• [PROCES] JACKSON VS AEG : VENDREDI 16 AOUT 2013

    [PROCES] JACKSON VS AEG : VENDREDI 16 AOUT 2013

    Nous en étions au 71ème jour du procès et dans la 16ème semaine.

    Il n’y avait aucun membre de la famille Jackson présent à l’audience.

    Aujourd’hui c’était le Dr Gary Green, expert en médecine du sport pour AEG Live qui témoignait. Le Dr Gary Green a donné son avis sur les conflits d'intérêts. Il a été appelé pour contrer le témoignage précédent du Dr Gordon Matheson (qui, lui aussi, est expert en médecine sportive et dans les conflits d’intérêts mais qui était un témoin dans ce procès pour Katherine Jackson).

    Avant que l’audience ne commence et après que le jury est entré dans la salle il y a eu une discussion entre Brian Panish, l’avocat de Katherine Jackson, et la juge. Brian Panish a annoncé qu'il avait mis une pause (repos) dans leur affaire en chef (c’est le temps que les plaignants ont pour avoir la possibilité de présenter des preuves à l'appui de leur position), sous réserve de la conclusion avec Kenny Ortega. Brian Panish ne voulait pas, mais la juge Yvette Palazuelos lui a dit qu'elle allait dire au jury que la remise cause des plaignants avait été faite s'il ne le faisait pas.

    NB : Une fois que les plaignants « se reposent », le jury quitte la salle d'audience pendant que les deux parties, le juge, les avocats et n'importe qui regardant le procès, restent. À ce stade, la défense peut demander au Tribunal d'ordonner un verdict en sa faveur. Parfois appelée « requête pour un verdict dirigé » ou « requête en jugement comme un point de vue juridique », une telle requête demande à la Cour de renoncer à une certaine ou la totalité du reste du procès. Si la Cour accueille la requête, le jugement entre pour la défense. Grâce à une telle requête, la défense tente de convaincre la Cour que les plaignants n'ont pas prouvé un élément au moins parmi des revendications contre elle. Autrement dit, le défendeur essaye de convaincre le juge que les plaignants n'ont pas établi une preuve prima facie (premier examen, une affirmation semble évidente à partir des faits )pour une ou plusieurs de ses causes d'action.( Le fait ou d'une combinaison de faits qui donnent à une personne le droit de demander réparation en justice ou réparation contre une autre partie. En outre, la théorie juridique forme la base d'une action en justice)."

    La juge a déclaré qu'elle n'empêchait pas Brian Panish d'appeler des témoins supplémentaires au cours du procès à titre de réfutation. Le « repos » des plaignants tiendra compte de l'argument sur une notion (demande) d’AEG live de classer l'affaire à un moment donné. Rien n’a été dit sur quand ces arguments se produiront. Brian Panish a dit à la jury que le cas des plaignants s'était officiellement terminé après que le témoignage de Kenny Ortega a été fait. Le juge a appelé cela une « formalité ».

    C’est l’avocat D’AEG live Jessica Stebbins Bina qui a commencé l’interrogatoire (ou l'examen direct du témoin).

    Le Dr Gary Green, qui travaille avec la Major League de Baseball et a travaillé avec la US Soccer et la NCAA, a dit que la médecine du sport est une mauvaise analogie dans le procès civil des Jackson contre AEG Live.

    Le Dr. Green a une licence en médecine interne et en médecine sportive. Il est actuellement le médecin en chef de l'équipe pour l'université de Pepperdine et directeur de projet sur les médicaments qui augmentent la performance des athlètes à la MLB ( Major League de Baseball). Le Dr Green est aussi le consultant de la Major League Baseball sur les stéroïdes anabolisants et des produits dopants. Pendant cinq ans, il a présidé le Comité de la NCAA sur le dépistage des drogues et la prévention de la toxicomanie. Le médecin effectue des recherches au nom de la MLB à l’UCLA au département de pathologie concernant l'usage des médicaments dopants. Il a travaillé pour les Jeux olympiques de 2002. Il supervise les soins médicaux des athlètes à la fois dans les ligues mineures et majeures de baseball, il consulte également les étudiants à l’université Pepperdine, pas seulement les athlètes.

