• [PROCES] JACKSON VS AEG : VENDREDI 02 AOUT 2013

     

    [PROCES] JACKSON VS AEG : VENDREDI 02 AOUT 2013

     Katherine Jackson est présente au tribunal aujourd’hui. On devrait avoir la fin du témoignage d’Eric Briggs et Michael La Perruque à la barre des témoins.
    Nous en sommes au jour 60 du procès et à la fin de la14ème semaine.
    La journée a commencé par la fin du témoignage d’Eric Briggs. C’est l’avocat de Katherine Jackson Brian Panish, qui fait l'interrogatoire.
    Brian Panish a demandé si l'évaluateur indépendant engagé par l'IRS (le Fisc) a évalué le catalogue de Sony ATV entre 100 et 300 millions. 
    Eric Briggs a répondu « c'est exact ».
    Brian Panish: « Et que M. Jackson avait plus d’actifs, que ce n'était que l'un d'eux et qu’il a été évalué de 100 à 300 million au-delà de la dette, c'est exact? ».
    Eric Briggs: « Je confirme, il y avait d'autres actifs ».
    Brian Panish dit que Michael Jackson avait son propre catalogue de musique, en plus des autres actifs. Eric Briggs a dit qu’il était d’accord. La valeur donnée était juste pour le catalogue Sony ATV.
    Brian Panish a montré un tableau avec un résultat «net» des tournées de Michael Jackson. Eric Briggs a déclaré qu'il comptait sur la déclaration de Paul Gongaware disant que la tournée de « Dangerous » avait perdu de l'argent.
    Brian Panish a dit que Paul Gongaware est l'un des accusés dans cette affaire. Eric Briggs a déclaré qu'il comptait sur son témoignage.
    Brian Panish: « Vous vous attendez qu’il sache ce qui se passait, juste, Monsieur? ».
    Eric Briggs: « Je m'attendais à ce qu'il avait des informations qui ont soutenu cette déclaration ».
    Brian Panish lui a demandé quelle était la participation de Paul Gongaware dans la tournée « Dangerous ». Eric Briggs pensequ'il était impliqué dans la production du show.
    Brian Panish : M. Gongaware a-t-il eu affaire avec l'artiste dans la tournée? ».
    Eric Briggs : « Il traite beaucoup de différents facteurs y compris l'artiste, Michael Jackson ».
    Eric Briggs: « J'ai compris qu'il était impliqué dans la production du show et avait la connaissance pour faire cette déclaration ».
    Brian Panish: « Saviez-vous que Michael Jackson est entré en cure de désintoxication ?
    Eric Briggs: « Je sais qu'il a arrêté la tournée et est entré en cure désintoxication ».
    Eric Briggs a déclaré qu'il ne peut pas parler des connaissances spécifiques de Paul Gongaware . L'expert a dit que Paul Gongaware il a déclaré très clairement que la tournée avait perdu de l'argent.
    Brain Panish: « Est-ce juste le fait que la déclaration était assez bonne qui a fait que vous en teniez compte? ».
    Eric Briggs: « Je n'ai pas vérifié la véracité de l'information. Je me suis appuyé exclusivement sur sa déclaration ».
    Brian Panish : « Comment saviez-vous que «HIStory» a atteint le seuil de rentabilité ? ».
    Eric Briggs : « je me suis appuyé sur la déclaration de Paul Gongaware ».
    Brian Panish a demandé si Eric Briggs connaît le montant que Michael Jackson a fait don aux associations caritatives liées à cette tournée. Il a répondu qu'il ne sait pas.
    Brian Panish: « A-t-il fait des dons à des orphelinats en Inde au cours de cette tournée? »
    Eric Briggs: « Je ne me souviens pas précisément ».
    "Mon souvenir était qu'une l'organisation à but non lucratif a été établie et qu’il y avait des informations contradictoires quand à ce qui s’y passait » a dit Eric Briggs.
    Eric Briggs ne sait pas combien d'argent Michael Jackson a fait don durant la tournée «HIStory».
    Eric Briggs dit qu'il a rencontré Paul Gongaware au bureau des avocats de l'AEG.
    Brian Panish : « Et c’est là que vous rencontrez les avocats ? ».
    Eric Briggs : « Oui ».
    Personne n'a dit à Eric Briggs qu'il ne devait pas poser de questions à Paul Gongaware. Brian Panish lui a demandé s’il a parlé avec Paul Gongaware de cette affaire.
    Eric Briggs: « Notre conversation était de très haut niveau, nous avons parlé de l’industrie (du show bizness), des amis de l'industrie, de sujets plus génériques ».
    « C'était spéculatif que de dire que la tournée mondial se ferait » a dit Eric Briggs.
    Brian Panish lui a demandé s'il importait qu'il n'y avait pas d'accord au-delà des 50 shows, puisque cet accord n’est que pure spéculation à son avis.
    Eric Briggs: « Je ne suis pas d’accord avec votre logique, l'absence d'accord soutient mon opinion qu'il est hasardeux de dire que la tournée mondiale allait ce faire ».
    Eric Briggs a déclaré que l'historique de Michael Jackson et l'usage des médicaments, ces effets à long terme, et le fait qu’il prenait des médicaments d'une manière très dangereux diminuaient son espérance de vie.
    Brian Panish a demandé quel est cet « excellent pronostic ». Eric Briggs a répondu que cela signifie que quelqu'un participe à des actions qui sont très dangereuses.
    Eric Briggs a témoigné que le Dr Earley a déclaré que la consommation de médicament de Michael Jackson c’était comme jouer à la roulette russe.
    Brian Panish: « Qui a mis les balles dans le pistolet? ».
    Eric Briggs : « Je crois il a dit que ce n'était pas une question appropriée ».
    Brian Panish au juge : « Le témoin veut discuter avec moi et ne pas répondre aux questions ».
    Le Juge : « Il répond aux questions ».
    Brian Panish a demandé quel était le taux d'annulation de Michael Jackson pour les shows. Eric Briggs dit qu'il ne le sait pas avec certitude.
    Le risque de la présentation (ou de l’exécution du show) est de savoir si les gens viendraient voir le show, a dit Eric Briggs. 
    Brian Panish a demandé s'il y avait des questions quant à savoir si les personnes viendraient pour la tournée de « This is It ».
    Eric Briggs a dit que non, qu'il y avait des témoignages qu'ils auraient pu faire au moins 100 shows et plus selon la demande.
