Kathryn Cahan a demandé ce qui se produirait si le docteur lui donnait 375 mg de Demerol. « Pour vous ? Vous dormiriez probablement pendant un moment, peut-être plusieurs heures. » a-t-il dit. Le Dr. Schnoll a dit qu'il lui donnerait probablement une dose initiale de 50 mg. L'expert a dit que si les symptômes de sevrage étaient présents, quelqu'un aurait dû se demandé pourquoi Michael Jackson avait la grippe. Le docteur Schnoll a dit qu’il avait demandé un diagramme pour voir la fréquence et la quantité de Demerol que Michael Jackson avait reçue. « Il était vraiment dépendant? » s'est demandé leDr Schnoll. Il a dit que les symptômes de sevrage du Demerol apparaissent habituellement dans les 24 à 36 heures. « Cela ne coïncide pas avec ce à quoi je m'attendais quand le sevrage s’est produit. » a dit Dr. Schnoll sur Michael Jackson Dr Schnoll : « C'était très difficile pour moi de déterminer s’il était dépendant cette fois. » Il ne pense pas que les symptômes que Michael Jackson éprouvait le 19 juin 2009 étaient liés au sevrage du Demerol.

    Kathryn Cahan l’a interrogé sur les patients qui pensent avoir leur dépendance sous contrôle et qui ne veulent pas arrêter de prendre de la drogue. « C'est pourquoi notre travail est de les motiver et de les aider à voir les problèmes de la dépendance. » a répondu le Dr Schnoll. Dr Schnoll a dit qu’il n’avait pas un taux de réussite à 100% dans sa pratique, mais que personne n’avait ce taux-là. Docteur Schnoll : « Michael Jackson aurait pu s’en sortir avec ces problèmes de dépendance, s’il avait été correctement traité et dosé. »

    Kathryn Cahan a interrogé le médecin sur les interventions de la famille Jackson qui avaient échouées auprès de Michael Jackson. Il a dit qu'il ne savait pas si elles avaient été effectuées de façon appropriée. « Ce n’est pas parce que vous le faites que cela sert pour autant. » a-t-il ajouté.

    Kathryn Cahan a demandé si Dr. Schnoll avait passé en revue le témoignage disant que Michael Jackson avait eu des boîtes de Propofol à Neverland et qu’il demandait à un docteur de le lui injecter. Il a dit oui. Dr Schnoll a dit qu'il avait vu que Michael Jackson avait eu une fois un souci quand il était allé au Santa Ynez Cottage Hospital pour usage excessif de Demerol.

    « Ce n'étaient pas des symptômes de sevrage du Demerol, mais probablement du Propofol. » a déclaré le Dr. Schnoll sur les symptômes de Michael Jackson en Juin 2009.

    L’avocat de Katherine Jackson, Michael Koskoff, a demandé si le Propofol avait été donné comme drogue ou pour un problème de santé sous-jacent. Le Dr. Schnoll a dit que Michael Jackson avait demandé du Propofol pour l'aider à dormir. Kathryn Cahan, l’avocat d’AEG live, : « Qu'est-ce que l'infirmière Cherilyn Lee a déclaré à Michael Jackson quand il était à la recherche d'un médecin pour lui donner du Propofol? » Dr. Schnoll a dit que Cherilyn Lee avait répondu que Michael Jackson prenait des risques. Michael Koskoff a noté que Michael Jackson lui avait répondu qu'il serait en sécurité si c’était fait ( donné ) sous la supervision d'un médecin. Koskoff : « Et le Dr Murray lui en a donné ? » Dr Schnoll : « Oui »

    Jeudi et vendredi, pas d’audience. C’est la fête nationale des Etats-Unis, commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776.

    Lundi matin, on montrera la déposition vidéo de Dr. Stuart Finkelstein et l’après-midi c’est Kenny Ortega qui est prévu comme prochain témoin.

    Fin du 40ème jour de procès qui en est à sa 10ème semaine.

    Sources: Anthony McCartney (AP ) et ABC7 Court News(@ABC7Courts).

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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