    Le Dr Green a déclaré que la médecine du sport ressemble à la médecine générale. «Les médecins ne devraient pas faire de mal, les médecins devraient faire ce qui est le mieux pour le patient. »a-t-il dit. Il a dit qu'il avait toujours voulu être médecin de famille et traiter les patients tout au long de leur vie.

    Avant que les athlètes ne sachent quel problème médical qu'ils ont, ils veulent savoir quand ils peuvent retourner jouer. Le Dr Green a dit qu'il a une expérience similaire ou supérieure à celle du Dr Gordon Matheson, puisque le Dr Matheson n'a pas de cabinet privée. Dr Green a travaillé avec O'Melveny & Myers (Eric Briggs, témoin lui aussi pour AEG live qui a travaillé pour eux) auparavant dans une affaire impliquant Manny Pacquiao et Floyd Mayweather, Jr. L'expert a dit qu'il était surpris d'être appelé dans ce procès, car il n'a rien à voir avec des athlètes. Le Dr Green a revu pas mal de pièces du procès, des dépositions et différents témoignages du procès. Le médecin a dit avoir travaillé plus ou moins 115 heures pour l’affaire, il facture 500 $ par heure. Il aura environ 25,000 $ à 30,000 $ à facturer, le montant total de la facture sera d’environ 50,000 $. Jessica Stebbins Bina lui a demandé s'il était d'accord avec le Dr Matheson qu’il s'agit ici d'un cas de conflit d'intérêts. « Je suis complètement en désaccord avec le Dr Matheson. » a déclaré Dr Gary Green.

    L’opinion du Dr Gary Green:

    1 . La médecine du sport est une mauvaise analogie.

    2 . Les faits ne soutiennent pas le conflit d'intérêts allégué par Dr. Matheson

    3 . Les conflits d’intérêts présumés n'ont pas conduit à de mauvais soins médicaux.

    4 . Le Dr Matheson n'a pas tenu compte des principes essentiels pour arriver à ses conclusions.

    Le Dr Green a dit que c’est plus analogue à une affaire typique impliquant une dynamique médecin-patient qu’une affaire de la médecine sportive. « Les médecins ont l'obligation morale de ne faire aucun mal au patient. » a dit le Dr Gary Green. « Il y a des conflit d'intérêts quotidiennement entre un docteur et son patient. » C’est avec l'expérience que les médecins apprennent très vite à gérer les conflits d’intérêts et à voir le meilleur intérêt du patient.

    1 . La médecine du sport est une mauvaise analogie.

    A : Qui choisit le médecin?

    1 . Sports d'équipe: Équipe / École.

    2 . Pratique de soins de santé au cabinet médicale : Patient Dans ce cas-ci, c’est le patient.

    Le Dr Green a expliqué que dans les sports collectifs c’est l'équipe ou l'école qui choisit le docteur. Dans la pratique de soins classique et dans ce cas-ci, c’est Michael Jackson qui a choisi le médecin. « Dans mes consultations privées en cabinet, j'ai été choisi par le patient. » a déclaré le Dr Green. « Ils choisissent s’ils veulent venir me voir ou pas. » Dr. Green : « Michael Jackson a porté Dr. Murray à la connaissance d'AEG live et Michael Jackson a insisté pour amener le docteur en tournée. » « A un moment donné, AEG live a exploré d'autres options et Michael Jackson ne voulait que son médecin. » a témoigné le Dr Green. Il n’y a aucune preuve qu’il a été demandé au Dr Murray de soigner quelqu'un d'autre que Michael Jackson et peut-être les enfants. Le Dr Green a indiqué que dans les sports d'équipe, le joueur, l’entraîneur, l’équipe, le public ont droit à l'information du médecin. Dans la pratique en privée et dans ce cas-ci, seulement le patient. « Le Dr Murray n'était pas autorisé à partager n'importe quelle information avec AEG Live ou quelqu'un d'autre. » a témoigné le médecin. « Il n'y a aucun document de décharge afin de partager ces informations. » « Les plaignants ont embauchés le Dr Matheson pour dire qu'il s'agissait d'un médicament en analogie avec le sport. Ce n’est pas la bonne analyse dans ce cas » a dit le Dr Green.