    La tournée de « This It It » :
    Brian Panish: « Y avait-il un plan pour faire des shows à l’O2 ? »
    Eric Briggs: « Oui ».
    Brian Panish : « Y avait-il un public? ».
    Eric Briggs : « Certainement ».
    Brian Panish : « Existait-il des finances ? ».
    Eric Briggs : « Oui ».
    Brian Panish: « Donc, tous les facteurs étaient réunis pour les shows de O2 Arena? »
    Eric Briggs: « Oui ».
    Tour du monde (tournée mondiale):
    Brian Panish : « N’y avait-il pas un plan écrit, de Paul Gongaware pour une tournée du monde ? ».
    Eric Briggs : « Si vous faites référence au plan de septembre 2008, oui ».
    « La proposition reflétait 186 shows », a dit Briggs. « Il semble, issu des pièces (preuves) liées à ce procès, que j'ai revu, cette proposition fut envoyée à M. Anschutz » ajoute-t-il.
    Eric Briggs a déclaré qu'il se rappelle que Paul Gongaware a témoigné qu'ils voulaient faire une tournée mondiale après les shows de O2Arena ». 
    Brian Panish a demandé si Eric Briggs a vu le témoignage de l'avocat de Michael Jackson, Dennis Hawk, qui disait que Michael Jackson prévoyait d'aller en tournée en Asie. Il a répondu oui.
    Brian Panish : « Vous souvenez-vous de que Mr Hawk a témoigné que Michael Jackson pouvait obtenir 400 millions $?
    Eric Briggs : « Essayé, oui, c'est ce qu'il espérait ».
    « Il l’a décrit que c’était son espoir, oui », a déclaré Eric Briggs. « Il l’a décrit comme un espoir, pas comme une intention ».
    Brian Panish lui a demandé si Dennis Hawk a témoigné qu'il n'avait aucun doute que Michael Jackson ferait les shows avec succès.
    Eric Briggs a déclaré le mot était avec « succès « »dans la question, et la réponse de Dennis Hawk « Non, je n'ai aucun doute ».
    Concernant Kenny Ortega, Brian Panish a demandé si Michael Jackson avait bien indiqué à Kenny Ortega qu'ils allaient en tournée mondiale, et qu’il lui a dit « si vous n’avez jamais été en Inde, vous devez y aller ».Et Michael Jackson a continué à dire à Kenny Ortega qu'après les shows de l'O2 il voulait reprendre le show et faire une tournée mondiale.
    « Quoi que vous fassiez, vous devez venir en Inde » Michael Jackson a dit à Ortega, et puis il lui a dit « Avez-vous déjà été au Japon? ».
    Kenny Ortega a témoigné qu'après cela, Michael Jackson allait raccrocher son chapeau comme artiste faisant des tournées et que comme transition il voulait faire des films.
    Brian Panish: « Après la tournée mondiale, n’est-ce pas Monsieur ? ».
    Eric Briggs: « Je ne me souviens pas de l’ordre des événements ».
    Brian Panish a montré la déposition de Kenny Ortega.
    Brian Panish: « Votre interprétation de la déposition de M. Ortega est qu'il n’allait pas en tournée?»
    Eric Briggs: « Il déclare ici très clairement qu'il avait l'espoir de faire une tournée ».
    « Que quelqu'un qui espère que quelque chose se produise cela n'indique pas que cela va se produire, » a dit Eric Briggs.
    Brian Panish a demandé si Eric Briggs a vu le témoignage de Paris qui dit qu'ils allaient faire une tournée mondiale.
    « Je pense que j'ai tenu compte de son témoignage, mais son témoignage n'était pas une fondation ou une base pour moi » a témoigné Eric Briggs.
    Je comprends que M. Gongaware a exprimé la même intention, et je me suis appuyé là-dessus, a expliqué Briggs.
    Briggs dit que Paul Gongaware avait des intentions basées sur ce qu'il savait à l’époque, pas sur ce qu’il savait maintenant.
    Eric Briggs a témoigné que la fourchette du merchandising est de 5 à 15 %. Le budget s'élevait approximativement à 7-8% des recettes totales de la tournée dans les merchandising.
    Le calcul de Brian Panish: 
    186 shows x 55.000 personnes x 108 $ le ticket =1,1 milliard $ x 7,5% = merchandising d'environ 1,2 milliard de dollars au total.
    Le Juge : « M. Panish, pourquoi me faites-vous des gestes ? ».
    Brian Panish : « Mme Strong me fait des grimaces, je n'ai pas voulu dire quoi que ce soit ».
    Les jurés ont gémis...
    Sabrina Stong : « Il y a eu plusieurs fausses déclarations contre moi et mes collègues ».
    Le Juge: « Je ne pense pas que faire des grimaces est quelque chose que je devrais même avoir à reconnaître. Il suffit d’ignorer cela. »
    Brian Panish a conclu son contre-interrogatoire.
    Sabrina Strong refait l’examen direct du témoin.
    Le catalogue de Sony ATV contient la musique des Eagles et d’innombrables autres artistes, a expliqué Eric Briggs.
    « J'ai effectué beaucoup de travail en ce qui concerne le catalogue Sony ATV au cours des 5 à 10 dernières années », a dit l'expert.
    Michael Jackson et Sony Corporation détiennent le catalogue à concurrence de 50/50 chacun.
    Sabrina Strong: « Pourquoi étiez-vous si mal à l'aise de répondre aux questions concernant le catalogue ATV Sony? ».
    Eric Briggs: « Parce que je suis sous accord de confidentialité avec différentes sociétés pour lesquelles j'ai travaillé en lien avec l'évaluation du catalogue Sony ».
    Eric Briggs a dit qu'il prend l'accord de confidentialité très au sérieux et qu’il ne voulait pas le violer.
    Lors de sa déposition, Eric Briggs a dit aux avocats des Jackson qu'il ne voulait pas révéler la valeur du catalogue que ce soit à l’une ou l’autre partie.
    Sabrina Strong: « Vous n'êtes pas ici comme expert pour parler du catalogue Sony? ».
    Eric Briggs: « C'est exact, cela n'avait rien à voir avec les conclusions de mon travail ».
    Eric Briggs : « Nous projetons des revenus de futures chansons, afin d’évaluer ce revenu pour comprendre combien le catalogue vaut.
