• [PROCES] JACKSON VS AEG : MERCREDI 04 SEPTEMBRE 2013

    [PROCES] JACKSON VS AEG : JEUDI 04 SEPTEMBRE 2013

    Aujourd’hui suite du témoignage du Dr Earley, expert en addiction pour AEG live.

    Pour rappel : le Dr Earley a publié dans une revue médicale spécialisée une étude sur la propofol , cette étude a été payée par AEG live. Il a lui-même eu des problèmes de dépendance il y a 30 ans. Le Dr Earley a déclaré qu’AEG Live avait accepté de payer pour l'étude parce qu'il n'y avait pas beaucoup de littérature sur la dépendance Propofol. Ensuite en janvier 2013, le statut de Dr. Earley avait changé, il était passé de consultant pour AEG à témoin expert. Maintenant, il avait accès aux dossiers juridiques concernant Michael Jackson.

    Suite du contre-interrogatoire par Kevin Boyle, l’avocat de Katherine Jackson. Sa crédibilité et son étude ont été remis en question par les avocats de Katherine Jackson une bonne partie de l’audience. Lors de son interrogatoire, il a été dit que le co-auteur de son étude, le Dr. Torin Finver avait eu sa licence suspendue pour avoir faire des prescriptions médicales illégales de médicaments. Il ne travaillait pas en médecine au moment où cette étude a été écrite. Le Dr. Torin Finver avait été engagé pour l’aider sur l'étude d’AEG Live après avoir perdu son emploi dans une pizzeria et qu’il avait pris un emploi de routier.

    « Le Dr Finver était «indigent, complètement fauché » et je voulais l'aider. » a dit le Dr Earley, Le Dr Earley a déclaré que depuis la licence du co-auteur de l’étude avait été rétablie et qu’il travaillait à New York. Il a de nouveau dit qu’il ne décrivait pas Michael Jackson comme quelqu’un de dépendant. La recherche et l'étude avaient été réalisés en janvier 2009 quand il était consultant pour AEG. Il était devenu témoin expert en février 2009. Lors de son interrogatoire il a insisté pour dire qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts. Il a dit qu’il n’avait pas essayé de cacher sa connexion avec AEG live, il a dit que c’était ridicule.

    On lui a demandé si les 22 professionnels de la santé qui ont participé à son l'étude sur le Propofol financée par AEG live étaient toujours vivants ? Docteur Earley ne savait pas répondre. « Cela ne faisait pas partie de l'étude. » a-t-il répondu.

    Il a aussi publié sur son blog le 12/5/2011 un article intitulé « Murray reconnu coupable - Victoire de la toxicomanie ». Interrogé sur une ligne dans le blog « une autre superstar tombée dans l’oubli » Le Dr Earley a dit que son blog visait à parler de la dépendance. Kevin Boyle lui a demandé s’il avait demandé l’accord d’AEG ou consulté AEG pour publier son article sur son blog. Le Dr Earley a répondu non. Après plusieurs questions du même type, le Dr Earley a dit qu’il était exaspéré, fatigué par toutes ces questions sur AEG.

    Kevin Boyle, l’avocat qui avait dit mardi aux jurés que le témoin avait lui-même connu par le passé des problèmes de toxicomanie lui a demandé de quels médicaments il s’agissait. Le DR Earley a cité les opiacées, y compris l'oxycodone (analgésique), l’héroïne, la codéine et l'hydrocodone.

    Le Dr Earley a témoigné qu'il parlait publiquement de sa dépendance parce qu'il pensait que c’était important que les gens comprennent que les gens peuvent s'en sortir. Il était presque devenu sans-abri et sa licence médicale avait été suspendue. Il était en traitement pendant 9 mois et ensuite il était devenu « clean ». Il avait été accusé d’avoir rédigé des ordonnances pour lui-même sous de faux noms et il était ensuite entré en cure de désintoxication. Son travail dans le domaine médical de la dépendance était né de son rétablissement et de sa réadaptation. Kevin Boyle a demandé au Dr Earley s’il s'appuyait sur ses propres expériences comme bases pour ses opinions dans l'affaire. Le médecin a dit « oui » mais dans une faible mesure.