    Le Dr Green : « L’un des articles que le Dr Matheson a utilisé s’intitule «Les aspects uniques de la Médecine du Sport» et ce n'est pas la même chose. » Le Dr Green a expliqué que la famille Jackson a réclamé il y avait un conflit entre AEG et le Dr Murray pour influer le type de soins médicaux utilisés pour Michael Jackson. Le Dr Green a expliqué que pour que les conflits d'intérêts existent, chaque partie doit avoir des intérêts différents. « MJ voulait rester en bonne santé pour faire le tour. » a-t-il dit. « Le Dr Murray voulait que Michael Jackson soit en bonne santé, c'était son engagement éthique et il voulait lui permettre de terminer la tournée.» a-t-il dit. « AEG Live avait besoin de Michael Jackson sain et en bonne santé, car c’était une longue tournée ». Jessica Stebbins Bina: « S’il n'y avait pas eu de tournée, pensez-vous que le Dr Murray aurait été payé 150.000 $ par mois ? » Dr Gary Green: « Non, je ne le pense pas. » « C'était l'intérêt du Dr Murray de garder Michael Jackson en bonne santé, sain pour faire les shows.» a dit le Dr Gary Green.

    2. Les faits ne soutiennent pas les conflits d’intérêt présumés.

    - L’ intérêt pour la santé de Michael Jackson du Dr Murray et AEG Live étaient alignés.

    - Le Dr Murray et AEG Live avaient le même intérêt pour la santé de Michael Jackson.

    - Aucun accord secret.

    - Jackson a demandé le Dr Murray.

    - Le Dr Murray a démontré qu’il était indépendant d’AEG Live : il a conseillé à Michael Jackson de ne pas aller répéter, il a dit au personnel de la tournée de rester à sa place, il a refusé de fournir les dossiers médicaux aux assurances, il a demandé des changements dans le contrat qui augmentaient leur indépendance.

    - Il n’y a aucune preuve qu’AEG Live ait dirigé les soins médicaux.

    Le calendrier de la rédaction des différentes versions du contrat va à l’encontre des arguments du Dr Matheson. « Il n’y avait aucun arrangement secret. » a dit le Dr Green. « Dans cette situation, tout était clair. » a-t-il ajouté. Le Dr Green : « Il devait être signé par le Dr Murray, Michael Jackson et AEG Live. Il n'y avait rien de caché. » Le Dr Green : « Le Dr Murray savait que AEG Live avancerait l’argent pour Michael Jackson et Michael Jackson savait que AEG live avancerait l’argent. » Dr Green : « Il avait été sélectionné par Michael Jackson. Il n’y avait pas de secret, il avait demandé le Dr Murray pour la tournée. » « S’il y avait un secret, il était entre le Dr Murray et Michael Jackson. » a dit le Dr Green. « Il n’existe aucune preuve disant que AEG live savait que le Dr Murray donnait du Propofol à Michael Jackson. » « AEG live ne contrôlait pas le Dr Murray. » a déclaré le Dr Green. « Il a agi indépendamment de AEG live.» a-t-il ajouté. « Si le Dr Murray avait reçu des ordres d’AEG Live, il n’aurait pas dit à tous ces gens de rester à leur place. » a dit le Dr Green. Le Dr Green a dit que le Dr Murray avait refusé de donner ses dossiers médicaux aux assurances. Michael Jackson avait refusé de donner ses antécédents médicaux.