    Briggs a effectué des travaux pour Sony ATV, divers prêteurs et les investisseurs, comme Fortress Capital, et la succession de Michael Jackson (L’Estate).
    Eric Briggs a dit qu'il a un accord de confidentialité avec la succession de Michael Jackson et d'autres sociétés, pour lesqueles il a travaillé.
    Eric Briggs dit qu'il ne peut divulguer de renseignement concernant le catalogue sauf indication contraire du tribunal.
    Sabrina Strong: « À l'instruction du juge, vous nous avez dit la valeur du catalogue de Sony, juste ? »
    Eric Briggs : « Oui ».
    Sabrina Strong a demandé quand les avocats de la succession de Michael Jackson l'ont engagé pour estimer le catalogue. Eric Briggs a dit que le travail a été effectué en 2010 pour connaître la valeur du catalogue en date de la mort de Michael Jackson.
    L'évaluation a été effectuée en fonction de la partie ayant appartenu à Michael Jackson, qui est de 50%, a dit Eric Briggs.
    Sabrina Strong : «A combien avez-vous évalué le catalogue ? ».
    Il y a eu une objection, puisqu'il n'a pas répondu à cela avant.
    Kevin Boyle : « L'évaluation de l’IRS (Le fisc) pour la partie du catalogue de Michael Jackson était au-dessus de la dette de Michael Jackson pour 100-300 millions de $ ».
    Le témoignage est que la dette de Michael Jackson était de 400 millions $
    500 à 700 millions $ représente la part seule de Michael Jackson, sur les 1,4 milliards $ pour l'ensemble du catalogue.
    Sabrina Strong: « Et votre évaluation était inférieure à la dette? ».
    Eric Briggs: « C'est exact ».
    Eric Briggs, a déclaré que son évaluation correspondait à peu près à ce que Michael Jackson devait. Eric Briggs sait qui est la personne qui effectue l'évaluation de l'IRS.
    Sabrina Strong: « Croyez-vous que vous avez sous-évalué le catalogue à la date de la dette? ».
    Eric Briggs: « Absolument pas ».
    Eric Briggs a déclaré que son entreprise utilise toujours les mêmes techniques pour évaluer les risques, et son évaluation a été utilisée pour des prêts et des plans.
    Eric Briggs a dit que beaucoup de gens écoutaient et effectuaient des transactions en se basant sur ses chiffres.
    Kevin Boyle : « Le témoin n'a aucun problème d'atteinte à la confidentialité lorsque c’est Mme Strong qui pose la question ».
    Le Juge : « Il ne l’a pas violé, il me regarde pour recevoir mes instruction. Si je dis qu'il a besoin de répondre, il doit répondre ».
    Sabrina Strong: « Pourquoi peut-il y avoir une différence entre votre évaluation et celle de l'IRS? »
    Eric Briggs dit qu'il y a de nombreuses raisons, dont deux importantes :
    « L'une d'elles a à voir avec l'objet du contrôle, » dit Eric Briggs. « Si une partie peut contrôler l’affaire leur part vaut plus ».
    Eric Briggs : « S'il y a une partie qui n'a pas le contrôle sur le bien, ils doivent rester assis là comme des victimes. Cela dépend comment vous interprétez le contrôle ».
    Eric Briggs a dit que l'autre raison, c'est la limitation ou restriction sur la vente / fluctuation. Si quelqu'un possède une part de quelque chose, et est entré dans les règles, cela ne vaut pas la part.
    « Parce que vous êtes limité ou restreins, vous ne pouvez pas faire les choses librement », Eric Briggs a dit. C'est la différence entre son évaluation et l’évaluation de l'IRS.
    Sabrina Strong: « Michael Jackson avait des problèmes de contrôle? ».
    Eric Briggs: « En général, oui ».
    Eric Briggs : Michael Jackson avait une limitation pour vendre ou emprunter contre lui. Son aptitude à le vendre fait baisser la valeur.
    Sabrina Strong dit qu'il y avait un témoignage que Michael Jackson n'était plus en mesure d'emprunter sur cet actif. 
    « Est-ce que c'est cohérent ? ».
    Eric Briggs a dit qu’il y a un certain nombre de chefs d'entreprise qui font référence à la situation financière de Michael Jackson.
    « Je ne crois pas que j'ai sous-évalué ses capitaux ( ou actifs )» a témoigné Eric Briggs.
    Sabrina Strong l’a interrogé sur les conflits d'intérêts dans cette affaire. Eric Briggs a déclaré qu'il avait participé au processus de vérification pour voir si un conflit pouvait exister.
    Sabrina Strong: « Il n'y a pas de conflit d’intérêt parce que le travail sur la catalogue SONY ATV n'était pas liée à ce travail pour le procès ? ».
    Eric Briggs « mon opinion spécifique porte dans les projections de revenus pour Michael, Jackson sur ce qu’il aurait gagné si il avait vécus ».
    Eric Briggs : « Tout ce qui concerne le catalogue n'avait rien à voir avec la capacité de Michael Jackson pour gagner de l'argent sur son travail.
    Eric Briggs dit que le catalogue ATV Sony contient les chansons des Beatles , Willie Nelson et d’ autres. C'est un investissement, il ne contient pas la musique de Michael Jackson.
    En utilisant la dette comme facteur de son avis, Eric Briggs a déclaré qu'il voulait dire par rapport aux contrats publicitaires.
    La perception des dettes de Michael Jackson par Eric Briggs était que cela pouvait porter atteinte à sa capacité à, par exemple, aller à la Citibank, demander de l'argent pour une tournée, a déclaré Eric Briggs.
    Eric Briggs: « La malheureuse perception dans les médias, il n'avait rien à voir s'il l'a fait ou pas ».
    Sabrina Strong a demandé pourquoi Eric Briggs a mentionné le procès d’'attentat à la pudeur si Michael Jackson avait été acquitté.
    « Parce que nous vivons dans un monde, ou malheureusement les gros titres ont créés une mauvaise perception. Et cela fait mal aux futur contrats de promotions ».
    Fin du témoignage de Eric Briggs.
    Ensuite, AEG live a appelé leur prochain témoin dans le désordre, Michael LaPerruque. Il n'est pas disponible à d'autres moments.

    C’est l’avocat Marvin Putnam qui commence l’interrogatoire. Il a demandé si Michael LaPerruque s'est entretenu avec les avocats de la défense et des plaignants avant le témoignage. Il a dit oui
    Marvin Putnam : « Avez-vous une préférence pour l'un ou l'autre des côtés ? » .