    Kevin Boyle a aussi montré un second article du blog que le Dr Earley a écrit en décembre 2011 qui comme titre: «Murray reconnu coupable - Victoire de la dépendance ».( Ou toxicomanie ici dans son article). Le Dr Earley a dit qu'il avait écrit le post pour attirer l'attention sur un article écrit par un ami et journaliste, William C. Moyers. Kevin Boyle a interrogé le DR Earley sur son utilisation du terme « toxicomanie », en lui demandant si avait pris sa décision sur l’affaire de Jackson à ce moment-là. Le Dr Earley a dit qu'il n'avait pas pris sa décision à propos de Michael Jackson et qu’il essayait simplement d’attirer l'attention sur le problème de la dépendance. Kevin Boyle: « Vous faisiez allusion à Michael Jackson. » « Je parlais du problème de la dépendance, donc la réponse est non. » a répondu le Dr Earley. Kevin Boyle a souligné que le Dr Earley n'avait jamais examiné Michael Jackson. On a montré au jury la vidéo d'une déposition antérieure dans laquelle le Dr Earley avait dit: «Si on meurt à cause du Propofol, ne cherchez pas bien loin, c'est de la toxicomanie. »

    Les avocats de Jackson affirment que le Dr Earley a violé les principes d'éthique, Kevin Boyle a ensuite montré au Dr Earley les directives éthiques de l'American Society of Addiction Medicine, stipulant que les membres doivent seulement fournir des informations générales sur la dépendance et ne pas donner de diagnostic sur les célébrités ou autres personnalités publiques. Kevin Boyle a demandé si les notes du Blog du Dr Earley sur Michael Jackson avait violé ces lignes directrices. Le Dr Earley a dit qu'il ne pensait pas qu'ils l’avaient fait. Une autre violation de l’éthique estimée par l’avocat de Jackson est que l'étude du Dr Earley sur la dépendance au propofol chez les prestataires de soins de santé a été financée avec les 53,000$ fournis par AEG. Elle a également souligné que le financement avait été noté sur la dernière page du rapport d'Earley au lieu de se trouver sur la page d'introduction. Cette information devait être noté sur la page d’introduction de son étude, ce que le Dr Earley n’avait pas fait. Le Dr Earley a déclaré que c'était la décision de l'éditeur qui avait besoin d'une étude parce que si peu de recherches avaient été faites sur l'abus du Propofol. Le Dr Earley a ensuite été interrogé sur les médicaments qui avaient été retrouvés au domicile de Michael Jackson. Le Dr Paul Earley semblait étonné par le rapport d’autopsie qui indiquait que Michael Jackson était décédé d’une surdose de propofol. Aucune preuve dans le rapport d’autopsie. Le Dr Earley a admis qu'il n'avait jamais entendu qu'une personne était morte à cause des injections de Demerol, mais il a connu trois décès dus à la mauvaise administration du propofol par un médecin. Alors l’avocat a demandé au Dr Earley si le Propofol pouvait masquer les symptômes de sevrage du demerol. Il a répondu qu'il peut masquer certains de ces symptômes. Kevin Boyle a demandé si le fait d'avoir accès à temps plein à un médecin comme Conrad Murray serait un élément déclencheur de la dépendance de Michael Jackson.

    Le Dr Earley a déclaré que Michael Jackson avait accès au médecin, mais que c'était de la responsabilité du médecin d’être le gardien des médicaments. Kevin Boyle a montré un graphique montrant les demandes de Michael Jackson, ajoutant la date du 6 mai 2009 où l’on voit que Paul Gongaware d'AEG avait dit que l'accord avec Murray avait été fait pour 150.000 dollars. Le point de vue de Kevin Boyle était que Michael Jackson n'avait pas demandé de propofol a quelqu'un d'autre après que le Dr Murray avait commencé à travaillé pour Michael Jackson sur la tournée de « This Is It » .

    Suite du procès vendredi 6 septembre.

    NB : Plusieurs informations sont tombées entre la dernière audience et le moment où j’écris ce compte-rendu.

    *Les audiences ont été suspendues car un juré doit rendre visite un membre de sa famille qui est hospitalisé. Les témoignages reprendront le lundi 16 septembre.

    *Ensuite cette information importante est tombée le 9 septembre suite à une audience entre la juge et les avocats des deux parties : La juge a décidé de rejeter la plainte de la famille Jackson contre Randy Phillips et Paul Gongaware, les deux dirigeants d’AEG Live. Selon la juge Yvette Palazuelos , les avocats de la famille Jackson n’ont pas réussi à prouver que Phillips et Gongaware, les dirigeants d’AEG Live, avaient engagé le docteur Murray pour soigner le roi de la pop. Elle estime donc qu’il n’est pas possible de prouver leur responsabilité dans le décès du chanteur. Cette décision n’entrave en rien la poursuite du procès contre la société AEG Live qui reste accusé dans le procès. La société avait déposé une «requête non-lieu » qui soutenait que les Jackson n’avaient pas présenté suffisamment de preuves pour justifier les délibérations du jury.

    *Les réquisitions et plaidoiries de clôture pourraient se faire dès le 19 septembre, quand les avocats de Jackson auront présenté plusieurs témoins la semaine prochaine en réplique à la défense d’AEG Live. Les avocats vont devoir préparer les directives à donner au jury et le formulaire du verdict.

    Sources : Miriam Hernandez (ABC ), Alan Duke pour CNN, ABC7 Court News @ABC7Courts sur Twitter et Anthony McCartney @ mccartneyAP

    Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage


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