    L’expert a déclaré que le Dr Murray avait demandé à Kathy Jorrie de changer son contrat pour avoir plus d’indépendance. « Il a demandé à garder l'argent représentant son salaire mensuel complet s’il était déchargé de sa mission à la moitié du mois. » a témoigné le Dr. Green. Le Dr Green a souligné que le Dr Murray avait demandé à changer son contrat pour limiter ses services à la demande de l’artiste, et non à pas ceux du producteur. « Je crois que cela démontre d’autant plus l’indépendance de Murray vis-à-vis de AEG. » a dit le Dr Green. « Le Dr Green a dit que ce n’était pas inhabituel que des amis ou de la famille l’appelle pour parler d’un patient. » Il a dit que la famille et les amis pouvaient lui dire des choses que le patient ne dirait pas. L’expert a dit que lors de toutes les réunions, plusieurs personnes étaient présentes, ce qui montre bien qu’il n’y avait pas de secret.

    La première version du contrat date du 16 juin. « Le comportement du Dr Murray dans cette affaire, et les soins prodigués à Michael Jackson sont antérieurs à cette affaire. » a expliqué le Dr Green. « Si M. Matheson est correct le Dr Murray a commencé à le traiter bien avant le projet de contrat.» a dit le Dr Green. Dr Green : « Il n’y a aucune preuve que AEG savait pour la consommation de Propofol. » a dit Green. »

    Chronologie du Dr Green : En 2006 : Le Dr Murray a commencé à traiter la famille Jackson. En janvier 2009 : Le Dr Murray a soigné Prince et Michael à Los Angeles. Le Dr Green : « Michael Jackson a passé une visite médicale avec le Dr Slavit. Il lui a demandé qui était son médecin, et Michael Jackson a répondu qu’il s’agissait du Dr Murray. » Kai Chase a témoigné que le Murray était souvent présent à Carolwood en avril, mai, et juin 2009. « Le 6 avril 2009, Murray a commandé du Propofol pour qu’il soit livré à Los Angeles. » a dit l’expert. « Le Dr Green a souligné que tout ce qui était arrivé datait bien avant que AEG Live n’ait connaissance du Dr Murray.» Dr Green : « Je pense qu’il est très clair que la relation entre le Dr Murray et Michael Jackson est très clairement antérieure à la période où AEG est apparu. » « Le Murray a de nouveau commandé du Propofol le 28 avril 2009. » a dit le Dr Green. « Non seulement je ne suis pas d’accord avec les conclusions du Dr Matheson, mais en plus je ne suis pas d’accord avec la manière dont il est arrivé à ces conclusions. » a dit le Dr Green. « Les patients et les adultes compétents ont le droit de choisir leur propre médecin. » a témoigné le Dr Green. « Dans cette affaire, Michael Jackson a choisi le Dr Murray comme étant son propre médecin et il le voulait sur la tournée. » Dr Green : « AEG Live a étudié d’autres possibilités et, en réponse, Michael Jackson, en tant qu’adulte, a dit non, je veux mon propre médecin de famille. » « La continuité des soins est un principe très important. » a expliqué le Dr Green. De cette façon le médecin connaît les antécédents du patient. Le Dr Green a dit que le Dr Matheson voulait qu’AEG live trouve un autre médecin pour Michael Jackson. Dr Green : « Le devoir d’un médecin envers son patient est primordial, et c’est la priorité numéro un dont les médecins devraient toujours se préoccuper. » « Les médecins ont l’obligation de faire passer les intérêts du patients en premier. » a dit le Dr Green. Le Dr. Green a dit que Dr. Murray avait négligé le serment d'Hippocrate, le niveau de soins et a probablement violé les règles de prescription.

    Ensuite, c’est William Bloss, l’avocat des Jackson, qui a procédé au contre-interrogatoire.

    William Bloss: « Etes-vous d’accord que de grandes incitations (motivations financières) peuvent créer des conflits d'intérêts ? » Le Dr Green: « Oui, l’incitation (motivation) financière peut créer des conflits d'intérêts. « L'incitation (la motivation) financière ne doit pas l'emporter sur les obligations du médecin envers son patient. », a précisé le Dr Green ».