    Michael LaPerruque : « Non, pour aucun des deux côtés ».
    Michael Laperruque: « Je suis un spécialiste de la sécurité, assurer la sécurité des personnes de haut niveau, des célébrités, des successions. J'ai travaillé pour Michael et Janet Jackson.
    Michael Jackson l’a engagé 5-10 fois en été 2001. Il a été engagé à temps plein en Décembre 2001 et était sous contrat jusqu'en 2004.
    Son premier contrat à temps plein dans la sécurité privée c’était en décembre 2001. Il a travaillé au département du shérif avant cela durant 22ans et demi.
    Marvin Putnam a demandé si Michael Laperruque a été formé pour identifier les personnes en état d'ébriété. Il a dit que oui, il a suivi des formations sur les intoxications à la drogue.
    Plus tôt au courant de l'été 2001, alors qu’il était encore au département du shérif, Michael LaPerruque dit qu’un homme de la sécurité de Michael Jackson lui a demandée de l'aide à l'hôtel Hilton Universal.
    Michael Laperruque a séjourné au Hilton Universal, il y avait une place pour lui. Michael Jackson et ces enfants, la nounou et l'équipe de la sécurité personnelle étaient là aussi.
    La nounou pouvait l’appeler s‘ils avaient besoin de lui pour quoi que ce soit pour Michael Jackson ou les enfants.
    Michael Jackson tournait un court métrage sur le parking, on a demandé à Michael Laperruque pour assurer la sécurité quelques fois.
    Il est allé avec Michael Jackson à New York pour assurer la sécurité au 30ème anniversaire du Madison Square Garden.
    En Décembre 2001, Michael Laperruque a demandé d'être à temps plein à la tête de la sécurité de Michael Jackson. Pour le voyage de New York Michael Laperruque a utilisé ses vacances pour accompagner Michael Jackson.
    Marvin Putnam : « Est-il juste de dire que vous avez quittez votre emploi avec le département du shérif pour aller travailler pour Michael Jackson ? »
    Michael LaPerruque : « je suis partis ».
    Michael LaPerruque était en charge de la protection de M. Jackson et celle de ses enfants. Il a été consulté au sujet de la sécurité de Neverland.
    Michael Laperruque: « A chaque fois que Michael Jackson sortait de la propriété pendant une période prolongée, soit pour aller à Los Angeles ou autour du monde, j'ai été chargé de l'accompagner.
    Michael LaPerruque n'a jamais vécu au ranch de Neverland. 
    Marvin Putnam : « Y avait-il une période où il voyait un docteur quotidiennement ? ».
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    Michael Laperruque: « Il avait un médecin présent, aussi quand nous sortions et que nous étions quelque part il pouvait appeler un médecin ».
    Michael LaPerruque : « Nous arrivions à un hôtel et il me demandait d'appeler le médecin de l'hôtel ».
    Michael Laperruque: « Je descendais à la conciergerie et je leur demandais s'ils avaient des médecins avec lesquels ils travaillaient et j’obtenais une recommandation. »
    Michael Laperruque explique qu’il appelait le médecin. Il lui disait que Michael Jackson se plaignait de douleurs au dos, mais il ne l’a pas demandé à chaque fois que la plainte était là.
    « Il était devenu banal d'avoir un médecin prêt à leurs arrivées dans les hôtels », a déclaré Michael Laperruque.
    Michael Laperruque a témoigné qu'il a appris les besoins du client et après qu’il lui a été demandé à plusieurs reprises de trouver un médecin de l'hôtel ; il a compris que cela faisait partie de son travail.
    Si un médecin accompagnait c’était quelqu’un que M. Jackson connaissait et ce médecin avait une chambre d'hôtel. Michael Laperruque n'aidait pas trouver ces médecins qui les accompagnaient.
    Marvin Putnam: « De décembre 2001 à 2004, pensiez-vous que Michael Jackson était sous l'influence de médicaments ? ».
    Michael Laperruque: « Oui ».
    Michael LaPerruque a dit qu’à trois reprises quand il était à un hôtel il a reçu un appel téléphonique de MJ au milieu de la nuit.
    « Son discours était incohérent, il marmonnait beaucoup, et parfois je ne le comprenais pas » a décrit Michael Laperruque. 
    Le chef de la sécurité a déclaré qu'il a demandé d'aller dans la chambre de Michael Jackson, il avait une clé. « Je voulais aller dans sa chambre pour m'assurer qu'il allait bien », a déclaré Michael LaPerruque .
    « Nous étions dans la chambre et il semblait avoir un moment difficile, » a-t-il dit.
    Marvin Putnam : « Il parlait de manière incohérente ? ».
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    « C’était juste un troubles de l'élocution, comme marmonner, » a dit Michael LaPerruque. 
    Il était occupé à dormir lorsqu'il a été appelé par Michael Jackson.
    Marvin Putnam: « Combien de fois êtes-vous allé dans sa chambre? »
    Michael Laperruque: « au cours de mon emploi, probablement 10 à 15 fois. »
    A chaque durant ces 10 ou 15 fois il ne lui a pas été demandé d’aller dans la chambre de Michael Jackson. C’est arrivé 15 ou 20 fois.
    Michael Laperruque: « Il n’était pas très cohérent, avec des troubles de l'élocution, il essayait de s'endormir ».
    Michael Laperruque: « Il a posé des questions sur l'emploi du temps du lendemain, il a posé des questions à plusieurs reprises ».
    « Je savais qu'il avait le sommeil inhabituel », a déclaré Michael Laperruque." Je pense qu'il était juste solitaire et voulait quelqu'un à qui parler » ajoute-il.
    Marvin Putnam a demandé ce qui faisait penser à Michael Laperruque qu'il était sous l'influence de médicaments.
    Michael Laperruque: « Parce que qu'il affichait des symptômes objectifs, troubles de l'élocution, hochement de tête ».
    «Je n'ai jamais réalisé de test, mais les symptômes qu'il affichait étaient conformes à ceux pour être sous influence de quelque chose », a témoigné Michael Laperruque.
    Michael Laperruque a parlé avec le Dr Slavitch de San Francisco. Il a dit qu'il a commencé à s'inquiéter à propos de Michael Jackson en raison des nombreuses fois où il a vu Michael Jackson sous l'influence.
    « J'étais inquiet pour sa santé », a déclaré Michael Laperruque.
    Il a également parlé avec Grace Rwamba, la nounou des enfants de Michael Jackson à l'époque de ses préoccupations et au Dr Eric "Alex" Farshchian à Miami, en Floride.
    « Il était l'un des médecins qui a voyagé avec Michael Jackson, probablement choisi par Michael Jackson » a dit Michael Laperruque .
    La relation entre le Dr Farshchian et Michael Jackson était déjà établie lorsque Michael Laperruque a commencé à travailler pour l'artiste.
    Michael Laperruque a parlé avec le Dr Slavitch, le Dr Farshchian et Grace Rwamba de ses préoccupations avec Michael Jackson.
    Marvin Putman : « De quoi étiez-vous inquiet ? ».
    Michael Laperruque : « Juste par sa santé en général, il me semblait que l’intoxication semblait être de plus en plus fréquente ».
    Michael Laperruque a déclaré que son travail n'était pas seulement de protéger Michael Jackson des fans ou des causes extérieures, mais « j'ai pris sur moi de prendre soin de M. Jackson ».
    Michael LaPerruque : « je savais qu'ils (les médecins) traitaient M. Jackson et je voulais qu'ils aient une vision claire de cela. »
    Marvin Putnam a demandé si Michael Laperruque s'est entretenu avec les membres de la famille de Michael Jackson ou avec ses associés d'affaires.
    «Je ne pense pas que c'était à moi de le faire», a-t-il répondu.
    Michael LaPerruque : « Plusieurs fois dans le courant de la journée, j’allais dans sa chambre et il présentait des signes d’être sous l'influence de quelque chose ».
    Michael Laperruque: « Tout type de mail et d'appels téléphoniques passaient par moi. Je lui transmettais le message, j’allais dans sa chambre pour glisser un mot sous sa porte ».
    Michael LaPerruque : « Michael Jackson avait la propension de perdre son téléphone portable. Je pense que j‘ai compté qu’il perdu 27 téléphones portables (le jury a ri) ».
    Les personnes recevaient le numéro du portable de Michael Laperruque et lui laissaient des messages pour Michael.
    Michael LaPerruque allait frapper à la porte de Michael Jackson, l’escortait de sa chambre à la salle ou la réunion avait lieu. Il attendait devant la porte et escortait Michael Jackson à sa chambre ensuite.
    Michael LaPerruque : « Dans de rares occasions, il semblait des fois être sous l'influence de médicaments aux réunions, et il devait être ramené dans sa chambre ».
    Michael LaPerruque : « Il avait des difficultés d’élocution, il était incohérent, comme si il allait tomber inconscient ».
    Michael Laperruque: « je le ramenais dans sa chambre et je m’assurais qu'il allait bien. Je trouvais un siège là-bas et m’assurais qu'il respirait ».
    MarvinPutnam : « Pourquoi avez-vous fait cela, monsieur ? ».
    Michael LaPerruque : « Cela faisait partie de mon travail ».
    Michael Laperruque a dit en parlant avec Michael Jackson à ce sujet que ce serait franchir la ligne. Même si il avait développé des relations étroites, il était nécessaire de garder une distance.
    Michael LaPerruque : « Il y a quelques lignes professionnelles que vous ne franchissiez pas et je pense que ce n'était pas ma place ».
    Marvin Putnam: « Aimiez-vous M. Jackson? » .
    Michael Laperruque: « Beaucoup ! ».
    Marvin Putnam: « Y avait-il des périodes où vous n'aimiez pas M. Jackson ? ».
    Michael Laperruque dit qu'ils avaient quelques problèmes liés à la charge de travail et l'horaire de travail, mais pour la plupart du temps ce fut un plaisir de travailler avec Michael Jackson.
    Michael Laperruque: « Je pense qu'il savait que je savais ce qui se passait. Pour mettre en place cette conversation se serait le mettre sur la défensive, avoir des barrières entre nous ».
    « Je voulais être proche de lui, pour le protéger, pour l'observer, » a témoigné Michael LaPerruque.
    Michael Laperruque: « Il savait que j'étais là, il savait que je l’avais vu. Il fut un temps où il s’est battu très, très difficilement pour ne pas être dépendant de ces médicaments ».
    « Il a lutté très fort pour ne pas être dépendant des médicaments sur prescription », a témoigné Michael Laperruque.
    Un jour, Michael Laperruque a dit que Michael Jackson lui avait dit clairement «Je veux juste que vous sachiez que je vais rester comme ça,» dit Michael Laperruque sur ce que Michael Jackson lui avait dit.
    Michael LaPerruque avait compris que Michael Jackson a travaillé dur pour combattre la dépendance de médicaments sur prescription.
    « Il avait des médecins le traitant pour l'aider à sortir de la dépendance des narcotiques plus durs, » a dit Michael LaPerruque.
    Marvin Putnam a demandé comment il le savait et il a dit qu'il avait eu des discussions avec les médecins et ils le lui ont dit.
    Marvin Putnam : « Et votre souci c’est qu'il risquait une overdose ? ».
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    Michael Laperruque dit que quand il était au département du shérif il a vu un certain nombre de surdosage chez les personnes et il les emmenait aux urgences.
    « C'était ma préoccupation qu'il fasse une overdose », a témoigné Michael Laperruque.
    Michael Laperruque n’a jamais vu Michael Jackson prendre de la drogue ou prendre des médicaments sur prescription. Il a vu des bouteilles de vin ouvertes dans sa chambre ».
    Le chef de la sécurité a dit qu'il n'a jamais vu, nulle part, des médicaments sur prescription dans la chambre d'hôtel de Michael Jackson ou à Neverland.
    Michael Laperruque est allé quelques fois avec Michael Jackson et ses enfants à Disney World en Floride. Il y avait une urgence médicale une fois en 2001 ou en 2002.
    Ils logeaient dans un hôtel de Disney. Michael Laperruque ne pense pas qu'un médecin a voyagé avec eux. Il est resté dans une pièce différente de Michael Jackson et les enfants
    Michael Laperruque: « J'étais dans ma chambre, j’ai reçu un appel téléphonique de la sécurité de l'hôtel comme quoi quelqu'un avait appelé le 911 à partir de la chambre d'hôtel de Michael Jackson, comme des jeunes enfants ».