    Code de Déontologie de l'Association Médicale Américaine : William Bloss a montré le chapitre sur les incitations financières et la pratique de la médecine: a) De grandes incitations peuvent créer des conflits d'intérêts qui peuvent à leur tour compromettre l'objectivité clinique. L'Association Médicale Américaine (AMA) dit : « Il est important de reconnaître que de grandes incitations peuvent créer une situation intenable pour les médecins. » « Des motivations financières n'obligent pas les médecins à compromettre leur jugement médical. » a dit le Dr Green. William Bloss : « 150 000 $ par mois peuvent-il être considérés comme une incitation (motivation) financière ? » Le Dr Green : « Tout dépend de la situation. » William Bloss a demandé au Dr Green ce qu'il pensait d'un médecin dont la maison était sur le point d’être saisie, endetté à hauteur de 600 000 $, et condamné à payer des pensions alimentaires pour ses enfants. Le Dr Gary Green : « Je suis sûr que beaucoup de médecins sont endettés, probablement plus que ça, et ils pratiquent toujours de manière éthique. » a répondu le Dr Green. William Bloss a montré le témoignage de Kai Chase, où elle disait qu'elle n'avait pas vu le Dr Murray tant que ça en avril, et qu'il était là 3 fois par semaine. Le Dr Green a dit qu'il avait fait une erreur en mentionnant que Chase avait dit que le Dr Murray était à Carolwood en mars 2009. Le Dr Green a dit que le 19 avril 2009, le Dr Metzger était allé à Carolwood pour voir Michael Jackson. Il a dit que Michael Jackson avait demandé des médicaments pour dormir. William Bloss : « Vous rappelez-vous que Michael Jackson a demandé à Cherilyn Lee de lui donner quelque chose pour dormir ? » Dr Green : « Je ne me rappelle pas le dates, j'ai besoin de voir le témoignage. » William Bloss : « Si une infirmière dit qu'il n'y avait pas d'équipement dans la maison pour que le Dr Murray injecte du Propofol à Michael Jackson le 19 avril, est-ce que c’est contradictoire ? » Le Dr Green : « Non »

    Williem Bloss : « Avez-vous des informations comme quoi Michael Jackson recherchait du Propofol auprès d'autres personnes que le Dr Murray ? » Le Dr Green : « Oui, le Dr Metzger et Cherilyn Lee. » « Le 19 avril, Michael Jackson a demandé à Cherilyn Lee de lui trouver quelqu'un qui puisse lui donner du Propofol. » a dit William Bloss. Il lui a demandé si c'était cohérent avec le fait qu'il en avait demandé au Dr Murray le même jour. Le Dr Green : « On voit des personnes dépendantes qui vont vers de multiples sources, je pourrais seulement émettre un avis sur la raison qui poussait Michael Jackson à rechercher du Propofol auprès de plusieurs personnes. » Le Dr Green : « Il n'est pas incohérent de voir quelqu'un rechercher des médicaments auprès de plusieurs sources. Particulièrement avec des médicaments qu’il est difficile d’obtenir. »

    William Bloss : « Le Dr Murray donnait du Propofol à Michael Jackson à Carolwood le 12 et le 19 avril ? » Le Dr Green : « Oui » Le Dr Green a dit qu'il ne pouvait pas témoigner de la date exacte parce que le Murray ne tenait pas de dossier médical pour garder tout cela secret.

    Le Dr Green facture 3000 $ à AEG Live pour une demi-journée, et 6 000 $ pour une journée complète de travail.