    LaPerruque a indiqué qu’ils étaient enregistrés sous un nom d’emprunt à l’hôtel, un responsable d’étage de l’hôtel l’as conduit jusqu’à la chambre de Michael Jackson.
    Michael LaPerruque fixait des tranches horaires pour faire nettoyer la chambre de Michael Jackson.
    Michael Laperruque: « J'ai attrapé les clés de M. Jackson et j’ai trouvé Prince et Paris en pleurs. Ils pleuraient en disant qu'ils ne pouvaient pas réveiller leur papa ».
    Michael Laperruque: « j'ai pu aller dans la chambre, j’avais appelé un collègue de sécurité pour m’accompagner dans la chambre et ainsi prendre les deux enfants pour les conduire dans la chambre de la nounou ».
    Michael Laperruque: « J'ai trouvé M. Jackson dans le couloir de la suite ProNed, inconscient ».
    Michael Laperruque: « je devais vérifier le pouls, je l'ai retourné, je l’ai secoué, et en fin de compte il respirait. J'ai pu le réveiller, je l’ai conduit dans sa chambre ».
    Marvin Putnam: « Avez-vous du faire le bouche-à-bouche? ».
    Michael Laperruque: « je l’ai fait » ;
    Marvin Putnam: « Avez-vous vu des médicaments ? ».
    Michael Laperruque: « Non ».
    Marvin Putnam: « de l'alcool? ».
    Michael Laperruque : « Pas que je me souvienne ».
    « Il a repris conscience, je ne dirais pas alerte, mais conscient, » a dit Michael LaPerruque. 
    Marvin Putnam a demandé s'il était groggy. Il a dit oui.
    Michael Laperruque a essayé d'annuler les ambulanciers, mais ils arrivaient. Il leur a dit qu'il a trouvé Michael Jackson et les ambulanciers ont répondus qu'ils devaient le contrôler de toute façon.
    Michael Laperruque: « Il a été examiné, ils m'ont dit qu'il devait aller voir un médecin ».
    Michael LaPerruque a demandé aux ambulanciers de mettre sur leur rapport le nom sous lequel il a été enregistré, pas le nom de Michael Jackson.
    Michael Laperruque: « Juste pour s'assurer que ce n'était pas un embarras supplémentaire pour Michael Jackson ».
    Michael LaPerruque a dit qu'ils sont partis peu de temps après. « On m’a juste dit que nous allions partir. »
    Michael LaPerruque n'a jamais discuté de cet incident avec Michael Jackson.
    Marvin Putnam : « Ne vous a-t-il jamais remercié d’être venu et de l’avoir aidé ? ».
    Michael LaPerruque : « Non ».
    Marvin Putnam: « Est-ce que quelqu’un vous a remercié ? ».
    Michael LaPerruque: « Non ».
    Marvin Putnam: « Pourquoi n'avez-vous pas parlé à Michael Jackson à ce sujet? ».
    Michael Laperruque: « Parce que je ne pense pas que c'était ma place ».
    LaPerruque conduisait Michael Jackson aux rendez-vous chez des médecins, normalement à Beverly Hills. Il appelait la sécurité du bâtiment pour les alerter qu'ils étaient en chemin.
    Marvin Putnam : « Avez-vous déjà parlé à quelqu’un de cet incident avant ? ».
    Michael LaPerruque : « non ».
    Marvin Putnam : « Avez-vous pensé à informer les tabloïdes ? ».
    Michael LaPerruque : « non ».
    Marvin Putnam: « Avez-vous pensé que vous auriez pu vous faire beaucoup d'argent? ».
    Michael Laperruque: « Non ».
    Marvin Putnam: « Pourquoi? ».
    Michael Laperruque: « Parce que j'avais un engagement envers Michael Jackson ».
    La première fois où Michael Laperruque a parlé à quelqu’un de cet incident c’était dans sa déposition. Aujourd'hui, devant le tribunal pour la deuxième fois.
    Marvin Putnam : « N’avez-vous jamais compris que Michael Jackson avait une procédure chirurgicale d’implants pour l'aider à s’en sortir des médicaments ?».
    Michael LaPerruque n'a pas vu les cicatrices pour un implant. Il a été informé par un médecin, et juge ne l’as n'a pas laissé continuer car c'est du ouï-dire (basé sur une rumeur).
    Michael Laperruque se souvient qu’en 2001 la famille Jackson a tenté une intervention. Michael Jackson lui a demandé de venir tout de suite au Ranch de Nederland.
    Michael LaPerruque : « Il m'a dit que sa famille viendrait au ranch pour parler avec lui, et m'a demandé de s'interposer avec ses proches ».
    « Cela avait été demandé par Michael Jackson, » a dit LaPerruque. 
    Marvin Putnam : « Il a voulait s'assurer que les membres de la famille n’apparaissent pas ? » 
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    Michael Laperruque: « J'étais à la porte de devant, j’ai vu un hélicoptère privé qui volait très bas sur Neverland. Randy Jackson était dans l'hélicoptère ».
    « Il a demandé pour voir Michael », s’est rappelé Michael LaPerruque. « Je lui ai répondu que Michael Jackson a dit qu'il ne voulait pas voir l'un des membres de sa famille en ce moment ».
    Michael Laperruque a déclaré que Michael Jackson lui avait dit qu'il avait du mal à dormir.
    Michael Laperruque: « Il essayait de trouver quelque chose qui pourrait l'aider à dormir ».
    Michael Laperruque: « Il y avait une fois, ou je l'ai conduit chez le médecin et je pensais qu'il était là pour voir s'il pouvait trouver quelque chose pour l'aider à dormir ».
    Marvin Putnam: « étiez-vous au courant que Michael Jackson prenait du Propofol?
    Michael Laperruque: « Non ».
    Michael Laperruque n’a jamais discuté de l'utilisation de Propofol avec Michael Jackson.
    Marvin Putnam : « Aviez-vous eu l'impression que Michael Jackson essayait de vous cacher les médicaments ? ».
    Michael LaPerruque: « non ».
    « Je ne l'ai jamais vu avaler une pilule, et je ne l’ai jamais vu prendre d’injections », a témoigné Michael Laperruque.
    Michael LaPerruque a dit qu’il y avait deux raisons pour lesquelles il a cessé de travailler pour Michael Jackson.
    Tout d'abord, il avait deux enfants en bas âge, et être au service de Michael Jackson vous impose de travailler selon son bon plaisir, vous n’aviez jamais d’horaire.
    Michael LaPerruque : « Je n'étais jamais à la maison, j'ai manqué beaucoup d’évènements de mes enfants, les anniversaires, les vacances ».
    Il a dit qu'avoir vu les contentieux de Michael Jackson avec la famille Arvizo (accusation d'attentats à la pudeur), il avait été au tribunal avant et savait comment il était exigeant.
    Michael Laperruque: « Lui et moi avions discuté pour que je prenne quelques jours de congé ».
    Michael Laperruque dit que l'autre raison était la source de revenus, ce qui était de plus en plus difficile, et les questions financières sont devenues de plus en plus un problème.
    Michael LaPerruque a eu d'autres emplois. Il est devenu responsable de la sécurité aux imprimeries aux LA Times et à la sécurité du siège social.
    Il a également travaillé sur des enquêtes internes, pour la sécurité des journalistes travaillant dans l’environnement hostile en Irak.
    En 2007, Michael Laperruque retourna travailler pour Michael Jackson. Il était toujours le chef de la sécurité du LA Times.
    Grâce Rwamba a appelé Michael Laperruque et a dit qu'elle voulait le rencontrer, et il a eu un message de Michael Jackson.
    Michael Laperruque: « Michael Jackson a toujours apprécié ma loyauté, la meilleure sécurité qu'il ait jamais eu, il m'a demandé de revenir travailler pour lui ».
    « Il s’est pris d’affection pour moi, a expliqué Michael LaPerruque. « J’ai pris soins de l'homme, » ajoute –t-il.
    Michael Laperruque: « A cette époque, mes enfants avaient grandis, ont commencé leurs propres affaires, j’ai toujours apprécié le défi que de travailler pour Michael Jackson ».
    Après la rencontre avec Michael Jackson et après avoir parlé avec son manager de l'époque, Michael LaPerruque a quitté le L.A. Times et est allé retravailler pour Michael Jackson.
    Ils se sont rencontrés face à face, la dernière fois qu'ils se sont parlé c’était au procès Arvizo. Il voulait entendre de la part de Michael Jackson qu’il voulait qu’il revienne.
    Michael LaPerruque dit que Michaël lui est apparu vif, clair, énergique, plein d'énergie. Il voulait faire un tas de choses.
    C’est sur la base de cette rencontre qu’il est retourné travailler avec lui en 2007. Son travail était le même que précédemment. Il a parlé avec Raymone Bain.
    Michael LaPerruque avait une entente écrite pour travailler comme chef de la sécurité pour Michael Jackson. Il a travaillé pour lui pendant seulement quelques mois en 2007.
    Durant cette période Michael Laperruque conduisit Michael Jackson à New York pour rencontrer les responsables AEG Live. Il a escorté Michael Jackson dans la salle, il y a avait probablement 10 personnes ou plus présents.
    « Michael Jackson semblait vif et alerte lors de cette réunion. Il semblait heureux, »a déclaré Michael LaPerruque.
    La rencontre a duré deux heures, a déclaré Michael LaPerruque. Il a escorté Michael Jackson à Penn Station, où il a voulu prendre quelques beignets pour les enfants.
    Michael Laperruque a dit qu'il avait l'air heureux, il n'a pas posé des questions sur la manière dont la réunion s’est passée.
    Le chef de la sécurité n’a jamais parlé de ses inquiétudes sur Michael Jackson à AEG live.
    Michael LaPerruque a dit qu'il n'a eu aucun souci avec Michael Jackson qui serait sous l'influence du médicament sous prescription en 2007.
    Michael Laperruque dit qu'il a cessé de travailler pour Michael Jackson en raison de problèmes financières. «Je n’étais pas payé», a expliqué Michael Laperruque.
    « La société de production ne me payait pas pour mes services" » a témoigné Michael Laperruque.
    Il s'est arrêté au début de 2008. Son travail a débuté en Août 2007, il a été payé en Septembre et n’as plus été payé ensuite.
    Michael Laperruque a parlé avec Michael Jackson. « Il a dit qu'il était très gêné de ne pas pouvoir me payer, il a dit qu'il allait faire le nécessaire, et il a présenté ses excuses ».
    « C'était en Novembre 2007. Il ne m’avait toujours pas payé »
    Michael Jackson a ensuite déménagé à Las Vegas. Il a parlé avec Raymone Bain, qui a dit que Michael Jackson avait déménagé. Il n'a jamais entendu ou parlé avec quelqu'un pour retourner travailler à nouveau.
    Michael Laperruque dit qu'il a essayé d'appeler plusieurs fois Michael Jackson afin d'être payé mais il jamais reçu de réponse.
    Michael Laperruque a pris un avocat pour parler avec les représentants de Michael Jackson afin de faire respecter l'accord qu'ils avaient. Ils se sont arrangés.
    « J'étais malade, mais pas en colère contre lui », a déclaré Michael LaPerruque. « En raison de ce que j'ai entendu dire, le pourquoi nous avons cessé de travailler ensemble. » (Raisons financières)
    Michael LaPerruque dit qu’il n’a jamais pensé à vendre son histoire aux tabloïdes.
    Michael Laperruque dit qu'il avait revu Michael Jackson environ 2 semaines avant sa mort. Il travaillait pour Janet, elle avait organisé une fête pour leurs parents dans un restaurant.
    Michael LaPerruque : « Michael Jackson m'a vu et a dit Mike ! Il est arrivé en courant vers moi, m'a donné un gros câlin (il lui as fait un big hugs ) . Il a demandé s’ils pouvaient parler, je l'ai emmené dans une pièce privée.
    Michael Laperruque dit que Michael Jackson semblait heureux d'être là à la fête. Il n'était pas incohérent et n’avait pas des problèmes d'élocution.
    Michael LaPerruque : « J'ai dit à Mike, je ne vous ai jamais vu aussi maigre. Vous avez besoin de mettre un peu de viande sur les os » et il a ri.
    Michael Laperruque a dit que Michael Jackson lui a dit qu'il répétait beaucoup, d’où le poids. Il a dit que Michael Jackson semblait excité d'aller à Londres.
    Marvin Putnam : « Étiez-vous surpris qu'il soit mort » ?
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    « Cela m’as pris au dépourvu ». a expliqué Michael Laperruque.
    Marvin Putnam a demandé s'il y avait quelque chose que Michael Laperruque pensait qu'il aurait pu voir lors de la réunion deux semaines avant. Il a répondu par la négative.