    William Bloss a montré le mail de Kenny Ortega à Paul Gongaware, daté du 14 juin 2009, qui disait : « Etes-vous au courant que le médecin de Michael Jackson ne lui a pas permis d'assister aux répétitions aujourd'hui ? ». « Cela montre juste l'indépendance du Dr Murray qui conseillait à Michael Jackson de ne pas assister à la répétition. » a dit le Dr Green. Mail de Paul Gongaware : « Nous voulons lui rappeler que c'est AEG, et non Michael Jackson, qui paie son salaire. » Le Dr Green a dit que les personnes les mieux placées pour parler de ce mail sont l'expéditeur et le destinataire. Puisqu'il n'est aucun d'eux, l'interpréter relèverait de la spéculation. « Je pense que M. Gongaware ne se rappelait pas de ce mail. » a dit le Dr Green. « M. Ortega a dit qu'il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. » a-t-il ajouté. William Bloss : « Ce mail vous a-t-il aidé à vous forger une opinion ? » Le Dr Green : « Oui, je pense qu'il va dans le sens de mon opinion. » William Bloss : « Même la partie où il dit que c'est AEG et non Michael Jackson qui paie son salaire ? » Le Dr Green : « Oui »

    Le Dr Green avait dit dans sa déposition que rien dans ce mail n'allait dans le sens de son opinion. Il a dit qu'il avait témoigné différemment dans sa déposition. William Bloss : « Dans votre déposition cette phrase du mail : C’est AEG, pas Michael Jackson, qui paye son salaire n'a pas influé votre opinion, c'est exact? » « Oui » a répondu le Dr Green. Le Dr Green: « Maintenant j'ai répondu différemment parce que je n'avais plus d'informations ». Dr Green : « Il y a eu le témoignage de M. Gongaware, et j'ai consulté des preuves qui disent que ça n'a jamais été communiqué au Dr Murray. » « Le fait que cela n’ait jamais été communiqué au Dr Murray me laisse penser qu'il n'était pas influencé. » a expliqué le Dr Green. Le Dr Green a dit qu'il ne pensait pas que Paul Gongaware ou quelqu’un d'autre chez AEG live aient dit au Dr Murray que c'était AEG live, et non Michael Jackson qui payait son salaire. « Il faut regarder le contexte de ce mail, on ne peut pas jute prendre un mot par-ci par-là. » a dit le Dr Green. William Bloss lui a demandé si la phrase du mail « nous voulons qu'il comprenne ce que nous attendons de lui …» avait influencé son opinion. Dr Green : « Non, aucun cas. » « Non, cela n’a pas influencé mon avis d'une façon ou d'une autre. » a déclaré le Dr Green. Le Dr Green a dit qu'il n'avait pas demandé à rencontrer Paul Gongaware ou Randy Phillips pour essayer d'avoir plus d'informations sur ce mail et sur leurs intentions.

    William Bloss a demandé au Dr Green son avis sur la réunion du 16 juin 2009 à Carolwwod, ce qu’ils avaient qualifié « d'intervention ». Il a demandé si Chase avait dit que le Dr Murray était sorti en coup de vent de la pièce en disant « Je n'en peux plus de toute cette merde. » Dr Green : « J'ai lu le témoignage de Mme Chase et c'était sa perception. » « M. Gongaware a fait un compte-rendu de cette réunion, différent de celui de Kai Chase» a dit William Bloss. Le Dr Green : « Mme Chase n'était pas présente à toute la réunion, contrairement à M. Gongaware. »

    Il a dit que cela donnait un peu plus de poids à la version de Paul Gongaware puisqu'il avait assisté à toute la réunion. « En supposant que les souvenirs de Kai Chase soient corrects, je pense qu'il peut y avoir plusieurs interprétations à la sortie en coup de vent de Murray. » a dit le Dr Green. William Bloss a demandé si ça pouvait démontrer que le Dr Murray ressentait de la pression de la part d’AEG Live . Dr Green : « Il est possible que le Dr Murray ait pu se sentir sous pression, il donnait des médicaments illégalement et contraire à l'éthique. » « Cela pouvait certainement pousser le Dr Murray à avoir une telle réaction et à sortir comme cela. » a ajouté le Dr Green. « Rien dans cette réunion ne suggérait que le Dr Murray était en danger de perdre les concerts et son emploi. » a dit le Dr Green.