    Sans la présence du jury, Michael Laperruque a approché Mme Jackson, il l’a serré contre lui et a pleuré. Ils ont eu une conversation, elle lui a tendu un mouchoir.
    L’avocat de Katherine Jackson Deborah Chang a fait du contre-interrogatoire de Michael LaPerruque après la pause de l'après-midi.
    Michael Laperruque a travaillé pour le ministère Sheriff LA pendant 22 ans. Il a dit que Michael Jackson était très médiatisé, très connus et qu’il n’était pas en mesure de sortir en public.
    « Partout où nous allions, il y avait des fans là-bas», a témoigné Michael Laperruque. Il a dit que les fans voulaient rencontrer Michael Jackson, prendre des photos.
    Michael Laperruque : « le risque d’’enlèvement pour une rançon était toujours une inquiétude pour lui et ces enfants ».
    Michael Laperruque a expliqué qu'il ne devait pas seulement essayer de protéger le client des sources extérieures, mais de lui-même dans des situations embarrassantes.
    Michael LaPerruque dit que Michael Jackson avait des milliers de fans partout dans le monde. Deborah Chang a montré une photo de LaPerruque aidant Michael Jackson à fuir.
    La durée totale que Michael LaPerruque a travaillé pour Michael Jackson était de 3 ans. La seule fois où il a vu Michael Jackson sous l'influence de médicaments c’était en 2001-2004.
    À propos du documentaire « Living with Michael Jackson » de Martin Bashir. Michael Laperruque était présent, il pensait que Michael Jackson avait confiance en Bashir.
    Deborah Chang: « Était-il dévasté par ce qu'il pensait être une violation de cette confiance? ».
    Michael Laperruque: « Très dévasté! ».
    Michael Laperruque dit que Michael Jackson avait beaucoup de peine après la sortie du documentaire. Deborah Chang a voulu montré un extrait du documentaire, mais elle a changé d'avis.
    Deborah Chang: « Vous savez quoi, parce qu'il (l’avocat d’AEG Live) menaçait de montrer d'autres parties de celui-ci, je vais retirer ma demande ».
    Deborah Chang : « Avez-vous cru que les accusations d’Arvizo était fausses ? ».
    Michael LaPerruque : « C'est exact ».
    «Je l’ai complètement soutenu », a rappelé Michael Laperruque.
    Deborah Chang a demandé comment Michael Jackson a réagi en ce qui concerne les accusations, alors que tout ce qu'il voulait faire, c'était de prendre soin des enfants.
    Michael Laperruque: « Oui, cela l’as dévasté »
    Deborah Chang: « A-t-il été détruit émotionnellement et physiquement avec de la peine ? ».
    Michael Laperruque: « Oui ».
    Deborah Chang : « l’avez-vous vu pleurer? »
    Michael Laperruque: « Oui ».
    Michael Laperruque a dit qu'il savait que Michael Jackson avait le vitiligo et qu’il avait besoin d'un traitement. Il a dit Michael Jackson se plaignait de douleurs au dos.
    Deborah Chang a demandé si la plupart du temps quand LaPerruque a entendu dire que Michael Jackson avait des problèmes d’élocution au téléphone c’était pendant la nuit. Il a dit oui.
    Deborah Chang: « Aurait-il pu avoir pris un sédatif comme somnifère ou une pilule de Xanax ? »
    Michael Laperruque: « C'est une possibilité ».
    Deborah Chang: « Ou u vin ou de la vodka?
    Michael Laperruque: « C'est une possibilité » ;
    Deborah Chang: « ou une combinaison d’'alcool et de sédatifs? » ;
    Michael Laperruque: « Oui ».
    Michael Laperruque n'a jamais vu de médicament sous prescription dans la chambre de Michael Jackson, il ne l’a jamais vu relié à des IV. Il ne l’as pas vu boire du vin qu’une fois dans un avion.
    Michael Laperruque a dit qu'il a toujours eu un accès complet à la chambre de Michael Jackson, il possédait les clés de sa chambre d'hôtel.
    Le chef de la sécurité a déclaré qu'il n’est pas en mesure de dire si Michael Jackson était dépendant au Demerol ou aux analgésiques.
    Il sait que Michael Jackson voulait être clean et était motivé pour le devenir.
    Deborah Chang: « Et vous l'avez cru ? ».
    Michael Laperruque: « Oui ».
    Michael LaPerruque dit que la plupart du temps quand il a voyagé avec Michael Jackson il n'était pas sous l'influence de quelque chose.
    Deborah Chang a demandé si Michael Laperruque aurait vu Michael Jackson faire quoique qui aurait pu mettre les enfants en danger, et si il aurait été capable d’appeler les services de l'enfance. Il a dit tout à fait.
    Deborah Chang: « Étiez-vous très fier de travailler pour Michael Jackson? ».
    Michael Laperruque: « je l’étais ».
    Michael Laperruque dit qu’il reçu des appels téléphoniques du président Clinton, Elizabeth Taylor, Gregory Peck, Marlon Brando, des dirigeants du monde à la recherche de Michael Jackson.
    Deborah Chang a montré la vidéo de Liz Taylor présentant Michael Jackson. Michael LaPerruque a dit que les fans de Michael Jackson étaient assourdissants, il n’avait jamais vu rien de tel auparavant.
    Deborah Chang: « Comment décririez-vous Michael Jackson ce soir ? ».
    Michael Laperruque: « Il a été fantastique ».
    Les shows étaient le 7 septembre et le 10 septembre 2001, un jour avant le 11/9.
    «Je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça, » a déclaré Michael Laperruque.
    Deborah Chang a montré la vidéo de la chanson « What More Can I Give » avec plusieurs artistes de haut niveau comme Céline Dion, Beyonce, Gloria Estefan.
    Deborah Chang : « Michael Jackson a écrit cette chanson au profit des victimes du 11/9 ? ».
    Michael LaPerruque : « Oui ».
    Michael Jackson a reçu l’American Music Award en 2002 . Deborah Chang a montré la vidéo de l'annonce.
    Michael Laperruque dit que Michael Jackson était très terre à terre, qu’il ne s’est jamais vanté de toutes les récompenses qu'il avait reçues.
    Fin de l’audience, reprise lundi avec la suite du témoignage de Michael LaPerruque.
    Source: ABC7 Court News @ABC7Courts.

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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