    Le Dr Green a reçu la série de mails « Problèmes au Front après avoir été engagé sur le procès. » William Bloss a montré le mail de John Bugzee Hougdahl qui disait que Michael Jackson était dans un cas désespéré. « C'est seulement une information qui dit que Michael Jackson n'était pas en bonne santé le 19 juin. » a dit le Dr Green. « Le Dr Murray ne remplissait pas de dossier médical à l'époque, mais je pense que Michael Jackson était sous ses soins. » a dit le Dr Green.

    William Bloss a montré le mail où Kenny Ortega disait « maintenant que nous avons le médecin au bercail. » Le Dr Green a dit que ce courriel montrait que Kenny Ortega était préoccupé par la santé de Michael Jackson. Mais il ne savait pas ce que le directeur entendait par « docteur au bercail ». William Bloss: « Parce que vous n'avez pas compris ce que cela signifiait, ce mail ne vous a pas influencé, c'est exact? » Dr Green : « Je pense qu'il faut remettre les choses dans leur contexte, et le contexte est qu'il était inquiet pour la santé de Michael Jackson. » Le Dr Green a dit que plusieurs personnes avaient soulevé des questions sur l'état psychologique de Michael Jackson. Le Dr Green a dit qu'il pensait que le Dr Murray avait une licence médicale, mais que sa licence avait expiré en 2008. Le Dr Murray n'avait aucune formation en psychiatrique.

    William Bloss a parlé de la longue conversation entre Randy Phillips et le Dr Murray. Il a demandé s'il savait avec certitude de quoi ils avaient parlé. Le Dr Green a répondu non.

    William Bloss a posé une question concernant un autre mail de Randy Phillips. Brian Panish, l’avocat de Katherine Jackson, a éclaté de rire quand le Dr Green a dit qu'il se rappelait du témoignage mais qu'il préférait le relire. La juge a rappelé Brian Panish à l'ordre, qui s'est excusé. La juge a demandé à tous les avocats de venir dans son bureau pour une rapide sidebar. (Discussion entres les avocats et le juge sans la présence du jury). De retour dans la salle d'audience et devant le jury, Brian Panish s’est excusé : « Votre Honneur, j'aimerais m'excuser auprès du Dr Green pour avoir rigolé. » Dr Green : « Excuses acceptées.» Brian Panish : « Je suis sincèrement désolé. » Dr Green : « Il n'y a pas de mal, ce n’est rien de grave. »

    Willian Bloss lui a parlé du mail qui disait « Ce médecin a énormément de succès, nous avons vérifié. » Le Dr Green a dit qu'il pensait que Randy Phillips se basait sur les vérifications que Kathy Jorrie a dit avoir faites lors de son témoignage. Le Dr Gary Green : « Je n'ai rien vu qui puisse me faire changer d’opinion sur le conflit d'intérêts. » a redit le Dr Green. William Bloss a montré une autre partie du mail « problèmes Front » ou Randy Phillips dit : «Tim et moi, on va le voir demain. » Willam Bloss lui a demandé si cette déclaration l'avait aidé à avoir une opinion. Dr Green : « Juste que AEG live s'inquiétait de ce qu'il se passait, et qu'ils allaient faire quelque chose.» a dit le Dr Green. Le Dr Green a dit qu'il avait pris toutes les preuves en considération puisque tout était important.

    Le Dr Green a dit qu'il n'était pas sûr de ce que voulait dire Randy Phillips quand il avait demandé si c'était « chimique ou psychologique ». « Je ne peux que spéculer. » a-t-il ajouté. Le Dr Green a dit qu'on lui avait demandé si c'était un cas de médecine du sport, et si oui ou non il y avait un conflit d'intérêts qui aurait conduit à une mauvaise qualité des soins.

    Fin de l’audience, reprise lundi 19 août avec la suite du témoignage du Dr Green .

    Source : ABC7 Court News @ABC7Courts et The National Paralegal College (pour source juridique).

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage.


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